DiffusĂ©en 1992 et rĂ©compensĂ© par plusieurs prix[1], le film de Jean-Daniel Verhaeghe est une adaptation tĂ©lĂ©visuelle de la piĂšce de Jean-Claude CarriĂšre[2], qui prĂ©sente la cĂ©lĂšbre controverse Ă  travers deux journĂ©es de discussions tenues en avril 1550 au monastĂšre des dominicains Ă  Valladolid. La controverse oppose le dominicain This"Controverse" is built like a boxing fight, where words and proofs would replace fists. Gradually, the spectator is taken into this fight, forced to understand both fighters' reasons and convictions. No one is the villain : one is right (according to our modern convictions), one is wrong, but both have good reasons to have their ideas and fight for them. The LaControverse de Valladolid Film complet en Vf, Streaming en Francais, voir La Controverse de Valladolid film complet streaming 1992 Au XVIe siĂšcle, soixante . Skip to content. Jouer maintenant; Films. Films populaires; Films Ă  venir; Films Par notes; SĂ©ries tĂ©lĂ©visĂ©es. La meilleure sĂ©rie; Prochains Ă©pisodes; Aujourd’hui Ă  la tĂ©lĂ©; Menu Toggle. Lacontroverse de Valladolid SĂ©ance annulĂ©e . Distribution Production Coproduction Partenariats. Toutes les dates. 17/08/2021 - 21:30; Tarif : Lieu : Villeneuve-lĂšs-Maguelone. Villeneuve lĂšs Maguelone - Grand Jardin Boulevard des Moures. DurĂ©e. 1h30. SĂ©ance annulĂ©e Par : Jean-Daniel Verhaeghe . Twitter Facebook. France / 1991. Au XVIe ChinaGirl film streaming avec sous-titres 1440; 10.000 Km film streaming regarder en ligne avec sous-titres anglais 1440; Lilith streaming 4K; Voir ce complet film Ordure ! 1440; Miracle en Alabama streaming; Dark Water film streaming regarder en ligne avec sous-titres anglais FULLHD; Voir ce film Colonia dignidad, une secte nazie au pays de LaControverse de Valladolid streaming. DVDRIP/BDRIP. Titre original: La Controverse de Valladolid. Genre: Histoire. Les Indiens du Nouveau Monde ont-ils une Ăąme ? Tel est l'objet du debat public qui oppose en 1550, a Valladolid, capitale de l'Espagne, le chanoine Sepulveda et le dominicain Las Casas. Lacontroverse de Valladolid. La Controverse de Valladolid (1992) est un tĂ©lĂ©film français rĂ©alisĂ© par Jean-Daniel Verhaeghe, qui constitue un rĂ©cit romancĂ© de la vĂ©ritable Controverse de Valladolid.. Tout d'abord, il faut rappeler ce que fut rĂ©ellement la Controverse de Valladolid. C'est une correspondance entre BartolomĂ© de Las Casas et o8cy. ï»żNavigation principale CinĂ©ma News Le cahier critique Sorties CinĂ©ma Horaires et salles Prochainement Box-Office Photos Videos Dossiers SĂ©ries News Photos VidĂ©os Dossiers Toutes les sĂ©ries TV News Photos VidĂ©os Dossiers Audiences TĂ©lĂ© DVD / VOD News Photos VidĂ©os Bandes-Annonces People News Toutes les stars Photos VidĂ©os Dossiers CinĂ©ma Films La Controverse De Valladolid Film SĂ©ances News Bandes-annonces Photos Casting Critiques DVD / VOD VOIR CE FILM SUR Synopsis Les Indiens du Nouveau Monde ont-ils une Ăąme? Tel est l'objet du dĂ©bat public qui oppose en 1550, Ă  Valladolid, capitale de l'Espagne, le chanoine Sepulveda et le dominicain Las Casas. Offres VOD de La Controverse De Valladolid Pas d'offres actuellement. Casting de La Controverse De Valladolid VidĂ©o Ă  la une Premiere en continu Le guide des sorties Jeux concours NEWSLETTER VoilĂ  un petit questionnaire sur le film de Jean-Claude CarriĂšre, La controverse de Valladolid. La question 3 n'existe sous cette forme que parce que les Ă©lĂšves auxquels j'ai montrĂ© le film