Monconjoint fume du cannabis de façon chronique depuis de nombreuses années. Il ne souhaite pas arrêter, il diminuera un jour. Lorsqu'il fume son comportement " absent" me dérange. de plus comme sa consommation est importante, souvent matinal, j'interprète cela comme un mal être et cela m'angoisse quotidiennement. Jene voulais pas rentrer chez moi avant d’avoir tout évacué. J’ai pensé à courir mais je n’étais pas du tout habillée pour alors je me suis mise à marcher. Je pense que j’ai marché 4 bonnes heures avant de me remettre en route pour la maison. Là, j’étais prête pour discuter avec mon mec." Quand Rebecca rentre, elle n’a Voiciquelques conseils pour que vos pets sentent moins fort : 1. Mangez beaucoup de fruits et de légumes. 2. Évitez autant que possible de manger des aliments transformés. 3. Évitez de manger de la viande, car elle est souvent plus riche en graisses et nécessite plus de temps à être digérée par votre organisme. 4. Jesuis pas pieuse , mais je suis Müslim C tt ce que je sais Et moi aussi maintenant si ces questions te heurtent, je peux le comprendre, mais de là à Menu. Accueil. Forums. Nouveaux messages. En ce moment. Nouveaux messages Nouveaux messages de profil. Connexion S'inscrire. Quoi de neuf . Nouveaux messages. Menu Jesuis tombée amoureuse d'un alcoolique il y a deux ans, lui aussi est l'homme le plus merveilleux quand il n'a pas bu, mais quand il bois c'est difficile, j'avoue avoir besoin d'aide, je ne sais plus quoi faire. Il va au réunion AA depuis 2 semaines, j'ai décider de l'accompagner au réunion ouverte.Un livre est sorti d'un grand journaliste qui après une Cesderniers mois n'ont pas été de tout repos pour Jean-Marie Bigard. L'humoriste de 68 ans s'est distingué par des sorties médiatiques parfois virulentes et son côté anti-vax et anti-pass 1604/2007 à 08:17. Je ne supporte plus mon copain, je n'ai rien à lui reprocher il n'a rien fait de mal mais j'en peux plus. Il est ennuyeux, jamais un rire, rien. Au début c'était neuf, il avait l'air gentil, et je me disait à 34 ans avec l'age qui avance l'horloge biologique, il était temps de trouver une personne stable pour fonder KmiSWdW. Après avoir terminé Vernon subutex », elle voulait écrire sur l'addiction et les femmes. MeToo est passé par là. Impossible, pour l'auteure de King Kong Théorie », de ne pas s'en emparer. Mais Virginie Despentes n'est jamais là où on l'attend. Dans Cher connard » éd. Grasset, roman épistolaire, elle se glisse dans la peau d'un trio infernal un auteur harceleur, une jeune fille harcelée, une actrice indomptable. Au travers de leur correspondance, Despentes ouvre grands les yeux sur son époque. L'addiction à la drogue, à l'alcool, aux écrans. Les injonctions faites aux femmes. Et le féminisme, dont elle donne une vision personnelle et libératrice. Intransigeante et tendre, percutante et drôle, toujours empathique, Virginie Despentes prouve, encore une fois, que la patronne, c'est elle. Lire aussi >> Les livres féministes à relire d’urgence !ELLE. Cher connard », ce titre s’est imposé vite ? VIRGINIE DESPENTES. C'était mon titre de travail. Olivier Nora, mon éditeur, a dit banco. Ça n'annonce pas réellement ce qu'est le livre, mais c'était de loin le titre le plus rigolo. ELLE. Il évoque l’idée d’une correspondance… Oui, et le ton que l'on peut avoir les uns avec les autres sur Internet. Et pas que sur Internet. Je trouve que le Covid nous a rendus encore plus agressifs. Je voulais un livre qui ne soit pas une insulte à l'intelligence, mais qui fasse du bien. Je me pose toujours la question de savoir quelle lectrice je suis. En ce moment, j'ai besoin de réconcilier, d'apaiser… L'une des fonctions que peut avoir le roman, c'est la possibilité de regarder le monde dans un espace protégé, où l'on peut réfléchir, réorganiser les choses. Un lieu où reprendre des forces. ELLE. Dans Vernon subutex », comme dans Cher connard », vous vous glissez dans la peau de personnages très éloignés de vous… Une des expériences géniales de la littérature, c'est d'entrer en télépathie avec ceux qui vous sont étrangers je ne suis pas d'accord, mais j'y vais quand même, je me sens capable d'essayer de faire l'effort de penser comme des gens qui ne me ressemblent pas. ELLE. Quand vous vous mettez dans la tête d’Oscar, écrivain accusé de harcèlement sexuel par une jeune attachée de presse qui tient un blog féministe, vous savez comment le rendre audible ? Je sais qu'il sera compliqué de le rendre sympathique, parce que c'est le personnage masculin qui a déconné. Mais je sais qu'il m'est sympathique parce qu'il est écrivain, qu'on vient du même endroit, qu'il m'arrive aussi de me prendre des grosses trempes publiques sur Internet. Je sais aussi que, dans ma vie, il y a des moments où je n'ai pas été correcte avec les gens. Et puis je trouve ça super intéressant, en tant qu'auteure, de pouvoir être un mec, de pouvoir faire sa transition dans le texte. Il y a beaucoup de moi dans chacun de mes trois personnages. Ça vient aussi d'Internet, le fait de lire plein de points de vue, tout le temps. Ce n'est plus de la schizophrénie, c'est de la foulophrénie » ! Et, avec l'âge, je ne sais plus exactement ce que j'en pense je pense ça et son contraire, et encore autre chose. ELLE. C'est pour ça que vous prenez peu la parole ? Si je répondais à toutes les sollicitations, j'y passerais tout mon temps. Et, quand je dis quelque chose, je suis un peu dépassée par l'ampleur que ça prend. C'est comme une arme lourde. Je ne m'en plains pas, mais je préfère garder ça pour les romans. ©Bettina PittalugaELLE. Quelle est votre position sur MeToo ? J'ai trouvé que c'était super important ! Une déferlante internationale en temps réel, je n'avais jamais vécu ça. Il y avait quelque chose d'accablant, au début, à prendre conscience de tant de douleurs jusqu'alors non exprimées. Je me doutais qu'on n'était pas que quelques-unes à avoir été agressées, dans nos vies, mais, là, c'était comme un raz de marée, et partout, dans tous les milieux, tous les âges. Et, en même temps, il y avait une vraie sensation de force, parce qu'on était des millions… Ça sonne ! Je crois que c'est une première étape. Des jeunes gens, une fois pour toutes, ont entendu que