travaillaient sur le Contrat Social en oeuvre suivie. La derniĂšre question peut - Ă©videmment - pousser Ă  controverse car elle semble supposer qu'on peut hiĂ©rarchiser les cultures... il est toujours intĂ©ressant de voir qui verra ce problĂšme dans une classe. Et mĂȘme si personne ne le voit, cela peut donner justement lieu Ă  rĂ©flexion. Eva LeratLa controverse de Valladolid Film de Jean-Claude CarriĂšre Questionnaire Historiquement source Wikipedia La controverse de Valladolid est un dĂ©bat qui opposa essentiellement le dominicain BartolomĂ© de Las Casas et le thĂ©ologien Juan GinĂ©s de SepĂșlveda en deux sĂ©ances d'un mois chacune l'une en 1550 et l'autre en 1551 au collĂšge San Gregorio de Valladolid. Il rĂ©unissait thĂ©ologiens, juristes et administrateurs du royaume, afin que, selon le souhait de Charles Quint, il se traite et parle de la maniĂšre dont devaient se faire les conquĂȘtes dans le Nouveau Monde, suspendues par lui, pour qu'elles se fassent avec justice et en sĂ©curitĂ© de conscience. La question Ă©tait de savoir si les Espagnols pouvaient coloniser le Nouveau Monde et dominer les indigĂšnes, les AmĂ©rindiens, par droit de conquĂȘte, avec la justification morale pouvant permettre de mettre fin Ă  des modes de vie observĂ©s dans les civilisations prĂ©colombiennes, notamment la pratique institutionnelle du sacrifice humain, ou si les sociĂ©tĂ©s amĂ©rindiennes Ă©taient lĂ©gitimes malgrĂ© de tels Ă©lĂ©ments et que seul le bon exemple devait ĂȘtre promu via une colonisation-Ă©migration. » Le film de Jean-Claude CarriĂšre n'a pas une visĂ©e d'exactitude historique, mĂȘme si bien des points abordĂ©s sont documentĂ©s. Il fait de cette controverse une sorte de tribunal visant Ă  juger de l'humanitĂ© des indiens d'AmĂ©rique, et c'est en tant que tel qu'il nous intĂ©resse ici. Les deux hommes opposent chacun une liste qui de ce que les Indiens ignorent, qui de ce que les Indiens maĂźtrisent afin d'appuyer leur thĂšse selon laquelle les Indiens seraient ou ne seraient pas des hommes comme eux. Relevez les divers items des deux listes. Certains items vous semblent-ils surprenants dans l'une ou l'autre liste ? Sepulveda fonde la supĂ©rioritĂ© en droit » de la civilisation espagnole et occidentale de maniĂšre gĂ©nĂ©rale sur sa supĂ©rioritĂ© de fait » comment s'y prend-il ? C'est un peuple de sauvages. Non seulement il est nĂ©cessaire de soumettre leur corps Ă  l'esclavage mais leur esprit Ă  la religion ! » Sepulveda suggĂšre ici qu'il y aurait un droit de rĂ©duire ces Indiens en esclavage, faisant mĂȘme rĂ©fĂ©rence Ă  Aristote. Rousseau fait, lui aussi, rĂ©fĂ©rence Ă  Aristote dans son Ɠuvre Du Contrat social Livre I, Quel sort fait-il Ă  cette inĂ©galitĂ© de nature entre les hommes censĂ©e justifier l'esclavage ? Sepulveda, dĂ©fend l'idĂ©e d'un ordre naturel » lorsqu'il estime qu'il est naturel qu'il y ait domination sur les Indiens, comme la forme domine la matiĂšre, comme l'Ăąme domine le corps, comme l'homme domine l'animal, comme l'Ă©poux domine l'Ă©pouse et le pĂšre, l'enfant ». Un tel ordre naturel » peut-il ĂȘtre, comme il l'affirme, pour le bien de tous » ? Pourquoi ? Las Casas reproche Ă  Sepulveda ses sophismes. Qu'est-ce qu'un sophisme ? Dire que la facultĂ© de rire n'appartient qu'Ă  l'homme » signifie-t-il que tous les hommes doivent rire de la mĂȘme chose ? ...que pour ĂȘtre un homme, faut-il avoir le mĂȘme sens de l'humour ? HiĂ©rarchiser les cultures peut-il permettre de hiĂ©rarchiser