certaines choses étaient inacceptables et que la meilleure des solutions n'était pas de se taire. ELLE. Vous ne redoutez pas un retour de bâton ? Il est déjà là. Mais ce que ça soulève comme chape de plomb… Le problème, c'est qu'une moitié de l'humanité n'est pas du tout préparée à répondre. Le féminisme, c'est récent. La sexualité reste un truc qui appartient aux hommes. Aux femmes, il y a un milliard de problèmes qui se posent ne pas savoir comment dire non, et, si tu dis oui, toutes les conséquences… Comment tu vas être jugée, s'il le dit, s'il y a des photos, si on tombe enceinte. Donc, soit tu renonces à l'hétérosexualité, soit il faut la vivre autrement. On ne peut pas y arriver ensemble si l'une des deux parties est à ce point handicapée. ELLE. Dans votre livre, il n’y a pas de sexe, on ne se touche pas. C’est l’époque ? Non, il y a de l'amitié, une amitié romantique, où la complicité est de plus en plus forte. Dans ma vie, ça fait longtemps que je n'ai plus d'histoires d'amour, de couple, avec des garçons. ELLE. Vous n’y reviendrez plus ? Je ne pense pas. Par contre, j'ai des amitiés romantiques avec des hommes sans qui ma vie serait différente. ELLE. La fluidité », en vogue chez les jeunes, se fraie un chemin chez des femmes plus mûres qui veulent reconsidérer » leur situation… Jusqu'à il y a très peu de temps, on ne parlait jamais de l'option lesbienne. Je l'ai dit plein de fois, ça vaut le coup d'essayer. Moi, ça m'a vraiment réussi. ELLE. Vous dites qu’une fille banale peut devenir Sharon Stone sur le marché lesbien. Vraiment ? Moi, sur le marché hétéro, encore plus maintenant, je ne vaux rien. Sur le marché lesbien, c'est incomparable. ELLE. Un couple reste un couple, être lesbienne n’affranchit pas des regards ? Si, quand même. C'est s'affranchir d'un truc super important, notamment dans ma tranche d'âge. Toute notre vie, on nous a dit que ce qui comptait c'était comment les hommes nous voyaient. Or, une fois qu'on fait un pas de côté… On n'attend pas les mêmes choses que ce que les mecs attendent des femmes, du coup, c'est moins normé aussi. Et puis il y a des questions importantes qui changent qui doit gagner plus d'argent ? Qui doit faire plaisir aux beaux-parents ? Ça n'annule pas tous les problèmes, un couple reste un couple, mais plein de choses prédéfinies se libèrent. Et puis faut pas se leurrer l'hétérosexualité, vue de notre côté de l'humanité, c'est pas génial. On n'est pas les grandes gagnantes. On est quand même des galériennes. ELLE. Rebecca, actrice rebelle, la cinquantaine, se sent humiliée de subir les sempiternelles injonctions interdit de vieillir, interdit d’être grosse… Le regard de la société n’a pas évolué là-dessus ? Pour une comédienne, je pense que c'est le tabou. Vieillir, tu n'y peux rien. Mais, grossir, y a un côté arrange-toi comme tu veux, faut pas que ça t'arrive, jamais » ! Maintenant, on n'a plus seulement honte d'être grosse, on a honte d'avoir honte d'être grosse. Heureusement, il me semble que les jeunes filles vivent leurs corps différemment. ELLE. Les modèles changent, aussi… Moi, j'ai grandi dans un monde où il n'y avait pas de grosses. La première fille un peu en chair que j'ai vue sur scène, c'était Queen Latifah. Je me dis, comme Rebecca, il se passe des choses historiques extraordinaires autour de moi, et la vérité de mon désespoir ce matin c'est que je me suis pesée. Et je trouve ça fou qu'à mon âge, étant qui je suis, ça me touche à ce point. ELLE. Rebecca a l’air inspirée de Béatrice Dalle… De Béatrice Dalle et de Lydia Lunch, une autre de mes amies proches. Une fille hétérosexuelle qui se tient mal. J'ai eu beaucoup de copines comme ça. Des délurées, des grandes gueules, des super jolies filles, mais qui n'étaient pas des bons sujets. Ni de la féminité, ni du féminisme. ELLE. Vous dites Le succès social, ça rend con, je n’ai pas vu tellement de monde que ça rend heureux. » C'est vrai. Je me pose la question de ne pas écrire ce qui serait évident que j'écrive. De ne pas trop chercher les compliments. L'embourgeoisement, ça ne fait pas peur parce que personne n'est mort de s'embourgeoiser. Ce qui compte, c'est d'être sincère. ELLE. Vous dites aussi qu’avant on voulait être détesté par les cons et qu’aujourd’hui on veut être aimé même par les cons ! Et puis on attend de n'importe quel artiste qu'il puisse plaire à tout le monde aux enfants, aux personnes âgées, comme si chaque artiste devait être le plus consensuel possible, alors qu'en vérité l'art est quelque chose qui pose des problèmes, dans le bon terme ou pas. Les artistes ne sont pas des publicistes. ELLE. L'artiste underground n’existe plus ? L'artiste maudit est déconsidéré, c'est un loser, un raté, qui n'a plus rien de magnifique. Si on rallie beaucoup de monde, c'est incontestable, on vaut quelque chose. Même si ce qu'on fait est objectivement de la merde. ELLE. Sur les réseaux sociaux, on rêve de likes mais on obtient le plus souvent des injures, jusqu’à, comme Zoé, ne plus faire la différence entre le monde réel et le monde virtuel… Sur les réseaux sociaux, des jeunes gens se prennent des raclées extraordinaires, et on fait comme s'il suffisait qu'ils éteignent leur ordinateur pour qu'ils aillent mieux. Moi, j'ai l'impression qu'on ne sait pas comment les protéger et qu'on est très démunis quand ça leur arrive. J'ai déjà été insultée sur Internet et je sais combien c'est violent. Alors, si tu es toute petite, un peu isolée et qu'on te dit que ce n'est pas grave, que ce n'est pas une vraie agression, ça peut faire beaucoup de dégâts. ELLE. Mais, Internet, c’est aussi l’endroit où Zoé peut s’exprimer directement, non ? Et trouver des gens qui l'écoutent. MeToo n'aurait pas été envisageable sans Internet, c'est aussi un miracle, cette Toile ! ELLE. Selon vous, Internet est plus dangereux pour les filles ? Je vois très peu de filles se regrouper pour harceler un mec jusqu'à le pousser au suicide. Je vois aussi qu'en France les féministes sont attaquées comme nulle part ailleurs dans le monde. J'ai l'impression qu'il existe des brigades, des gardes de veille, des gars organisés pour faire des raids, il faudrait faire une enquête. ELLE. Comment se protéger ? Le meilleur conseil que je pourrais donner à une meuf, c'est de ne jamais prendre un pseudonyme féminin. Moi, sur Internet, je ne veux pas être une femme. C'est violent, comme affirmation, mais ça évite pas mal d'emmerdements. ELLE. Quel a été votre cheminement féministe ? Je pense que je n'ai pas beaucoup évolué, je relis Audre Lorde, Monique Wittig, je suis une vieille féministe. Mais je lis aussi beaucoup ce qu'écrivent les jeunes filles, et ça m'intéresse, comme ça m'intéresse de prendre Rebecca Latté comme personnage et comme sujet inconvenable du féminisme. Car, parfois, j'ai l'impression que beaucoup de discours d'aujourd'hui, et, attention, je ne les jette pas, sont un féminisme de femmes dignes et irréprochables. Et c'est un problème qu'on a déjà en tant que femmes, de chercher tout le temps à être respectées. Il faut faire un tas d'efforts, dans sa sexualité, dans son travail, dans sa maternité, et, à la moindre connerie, tout peut vous être retiré. Alors, passer d'une grille où il faut tout le temps être première de la classe à une autre dans laquelle on est soumise au jugement en permanence, il y a un truc qui ne va pas. ©Bettina PittalugaELLE. Le féminisme idéal, ce serait quoi ? Celui qui s'intéresse aussi aux meufs à la con, celles qui sont bourrées, les moches, les mauvaises mères, celles qui se conduisent mal, qui couchent avec les producteurs parce qu'elles veulent un rôle… C'est ce qui m'a fait réfléchir dans le procès Johnny Depp contre Amber Heard. Amber Heard, je m'en fiche, elle ne sera jamais ma copine, mais elle n'est pas une bonne meuf, et, en cela, c'est un sujet du féminisme. S'il faut être juste assez délurée, mais pas trop, on passe d'une oppression à une autre. Dans le féminisme, on n'est pas obligées d'être aussi agressives les unes avec les autres ! ELLE. La sororité serait une utopie ? Il me semble que les filles qui ont vingt ou trente ans de moins que moi sont capables de se reconnaître les unes les autres comme des sujets à part entière. ELLE. Et c’est nouveau ? Le féminisme a toujours été hyper violent en France comme aux États-Unis, on l'oublie car on raconte très peu l'histoire du féminisme. Plus de fêtes et moins d'embrouilles, ça nous ferait pas de mal ! Je trouve fou qu'il n'existe pas dans chaque grande ville un festival féministe. Pour faire des trucs cool, pas pour exacerber nos divisions autour d'une énième table ronde entre les anti et les pro-trans ! Le 8 mars est devenu une super belle manifestation, mais ce n'est pas la gay pride. On manque encore de festivité et de fierté. Faudrait un peu plus rigoler ! ELLE. Mais de quoi ? Prenez l'avortement. Dès qu'on en parle, on tombe tout de suite dans le truc excusez-nous d'avoir ce droit ». On sait que c'est très grave d'avorter, jamais on ne l'utilisera sans souffrir ! Et si on jouissait plutôt de ce bon droit sans s'excuser ? Si certaines veulent raconter leur parcours douloureux, on les respecte, mais, si d'autres veulent raconter qu'elles ont avorté en rigolant et que le lendemain elles n'y pensaient plus, qu'on leur foute la paix. On manque de pride ! Je trouve aussi que les filles de mon âge ne disent pas assez que ne pas avoir d'enfants c'est vachement bien. ELLE. Cette question des enfants, on vous la pose souvent ? Plus à l'âge que j'ai ! Aujourd'hui, je découvre ce que c'est que d'être une femme de 53 ans. Il faudrait trouver les mots pour décrire ce qu'on devient passé 50 ans, c'est comme si plein de choses t'étaient naturellement enlevées, qu'on ne t'attendait plus de la même façon dans la séduction, comme si tu n'existais plus. Mais c'est aussi une liberté nouvelle. Je pense que la génération des femmes de mon âge va inventer des choses, de représentation, de refus et d'affirmation de désir. ELLE. Le problème de Rebecca n’est d’ailleurs pas d’être moins désirée, mais de ne plus désirer… C'est vrai pour beaucoup d'entre nous, et je ne parle pas seulement de libido ou d'amour. Pas mal de filles hétérotes » autour de moi croient moins aux choses, elles ont moins d'enthousiasme. Et c'est grave. Car le plus intéressant dans la vie, c'est d'être désirant, et, si ce désir est frustré après, ce n'est pas si grave. ELLE. Croyez-vous que l’édition a fait son MeToo ? Non ! Si j'ai eu cette idée d'Oscar, un jeune auteur à succès qui déconne, ce n'est pas par hasard. C'est un truc que j'ai réalisé avec MeToo, que je n'étais pas seule dans mon cas, jeune fille arrivant toute seule en ville, à 24 ans avec Baise-moi ». N'importe quelle fille dans l'édition a connu les dîners à la con, les propositions débiles et déplacées. Mais il me semble que c'est un peu moins violent que dans d'autres milieux. La première chose qu'on demande à un auteur n'est pas d'être obéissant, alors que dans le cinéma, par exemple, la soumission au pouvoir est quelque chose de reconnu comme une grande qualité. Un auteur, même une femme, on supporte qu'il pose problème ! ELLE. Considérez-vous Cher connard » comme un livre militant, contre les addictions ? Je trouve que, dans une vie, c'est intéressant de réfléchir en temps réel. De se demander, au fur et à mesure de ce qu'on est en train de faire, si ce qui était bien pour soi l'année d'avant, festif par exemple, l'est toujours six mois après. Le problème de l'addiction, à la drogue, au shit, à la cocaïne, à l'alcool, à la pornographie pour les garçons, c'est qu'on peut mettre des années à se rendre compte qu'on vit beaucoup mieux sans. Si je devais parler à des jeunes gens, c'est ce que je leur dirais réfléchissez toujours en temps réel à ce que les drogues vous apportent et à ce qu'elles vous coûtent. Moi-même, qui ai été très curieuse et demandeuse de toutes les drogues, je crois que j'aurais bien aimé qu'on me pose cette question. ELLE. Quand avez-vous arrêté les drogues ? J'ai arrêté de boire à 30 ans, et ça a été l'un des trucs les plus importants de ma vie. J'ai continué à fumer énormément d'herbe, j'ai rebu dix-sept ans plus tard, et aujourd'hui je ne prends plus rien depuis des années. J'ai commencé à boire petite. L'alcool était un truc complètement normal, j'aurais bu de toute façon, et j'ai aimé le faire, mais, si on m'avait dit tu n'es pas obligée de te droguer toute ta vie, il y a des solutions », j'aurais gagné du