aussi les ĂȘtres ? Pourquoi ? Il y a eu le livre. Il y a eu le film. Huit ans aprĂšs sa diffusion sur le petit Ă©cran, La Controverse de Valladolid resurgit au théùtre. Le texte 1 a Ă©tĂ© en partie remaniĂ© voir l'entretien ci-contre, mais la trame est la mĂȘme la dispute » qui doit trancher dĂ©finitivement la question surgie au lendemain de la dĂ©couverte du Nouveau Monde Les Indiens ont-ils une Ăąme ? »Sous la direction du lĂ©gat du Pape _ imaginĂ© par Jean-Claude CarriĂšre _, deux hommes s'opposent BartolomĂ© de Las Casas, Ă©vĂȘque du Chiapas, et Juan GinĂšs de Sepulveda, chanoine de Cordoue et philosophe humaniste », futur prĂ©cepteur de Philippe II... Le premier dĂ©fend les Indiens ; le second les condamne Ă  n'ĂȘtre qu'esclaves, classĂ©s, selon les thĂ©ories d'Aristote, en sous-catĂ©gorie » de l' peut faire peur. Le sujet tout autant. Transposer un procĂšs sur une scĂšne est rien moins qu'Ă©vident. Le didactisme menace. L'ennui aussi. Quoi de moins spectaculaire qu'un dĂ©bat entre deux hommes _ surtout lorsqu'il s'agit d'un dĂ©bat d'idĂ©es ?Un Ă©change vif, passionnĂ©,charnel mĂȘmeTout l'art de Jacques Lassalle est d'avoir su contourner ces Ă©cueils. Evitant les piĂšges de la pompe figĂ©e du tribunal, il signe une mise en scĂšne Ă  l'Ă©vidence savante, donnant toute sa place au texte sans jamais rien perdre de la vie le dĂ©cor simple de Rudy Sabounghi _ une salle de couvent aux murs gris, quasiment vide comme une chapelle Ă  l'abandon avec son Christ au fond _ ce qui aurait pu n'ĂȘtre qu'abstraction devient Ă©change vif, passionnĂ©, charnel mĂȘme, portĂ© par des comĂ©diens dirigĂ©s par Lassalle avec une science trĂšs belle. Pas d'effets ici, pas de pose. Mais une sincĂ©ritĂ© profonde qui fait toucher au coeur des intimitĂ©s, des doutes, des contradictions. Qu'il s'agisse de Bernard Verley, lĂ©gat honnĂȘte et juste, missionnĂ© par le Pape mais aussi contraint par le pouvoir temporel Charles Quint de refuser aux Noirs, nouveaux esclaves, le statut d'hommes Ă  part entiĂšre qu'il accorde aux Indiens. Qu'il s'agisse de Lambert Wilson, Ă©tonnant Sepulveda, fin et complexe par-delĂ  ses discours abrupts d'ordre, de froide logique, de raison policĂ©e. Qu'il s'agisse, encore, de Jacques Weber, formidable Las Casas, d'une bouleversante humilitĂ©. Dos voĂ»tĂ©, bĂ©ret sur la tĂȘte, fatiguĂ© de trop d'horreurs accumulĂ©es mais toujours prĂȘt Ă  s'emporter, Ă  s' l'alternance des moments de violence le simulacre du meurtre d'un enfant indien devant ses parents et de tendresse pure Las Casas rĂ©confortant ces mĂȘmes Indiens dĂ©semparĂ©s, les phrases rĂ©sonnent avec une acuitĂ© stupĂ©fiante, dĂ©passant le cadre du XVIe siĂšcle. Ici, c'est le lĂ©gat _ comment soigner les Ăąmes en nĂ©gligeant les corps ? » _ ; lĂ , c'est Sepulvada Ă  propos des Indiens _ Ils ne rejettent pas le Christ ; c'est le Christ qui ne veut pas d'eux dans son royaume » _ ; plus loin, c'est Las Casas, Ă©mu de tout un peuple qui agonise au nom du Christ », qui rĂ©clame qu'on les considĂšre comme un miroir », avec d'autres yeux que nos yeux ordinaires ».Le passĂ© rejoint le prĂ©sent jusque dans le regard portĂ© sur l'inconnu, l'Ă©tranger. Les propos du colon » Nicolas Bonnefoy sont rĂ©vĂ©lateurs. On y retrouve tous les thĂšmes du racisme affirmĂ©, aujourd'hui comme hier, sous couvert de bon sens, au nom des rĂšgles Ă©conomiques et des Ă©changes inĂ©gaux. Un bon sens qui triomphe en partie, Ă  la fin de la piĂšce, laissant chacun en Ă©tat de choc. A