temps. ELLE. Quelles sont les relations, pour vous, entre l’alcool et l’écriture ? J'ai arrêté de boire tôt, je savais qu'Iggy Pop avait arrêté, et je me disais que si Iggy Pop l'avait fait, ça ne devait pas être si con. Et je savais que si je ne m'arrêtais pas, je ne pourrais plus écrire. ELLE. Vous dites aussi qu’on peut être transgressif, refuser un destin écrit par d’autres… En faisant autre chose que de se détruire ! Il y a plein d'autres manières de dire non que de se droguer. C'est toujours intéressant d'étudier le discours qu'on tient aux jeunes. J'ai écrit King Kong Théorie » en 2006 parce que plus personne ne parlait de féminisme aux jeunes filles. Et, aujourd'hui, plein de jeunes garçons viennent me parler de King Kong Théorie », ça c'est nouveau, et c'est dingue. Les Forums de discussion Forums pour l'entourage Souffrir dans son couple à cause du cannabis Forums pour l'entourage Par Profil supprimé Posté le 19/03/2014 à 10h09 101 réponses Profil supprimé - 24/05/2016 à 10h48 Merci à toutes pour vos messages et encouragements Lyaya, le droit social est passionnant, il fait partie de ce que je traite à 80 % ! bonne continuation votre indépendance financière est primordiale vis à vis de lui et pour ma part il sait que je suis "libre" financièrement, ce sont mes enfants qui me retiennent enfin je me convaincs que c'est ça l'aîné bientôt 11 ans a parfaitement compris la situation et en souffre autant que moi, le cadet encore un peu jeune et plus naïf d'un caractère plus docile aussi reste très attaché à la cellule familiale papa maman enfants sous le même toit... voilà ce qui me retient, mes fils les protéger de la douleur d'être séparé de leur père, alors je les prépare jour après jour, je me prépare ... jour après jour. merci à toutes Profil supprimé - 01/06/2016 à 09h38 Bonjour, Mon conjoint fume du cannabis de façon chronique depuis de nombreuses années. Il ne souhaite pas arrêter, il diminuera un jour…. Lorsqu'il fume son comportement " absent" me dérange. de plus comme sa consommation est importante, souvent matinal, j'interprète cela comme un mal être et cela m'angoisse quotidiennement. Tous ses amis fument énormément. Les quelques fois où il ne fume pas je le trouve plus impatient et plus agressif. Il est dans le déni complet, sa consommation ne le dérange pas et cela a été la source de nombreuses disputes. Je pense que lorsque le couple présente un problème récurrent de ce style la relation est destructrice. Ca n'est pas à moi de lui dicter sa conduite, d'autant qu'il ne veut pas arrêter, et ça n'est pas moi qui l'aidera dans son mal être. le combat est perdu d'avance s'il ne se remet pas en cause. Il n'est pas prêt a arrêter de fumer, il me l'a dit, la situation est clair et les conflits ne feront que s'aggraver et je risque d'en laisser des plumes. C'est pour ça que je réfléchie sérieusement à rompre Aucunement pour faire du chantage affectif. Je ne suis pas la bonne personne pour l'aider ça n'est pas le moment et pas à moi de le faire. la relation me fait souffrir et son mal être m'angoisse. Nous avons le choix de quitter une situation qui ne nous convient pas ou qui nous nuit. Si nous connaissons nos limites, si nous nous respectons, nous savons qu'un avenir plus épanouissant est possible. Si nous restons cela signifie que nous acceptons une situation qui nous fait souffrir et nous restons car nous avons l'impression que c'est ce que nous méritons. Il suffit de retrouver l'estime de soi perdu pour reconnaitre l'évidence personne ne mérite de souffrir dans une relation et nous avons tous le choix d'assumer nos valeurs. Profil supprimé - 22/06/2016 à 02h31 Bonsoir à tous, Je me trouve un peu ridicule d'écrire après avoir lu tous ces témoignages de femmes qui vivent des choses bien pire que moi. J'ai 32 ans et je suis avec un "homme" gamin de 30ans qui fume depuis ses 15 ans. Nous avons emménagé ensemble en septembre, cela fait 2ans que nous sommes ensemble et je n'ai découvert son addiction que le 1er janvier de cette année. Heureusement nous n'avont pas d'enfants. Je ne connais pas sa consomation, je ne sais pas si elle est quotidienne ou pas, il élude toujours le sujet. Depuis que j'ai découvert les 4 mégots dans le cendrier le 1er janvier il ne fait que mentir à ce sujet. Il me dit qu'il va arrêter, mais je retrouve toujours des mégots ou des sachets d'herbe dans ses chaussettes... Il s'enerve contre moi, disant que j'imagine des choses. Il est agressif peu envers moi, mais plus envers les autres, il est parano, notemment en voiture... Les mêmes symptômes que ceux précédemment cités. Il n'avait pas non plus rendu son ancien appartement, donc il paye aussi son loyer, du coup il est fort dans le rouge. Je vois une psychologue depuis longtemps, en qui j'ai confiance, qui l'a rencontré et m'a dit que c'était malgré tout quelqu'un de bien... Effectivement il n'a pas un mauvais fond. En dehors de ça c'est quelqu'un de bien. Bon ne fiche pas grand chose à la maison non plus, mais travaille beaucoup. Je n'ai jamais connu ce milieu et ça me rend malade, j'ai l"impression de ne plus savoir qui il est. Là je l'ai surpris entrain de fumer encore une fois, il ne fume que lorsqu'il me croit endormie et je ne le supporte pas! J'ai l'impression qu'il ne va jamais s'arrêter. Je ne veut pas d'une vie avec un drogué, qui est dans le déni qui plus est. Je suis désolée de la longueur du message et je sais que la décision de rester ou partir n'appartient qu'a moi, mais je me pose beaucoup de questions et c'est la première fois que j'ose le partager avec des personnes qui vivent plus ou moins la même situation, même si mon parcours est plus soft J'ai peur qu'avec le temps la situation ne s'aggrave et ne dégénère. Je n'ai pas envie d'attendre vainement qu'il se décide à arrêter pour pouvoir fonder une famille. Allez je m'arrête là, je n'attends pas de réponse miracle, j'avais juste besoin d'en parler enfin et peut être avoir quelques avis. Merci d'avance Profil supprimé - 23/06/2016 à 21h07 Bonsoir à tous, Pour la 1 ère fois je me lance à raconter un petit bout de ma vie, je pleure déjà. Voilà j'ai 34 ans, mon mari 39, ensemble depuis 13 ans, 4 enfant, il fume depuis ses 14/15 ans, depuis à peu prés 5/6 ans il fume 20 à 25 joints par nuit et bien sûr dort toute la journée . Aujourd'hui je suis épuisée, fatiguée, limite en dépression, j'ai l'impression de me battre pour quelque chose qui ne changera jamais . Il ne sort plus mais alors plus du tout, ne descend mm plus la poubelle, ne décharge mm pas la voiture, nous sommes 6 et j'habite au 5 ème sans ascenseur. Il me traite comme de la merde, m'insulte à quelque fois des excès de violence, il tape dans les portes ou jette des choses sur les murs, m'a frappé 1 fois lorsque j''était enceinte de 2 mois. Il n'à pas recommencer je lui ai dit que si il recommence j'avertirai son oncle et ses cousins. Je l'ai quand mm dit à 1 de ses cousins, il me rend visite de temps en temps, et a 1 de mes cousins, après je ne raconte pas ma vie à personne, toute sa famille le critique, moi je le défend tout le temps, je suis peux être conne mais je l'aime énormément, et je n'ai pas envie de le perdre. En 13 ans nous ne sommes jamais sorties ensembles, jamais de vacances, il me dit tu peux partir toute seule avec les gosses, wé super !!! Bon c'est vrai que j'ai de la chance d'avoir de la famille un peu partout en france et que quand je sature je pars 3/4 jours mais pas plus, je n'y arrive pas. J'ai toujours espoir qu'il change, je ne sais mm pas si je suis heureuse ou malheureuse, il ne me dit pratiquement plus qu'il m'aime, chaque fois je lui dit tu ne fait jamais rien avec moi, tu as honte de moi !!! il me dit n'importe quoi mais je sors pas, voilà. Sinon je suis bien évidemment une parano, mito et j'en passe .. Par contre dés que je veux quelque chose une fringue ou une connerie, ou aller au spa avec mes copines c'est le 1 er à me faire plaisir et il garde les enfants. Je n'ai pas envie de le quitter, je garde espoir, je pense que sa viens de son enfance, il à perdu sa grand-mère qu'il adoré et ensuite son père qu'il à du enterré tout seul, je sais que sa à était très dur pour lui, et il à était rejeté par sa famille maternel vue qu'il voyait son père et sa grand - mère, ce sont les seules choses qu'il à bien voulu me raconter , sinon il se renferme sur lui mm, me dit tjs qu'il va bien alors que je vois bien que ce n'est pas vrai, mais je n'insiste pas sinon il s'énerve. Aujourd'hui il à vue un psy addictologue, il n'a pas voulu m'en parler, il m'a juste dit elle m'a poser des questions sur toi et les petits, c'est tout . J'aurai bien aimer en savoir plus, mais je suis trop curieuse. Je suis quand mm contente qu'il fasse les démarches et j'espère vraiment que sa lui fasse du bien, malgré qu'aujourd'hui je l'ai vue boulverser ne m'a pratiquement pas parlé et il est partit ce coucher quand nous sommes rentrés . J'ai aussi fait une demande pour partir de la région parisienne, je pense que c'est aussi l'environnement qui fait qu'il reste dans cette mer.., donc nous verrons bien, je garde espoir comme je l'ai tjs fait, et j'avance dans ma vie comme je peux. Bonne soirée tout le monde Profil supprimé - 12/07/2016 à 16h12 Bonjour, je lis tous ces témoignages et je vous rejoins dans ce que je vis. Je suis mariée à un homme qui consomme régulièrement de la marijuana. Je ne connais pas exactement la quantité mais je suppose qu'elle augmente petit à petit car son comportement change de plus en plus. Non seulement il se montre irritable, insultant, il ne fait rien dans la maison, il passe son temps sur son ordi, il devient sale,il n'assume rien financièrement je paie tout remboursement de prêt, factures, impôts, assurances etc mais en plus il tient des propos paranoïaques il m'accuse de vouloir le contrôler, lorsque je lui demande qui sont les gens qu'il côtoie des fumeurs évidemment, il me sort une fiche détaillée, il me ment, me cache ce qu'il fait en m'accusant de le surveiller. Il m'a dit récemment qu'il voulait être libre. Il a alterné les périodes" sans" mais chaque fois il a replongé et c'est de pire en pire. Je sais qu'il doit se sortir de cette addiction mais aujourd'hui il refuse d'envisager un réel sevrage. En fait il considère que je suis responsable car je ne lui apporte pas ce qu'il demande je ne suis pas assez présente, pas assez tendre, je ne m'intéresse pas à lui sauf que lorsque j'essaie de le faire soit je le surveille soit ça ne me regarde pas, je n'en fais pas assez dans la maison...Jusqu'à maintenant je pensais que j'exagérais la situation mais à la lecture de vos témoignages je me rends compte que je ne suis pas seule à vivre cela. Je sais que la solution ne peut venir que de lui. En fait il devra faire un choix entre "Mariejeanne" comme il dit et moi. A force de subir son comportement odieux mes sentiments sont bien émoussés et je serais bien incapable de faire une liste positive de qualités ou comportements le concernant. Et contrairement à encore très récemment je me vois très bien vivre sans lui. A m'avoir fait de nombreuses promesses qu'il n'a pas tenues je n'attends plus rien de lui si ce n'est qu'il ait enfin le courage de partir puisqu'il dit qu'il veut reprendre sa liberté et vivre comme bon lui semble. OUF! quel bien de pouvoir écrire et merci d'avoir eu la patience de me lire. Bonne fin de journée Profil supprimé - 14/07/2016 à 13h51 SAlut tout le monde, Idem ici, quand j'ai lu tous vos posts j'ai reçu comme un électrochoc. Je vis avec mon compagnon que depuis un peu plus d'un an et ce parce que nous avons une fille ensemble et c'est seulement en vivant avec lui et avec le temps que j'ai commencé à me poser des questions. En fait donc depuis le début je sais qu'il fume et j'ai voulu le quitter à cause de ça mais il a réussi à me convaincre que ce n'était rien, que c'était la même chose que boire son verre le soir. Quand je l'ai connu j'ai de suite su qu'il n'était pas bien car il fumait, buvait bcp seulement en compagnie de ses amis, il avait peu d'hygiène et sa maison n'en parlons pas, bref mais il m'a attiré car c'est qqun de très gentil et intéressant, très doux aussi et humain et j'ai cru naivement que je pourrais l'aider à remonter la pente. Je n'ai jamais voulu habiter avec lui car il fumait partout dans sa maison et je détestais ça et pour lui c'était hors de question d'arrêter de le faire pour moi par contre quand je suis tombée enceinte il l'a fait, enfin il