commencer par les MEREUZEThéùtre de l'Atelier, Ă  Paris rens. Ed. Actes Sud/Papiers, 66 p., 58 F. La Controverse de Valladolid est un livre dans lequel Jean-Claude CarriĂšre parle de la situation des indiens d’AmĂ©rique en 1550. A l’époque, un grand dĂ©bat avait eu lieu afin de savoir si les indiens Ă©taient au mĂȘme niveau que la race humaine ou est-ce qu’ils Ă©taient des ĂȘtres infĂ©rieurs. Ce dĂ©bat fait suite au massacre important des indiens d’AmĂ©rique que les Espagnols avaient effectuĂ© Ă  l’époque. Les Ă©vĂ©nements contĂ©s dans La Controverse de Valladolid se dĂ©roulent dans un couvent. Dans une piĂšce, certaines personnes ont Ă©tĂ© rĂ©unies pour dĂ©battre de la situation et du statut qu’il faut donner aux indiens d’AmĂ©rique. On retrouve le frĂšre dominicain BartolomĂ© de Las Casas ainsi que l’historien et thĂ©ologien Juan GinĂšs de SĂ©pulvĂ©da. D’autres personnalitĂ©s importantes comme le lĂ©gat du pape, envoyĂ© de Rome, et le supĂ©rieur du couvent sont prĂ©sentes. Il y’a deux camps. Celui de ceux qui considĂšrent que les indiens d’AmĂ©rique ont une Ăąme et celui de ceux qui soutiennent que les indiens d’AmĂ©rique sont infĂ©rieurs Ă  la race humaine. Il est Ă  noter que cette rencontre a eu lieu Ă  la demande de Charles Quint, qui Ă©tait Ă  l’époque l’empereur des deux mondes, et du Pape Jules III. Le frĂšre dominicain BartolomĂ© de Las Casas dĂ©fend la thĂ©orie selon laquelle les indiens d’AmĂ©rique Ă©taient des crĂ©atures de Dieu. Selon lui, ce sont des ĂȘtres comme les espagnols et possĂšdent des Ăąmes comme tous les ĂȘtres humains. De l’autre cĂŽtĂ©, l’historien et thĂ©ologien Juan GinĂšs de SĂ©pulvĂ©da n’est pas du tout de cet avis. Selon lui, les indiens d’AmĂ©rique ne sont pas des descendants d’Adam et Eve. Il avait mĂȘme Ă©crit un livre oĂč il dĂ©fend sa position. La publication de ce livre dĂ©pend de l’issue du dĂ©bat de la controverse. En effet, si Ă  la fin de la rĂ©union, les indiens d’AmĂ©rique ne sont pas considĂ©rĂ©s comme des enfants de Dieu, le livre sera publiĂ©. Dans le cas contraire, il ne pourra pas ĂȘtre publiĂ©. Dans la Controverse de Valladolid, chacun des participants prend la parole pour dĂ©fendre sa position. C’est Las casas qui intervient le premier. Il parle de la situation des indiens d’AmĂ©rique aprĂšs la colonisation de leurs terres par les espagnols. Il Ă©voque le mauvais traitement qui leur est infligĂ© par les colons. D’aprĂšs ce qu’il a vu, beaucoup d’atrocitĂ©s sont commises sur le peuple amĂ©rindien. Vient le tour de SepĂčlveda qui dĂ©fend sa position contre les indiens d’AmĂ©rique. Dans son discours, il affirme que ces indiens sont des crĂ©atures que Dieu ne reconnaĂźt pas. Pour lui, s’il y’a la guerre, c’est uniquement par la volontĂ© de Dieu. Donc Ă  ses yeux, il s’agit d’une lutte lĂ©gitime. Les deux personnages ont donc soutenu des thĂšses opposĂ©es. Les arguments Ă©voquĂ©s par l’un rĂ©futent les arguments de l’autre. Un fait intĂ©ressant dans ce livre est qu’on retrouve une analyse vraiment approfondie de certains thĂšmes phares. Les indiens Ă©tant au centre de cette controverse, tout ce qui leur tourne autour est analysĂ©. On dĂ©bat de leurs religions, des dieux qu’ils adorent. On aborde aussi leurs potentialitĂ©s artistiques, les types de maisons dans lesquels ils vivent. C’est en quelque sorte une autre maniĂšre de dĂ©couvrir les indiens d’AmĂ©rique Ă  travers le livre de Jean Claude CarriĂšre. Ceci permet Ă  tout le monde de se faire une idĂ©e sur