fume mais à un autre étage et tout est bien barricadé. On a décidé de garder notre bébé et aucun de nous ne regrette au contraire, nous l'aimons infiniment et il a bcp changé depuis un an. En effet quand je l'ai connu il passait son temps devant le pc, jour et partie de la nuit car c'est un gros joueur également, il fumait partout et dès le matin quand il n'allait pas bosser, il a pris d'autres drogues mais ne le fait plus et a un coté raisonnable malgré tout, il s'occupe bien de notre fille mais voilà, après m'être persuadée que c'était pas si mal finalement je me rends compte que plein de choses ne vont pas. Déjà il n'a pas plus d'hygiène c'est parce que je lui demande de se laver qu'il le fait et encore souvent c'est qu'un jour sur deux tout au plus. Je m'occupe du ménage quasi entièrement, il descend les poubelles et fait la vaisselle de temps en temps quand il y pense ou que je lui demande. Il n'est pas contraire de m'aider mais comm tj il me dit qu'il n'y pense pas et que surtout il le fait pour moi car luis 'en fout que ce soit sale. Je m'occupe de notre fille d'un an + la maison + la paperasse et dieu sait qu'il y en a, il bosse pour le moment mais sinon peut avoir de longue période sans donc pas qu'il est débordé non plus. Alors comme je dis j'ai de la chance car il est gentil, s'occupe de sa fille et veut tj bien m'aider mais par contren'a aucune ambition, jamais envie de rien, si je le laissais faire il passerait bcp de temps devant son ordi, le soir je vais me coucher tot et lui vegete devant l'ordi jusque tard dans la nuit, moins tard quand il bosse, on passe rarement de soirée ensemble car il veut fumer et jouer, on n'a plus de rapport ou presque, le sexe l'intéresse pas en tout cas pas en couple, tous ses amis fument aussi ou sont alcooliques, il m'a tj prise pour une extra terrestre car pour lui tout le monde fume et que je dois être l'exception seulement pour moi c'est l'inverse, je ne connais aucun fumeur à part lui.. Aussi nous avons plein de choses à faire à la maison travaux et je dois m'occuper de tout sinon il ne le fait pas appeler, prendre rdv et pour les travaux qu'on peut faire je dois être derrière pour que ça avance un peu. J'avoue que personne autour de moi ne comprend dans le sens ou en effet il est vraiment "mou", il se lève tard le matin quand il est en congé et me laisse gérer alors qu'on a un bébé, si je lui demande il va m'aider mais je vois bien qu'il ne tient pas car il va dormir super tard bref. Il ne compte pas arrêter par contre reconnait qu'il fait ça pour ne pas penser mais ne veut pas gérer ses soucis autrement. Aussi j'ai remarqué que quand il n'a pas fumé il est plus irritable, le matin je ne dois presque pas lui parler, il dit que c'est moi qui l'énerve pourtant je trouve pas que je sois si pénible. Par contre quand il a fumé je le trouve tout gentil et il fait semblant de rien. je ne sais pas si c'est lié au cannabis. puis sa mémoire n'en parlons pas, il oublie bcp de choses... Et bon moi ce qui me dérange dans tout ça c'est que non je ne l'accepte pas comme il est je pensais y arriver mais je n'y arrive pas et il le sent, ne se sent pas aimer et donc est agressif par moment, on se dispute pour un rien, je ne supporte plus sa mauvaise humeur et le fait qu'il ne fasse rien de lui même sans compter l'absence de nos rapports, ce qui me pèse bcp et son manque d'hygiène. Le problème c'est que nous avons une fille et je ne veux pas le quitter. du coup je ne sais pas quoi faire.. enfin voilà pour mon témoignage.. Profil supprimé - 21/07/2016 à 22h38 Bonsoir, On vit toutes quasiment la même chose. Pour ma part, mon mari a arrêté de fumer, mais malheureusement ça ne se passe pas comme je l'aurais imaginé. Pour résumer, nous sommes mariés depuis 5 ans, j'ai 28 ans, lui 26. Je suis enceinte de 8 mois. Et il a arrêté de fumer il y a un peu plus de 2 mois. Avant, il fumait pas loin de 10 joints par jour, dès le réveil. En plus de ça il jouait au PMU donc dépensait tout son argent et le reste du mois je devais lui avancer il me rendait le mois suivant, si je refusais, je me faisais insulter de tous les noms, menaces, etc... donc pour avoir la paix on cède. Au quotidien sinon il ne participait à rien à la maison mais était relativement gentil avec moi, semblait amoureux, mignon etc .. Il y a 3 mois il se fait suspendre son permis à cause du cannabis donc il décide d'arrêter pour pouvoir le récupérer. Il s'éloigne de tous ses amis puisqu'ils fument tous, se rapproche de sa famille, se met dans la religion etc... Et tient très bien. Aucune "rechute". Sauf que depuis qu'il a arrêté moi je vis un cauchemar, je me fais insulter du matin au soir, pour rien bien évidemment, il critique tout... bref je suis la pire femme du monde. Au début je prenais sur moi, je savais que c'était lié au manque, mais 2 mois et demi plus tard?????? C'est comme s'il avait d'un coup changé son regard sur moi, comme si l'arrêt du cannabis l'avait rendu lucide sur le fait qu'il ne m'aime pas finalement, que je ne lui conviens pas, chose dont il n'avait pas conscience avant car tout le temps "à louest". Ou alors c'est encore le manque qui lui fait avoir ce comportement? Le pire, c'est qu'il n'est comme ça qu'avec moi, avec les autres il est agréable. Aux dernières nouvelles il m'a dit qu'il allait partir, tant mieux, je n'attends que ça. Je ne veux pas rester avec quelqu'un capable d'être aussi méchant et cruel avec moi gratuitement, surtout quand le bébé sera là. Tout ça pour dire que je ne sais pas si cette violence verbale envers moi est liée au manque + de 2 mois après, j'insiste ou s'il se rend tout simplement compte qu'il ne m'aime plus. Bon courage à toutes car la vie avec quelqu'un qui fume est bien triste... Profil supprimé - 24/07/2016 à 17h43 C'est incroyable comme nos histoires se ressemblent toutes. Je suis enceinte de 6 mois, et mon conjoint ne travaille pas. Nous vivons ensemble à l'étranger dans un pays qui ne propose aucune aide sociale. Malgré mon maigre salaire, j''assume tous les frais financiers de notre vie de couple. Il nous est très difficile de finir chaque mois, ce qui met met dans une situation d'autant plus compliquée par rapport au cannabis. Dois-je payer sa consommation ? Parfois, il