ce peuple un peu mal connu. Si les deux antagonistes avaient des avis diffĂ©rents, ils s’entendaient au moins sur un fait toutes les Ăąmes doivent ĂȘtre sauvĂ©es. Le salut des Ăąmes Ă©tait trĂšs important et primordial aussi bien pour Las Casas que SĂ©pulvĂ©da. Un moment important de la controverse est celui oĂč des indiens sont introduits dans la piĂšce. Ils sont au nombre de quatre. On retrouve une famille de trois personnes le pĂšre, la mĂšre et l’enfant et un jongleur. Ils sont examinĂ©s sous toutes les coutures. On les fait passer par diffĂ©rents tests. Comme s’ils Ă©taient des animaux, on les sent et on les touche . Il est demandĂ© au jongleur de jongler. Des bouffons sont mĂȘme introduits dans la piĂšce afin de voir quel est le degrĂ© d’humour de ces ĂȘtres. Durant tout les temps que les quatre indiens sont prĂ©sents dans la piĂšce, on a cherchĂ© Ă  voir s’ils ressemblaient vĂ©ritablement aux ĂȘtres humains. La dĂ©cision devait revenir au lĂ©gat du Pape. C’est lui qui devait juger si oui ou non les indiens d’AmĂ©rique Ă©taient des enfants de Dieu. Il a Ă©tĂ© envoyĂ© uniquement pour ce but. Les arguments de Las Casas et de SepĂčlveda sont Ă©tudiĂ©s par le lĂ©gat du Pape. L’intervention des indiens d’AmĂ©rique au cours de la controverse, permit au lĂ©gat du Pape de se faire une idĂ©e sur la maniĂšre dont ces indiens vivent. Avant que le lĂ©gat du Pape ne prenne une dĂ©cision, il a Ă©coutĂ© les deux partis. Las Casas ayant Ă©tĂ© lui en Inde a pu donner des exemples de ce qui se passait rĂ©ellement en Inde. Exemples Ă  l’appui, il a montrĂ© de maniĂšre trĂšs rĂ©elle, les atrocitĂ©s commises sur le peuple des indiens. Il a rĂ©ussi Ă  dĂ©mystifier les diffĂ©rentes rumeurs que les gens balançaient sur le peuple indien sans qu’ils ne se soient rendus une seule fois en Inde. SĂ©pulvĂ©da quant Ă  lui, n’ayant pas des exemples concrets s’appuie sur la force qu’il avait d’argumenter et de faire de la rhĂ©torique. TrĂšs calme, il dĂ©fendait sa position. L’un de ses arguments les plus poignants est celui oĂč il montra que les indiens Ă©taient des sauvages parce qu’ils faisaient des sacrifices humains. Si SĂ©pulvĂ©da Ă©tait trĂšs calme et menait de façon posĂ©e son argumentation, Las Casas lui s’emportait de temps en temps. Il coupait parfois la parole Ă  SĂ©pulvĂ©da pour donner des contre-exemples. Durant la controverse, deux styles trĂšs diffĂ©rents se sont opposĂ©s. Finalement, le lĂ©gat du Pape donna sa dĂ©cision. Au nom du Pape ainsi que celui de toute l’Eglise, il dĂ©clara que les indiens Ă©taient des crĂ©atures divines qui possĂ©daient une Ăąme. Ainsi, il est du mĂȘme avis que BartolomĂ© de Las Casas. Les indiens doivent alors ĂȘtre mieux traitĂ©s et leurs conditions doivent s’amĂ©liorer. Mais le lĂ©gat du Pape sait aussi que cette dĂ©cision aura d’énormes rĂ©percussions sur le plan Ă©conomique. En effet, les indiens reprĂ©sentaient pour le peuple espagnol une main d’Ɠuvre intĂ©ressante et peu coĂ»teuse. Vu que les indiens ne peuvent plus ĂȘtre rĂ©duits en esclavage, lĂ© lĂ©gat du pape demande alors Ă  ce que les colons utilisent les esclaves africains. Les africains Ă©taient considĂ©rĂ©s comme ayant moins d’humanitĂ© que les indiens. Ceci permettra aux colons d’avoir toujours une main-d’Ɠuvre Ă  exploiter. Las Casas n’était pas de cet avis. Mais lorsqu’il voulut intervenir une fois encore, on lui signifia que ce n’était pas le sujet de la controverse de Valladolid.

la controverse de valladolid film streaming