réussi à me faire céder quelques euros pour se payer son joint de la journée. De ce fait, il ne fume pas beaucoup, mais chaque jour il me réclame un peu plus. "juste 30 centimes !", "juste 1€", "5€ et j'en ai pour la semaine..." tous les jours ! C'est fatiguant quand on pense que je calcule le moindre centime rien que pour pouvoir acheter mon pain ! Donc parfois je refuse de lui donner un centime de plus pour ce vice, angoissée par l'arrivée de notre futur bébé et au vu des difficultés financières que nous rencontrons déjà ! On rentre dans des discussions pleines de reproches et ca me donne envie de pleurer. Alors il récupère le moindre centime qu'il peut trouver dans mes poches, mon sac, ou sous le canapé. Dans le pire des cas il s'endette de quelques euros chez le gitan d'en bas... Et sinon, vous connaissez déjà les effets crise de nerfs pour une bouteille non fermée, pour une chaussette pas rangée, reproches, rejet et autres joyeusetés. Je n'ai pas une situation facile au travail, et la grossesse me fatigue, le stress de notre situation financière me plombe le moral. Si je dois en plus gérer le manque de mon conjoint, c'en est trop... Pourtant je l'aime plus que tout, et je ne souhaite que le meilleur pour nous. Ca me tue de le désirer autant, de vouloir le savoir près de moi pour affronter le futur, de vouloir qu'il me prenne dans ses bras pour me rassurer, mais de savoir qu'il vaut mieux le laisser tranquille au risque de se faire vivement rejeter et de finir avec des larmes sur les joues. De plus, cela m'inquiète de voir les modérateurs de ce site encourager les témoins à quitter leur conjoint. On dirait qu'il n'y a pas d'échappatoire, qu'on fini toutes par devoir lui proposer entre nous et les joints, et que je m'en rend compte trop tard puisque bébé est déjà en route. Je vais tenter d'engager la discussion une énième fois, de lui parler de mes inquiétudes à ce propos, en espérant qu'il soit assez intelligent pour ne pas choisir d'abandonner sa copine et son futur bébé juste pour la putain de fumette Profil supprimé - 04/08/2016 à 10h00 J'ai lu les autres messages et vous trouve toutes bien courageuses! Je me rends compte que je n'ai vraiment pas à me plaindre car même si mon conjoint fume, il reste responsable, ramène de l'argent et ne fera jamais je pense passer le cannabis avant notre fille. Maintenant on a la chance de ne pas manquer d'argent puisqu'il a reçu un héritage donc c'est déjà une grosse épine hors du pied, il dépense 200 euros au moins par mois pour ça sans que ça pose aucun souci. C'est sur que je trouve ça énorme mais c'est son argent et il en fait ce qu'il veut. Ce qui me dérange c'est le fait qu'il ne sache pas vivre sobre et que ça passe avant notre couple. Il ne se rend pas compte de l'impact que ça a et pire il s'en fout que j'en souffre et c'est précisément cela que je n'accepte pas. Certes, on ne doit pas tout changer pour l'autre mais il y a un minimum de choses à faire quand on est en couple selon moi et lui reste comme il est sans prendre en compte mes besoins-préférences-ressentis. Il fait des efforts mais ils sont tellement minimes et ne suffisent pas. Cette semaine Il n'avait plus de cannabis et n'arrivait pas à en trouver et a passé son temps au tél pour en trouver car après deux trois jours sans il en pouvait plus, alors que dans le passé il ne cessait de me dire qu'il peut s'en passer, que c'est un plaisir mais là comme il est en vacances il lui en fallait absolument et ça m'a saoulée d'autant plus que j'ai une maman qui est dépendante à l'alcool et que j'ai vécu la même chose toute ma jeunesse, la bouteille passait avant tout et plus rien d'autre ne comptait, on devait se débrouiller et là je revis la même chose avec lui, il est là mais sans être là, et puis il est accro aux jeux vidéos aussi du coup passe bcp de temps dans sa salle de jeu avec sa fumette. Moi je rêve de vivre avec qqun de mature, qui aura envie de participer au ménage il le fait mais pas d elui même, qui aura envie de passer ses soirées avec moi, qui aura envie de me faire plaisir il ne fait jamais rien pour moi car est trop absorbé par ses trucs.. tout ça aussi font que mes sentiments ne sont plus pareils puisque je me sens pas réellement aimée, désirée.. Courage à tous! >> Répondre au fil Retour Mar 15 Sep 2020 - 1655Cache-cache au pays de Mickey Alvario & AutumnAutumn n’en revenait pas de devoir se lever si tôt un samedi matin alors qu’elle était en congé, mais, la demoiselle n’avait pas réellement le choix. Son chef d’équipe avait organisé cette journée à Disneyland dans l’espoir de ressouder leur équipe. Car, les trois dernières semaines avaient été riches en disputes, bagarres, d'erreurs et plaintes de patients. Bien évidemment quand rien n’allait au sein d'un groupe, le travail en pâtissait. Autumn n’était pas réellement concernée car elle n’avait de problème avec aucun d’entre eux. Mais elle faisait partie du groupe, elle devait être solidaire et puis le patron pensait qu’elle pouvait être d’un réel renfort. Elle, qui, d’ordinaire avait le don d’apaiser les choses, de dire ce qui n’allait pas et même si elle le faisait s’en prendre de gants cela avait toujours marché. Car même si la vérité est difficile à entendre, elle n’en reste pas moins la vérité et l’entendre, la confronter à souvent du bon. Voilà pourquoi son réveil sonnait à 7h30 du matin. Voilà pourquoi elle se levait en rechignant. Ce matin, elle n’irait pas courir, elle se dirigeait donc naturellement dans la salle de bain où elle prit sa douche, puis, elle s’habilla, enfilant un petit ensemble culotte et soutien-gorge en soie blanche, un jean bleu délavé légèrement troué car elle détestait les jeans avec deux énormes trous aux niveaux des genoux qui donnaient l’impression de s’être pris une grosse gamelle. Ensuite elle passa un petit haut vert et blanc qui se nouait dans le cou et laissait apparaître de temps à autre son nombril. Elle choisit pour l'occasion de porter sa paire de baskets noires. Elle s’aspergea d’un peu de Lolita Lempicka, se coiffa et préféra laisser ses cheveux détachés. Ayant quelques minutes devant elle, elle bu un café et mangea une brioche mais pas le temps de finir, elle entendit klaxonner dans la rue et en vérifiant par la fenêtre elle aperçu son chef et une partie de l’équipe dans un mini-bus. Elle ouvrit la fenêtre, leur fit un signe, puis se dirigea vers la porte d’entrée. Au passage, elle attrapa un sac-à-dos et ses clés, puis elle referma la porte. Le trajet fut un peu long et surtout très calme, elle aurait bien aimé un peu de musique pour détendre l’atmosphère mais que voulez-vous. Monsieur le chef avait décidé que le silence était propice aux discussions ce qui eut pour résultat soit un silence de mort, soit un brouhaha incommensurable avec cris et disputes qui lui déclencha un mal de crâne horrible. Elle fut plus que ravi de descendre de ce véhicule. Et … de faire la queue. Génial je sens que cette journée va être MERD…veilleuse. Elle se reprit rapidement en apercevant le regard de son patron posé sur elle. Autumn lui lança un large sourire et comme une gamine elle leva les pouces. Genre Génial ! Trop cool ! C’est top, on va s’éclater. Mais son patron n’était pas dupe, il savait pertinemment ce qu’elle pensait et il la gratifia d’une légère grimace un petit sourire pincé, tout en levant les yeux au ciel. Avançant peu à peu, mais surtout lentement, très lentement, Autumn regardait autour d’elle. Quand son regard se posa sur une file, un peu plus loin, sur sa droite. Une silhouette lui semblait commune. Elle se mit sur la pointe des pieds comme pour prendre de la hauteur. Elle ne le voyait pas bien. Mais … il semblait qu’il s’agissait bien de lui. Encore ! Ce n’était pas quelqu’un qu’elle connaissait mais … au contraire … un inconnu. Un jeune homme qu’elle ne cessait de retrouver sur sa route. La première fois, elle l’avait aperçu à l’hôpital. Puis la seconde fois ce fut … Hum … à la terrasse d’un café et la troisième fois de nouveau à l’hôpital, puis une autre fois dans la rue à la sortie d’un cinéma et une autre fois dans un bar. Ils ne cessaient de se croiser, leurs regards se croisaient parfois, il est arrivé une ou de fois qu’ils se sourient où se fassent des signes mais jamais ils ne s’étaient parlé. Elle ne pouvait pas croire qu’il était là lui aussi. C’était impossible ! Sa file avança, elle en fit de même, son collègue lui posa une question, elle le regarda pour lui répondre et quand elle se tourna de nouveau. L’inconnu avait disparu. Ce devait être une erreur. Elle s’était forcément trompée. Elle soupira et secoua la tête tout en s’insultant intérieurement. *Tu es une idiote ma pauv’fille. Et une folle par dessus le marché car tu as des visions maintenant. *ENFIN … Après de longues, très longues minutes qui lui parurent interminables. Notre infirmière et son groupe de collègues finirent enfin par franchir l’entrée du parc. Leur chef, leur remettait les plans du parc, il pensait que s’était ridicule de tous rester ensemble, il proposait donc de faire trois groupes de quatre. Mais, Autumn n’écoutait rien. Que voulez-vous ?! Elle avait beau penser qu’elle était idiote et qu’elle avait rêvé elle ne pouvait s’empêcher de regarder autour d’ tu sera avec Gabi, Jac…. Autumn tu es avec nous ? AUTUMN !!!??? EUH oui ?!!! Oui présente Monsieur ! Tu t’fous de moi ? Tu es tout sauf présente … tu es carrément à mille lieux de là. Concentre-toi ma belle. Alors, premièrement, c’n’est pas un exercice d’incendie donc …. On se calme, pas besoin d’être si sérieux. Deuxièmement, on n’est plus des gosses, je pense qu’on peut se gérer. Et troisièmement, si tu m’appelles encore ma belle, il va te falloir une paire de béquille pour pouvoir marcher. Elle finit sa phrase avec un léger sourire. Autumn avait du caractère, et elle avait toujours sa façon à elle de dire les choses, toujours franchement mais assez souvent avec une dose d’humour ou de sarcasme pour que la pilule passe mieux. Allez les enfants … que ceux qui veulent faire partie de mon groupe lève la main ! Elle choisit trois personnes parmi ceux qui avait levé la main et d’un signe de l'index elle les invitait à la suivre. Allons nous amuser !!! On se retrouve pour le déjeuner. Elle fit un salut de la main autres membres. Et s’engouffra dans la foule. Elle n’avait aucune idée de par quoi commencer, elle se laissa guider par ses compagnons. Oooooh de la barbapapaaaa !!! Elle se dirigea vers le stand qui pour le moment n’avait aucun client puis elle commanda une énorme barbapapa. C’était le matin mais elle s’en fichait, elle adorait trop ça pour attendre. Elle regardait le pro faire, et en avait l’eau à la bouche. Quand …. Bordel … c’est bien lui … j’suis pas folle … hein ?!!! Le gars, il était là, au loin, droit devant, dans la foule. Elle le suivait des yeux, sans pouvoir bouger. Vite … vite …. viiiteee Elle pressait le propriétaire du stand qui ne savait pas du tout ce qui lui prenait. Il faisait de son mieux pour réussir sa barbapapa. Il la lui tendit, elle l’attrapa vivement et le paya sans attendre la monnaie. Mais de nouveau, il avait disparu. Elle tourna sur elle-même tout en se demandant si finalement son cerveau n’avait pas des bugs. " Une tumeur ? Nooon..... déconne pas ! " Et ....De toute façon si ça avait été lui. Qu'aurait-elle fait ? Lui aurait-elle sauter dessus ? Lui aurait-elle parlé ? Et de quoi ? Non, probablement pas, elle ne l'avait jamais fait jusque là. Mais elle voulait en avoir le coeur net. Ëtre certaine que ce n'était pas une vision, son esprit qui lui jouait des tours. Elle aperçu ses amis et les rejoignit, ils étaient assis en train de boire un café. Jackie qui la connaissait bien lui avait commander un café long avec un sucre et demi. Elle le remercia et prit place autour de la table, tout en mangeant de sa barbapapa. Elle se régalait, elle en proposa à ses collègues qui parurent ravis. J'adore ce truc, son odeur, son goût, ça me rappelle mon enfance. Elle en mangea mais sans faire exprès un morceau se colla sur son nez et un autre sur son menton. Ce qui ne manqua pas de faire rire ses amis. Mar 15 Sep 2020 - 1907 Cache-cache au pays de Mickey Hanwwww mais qu'est-ce que je fous là ! »La plainte qui sortait de ma bouche voulait tout dire. Depuis que nous étions arrivé, je n'arrêtais pas. Il fallait dire que ça m'agaçait, ce genre d'excurtions, même à Disney. Les files d'attentes, c'est ce que je détestais le plus. Le monde, encore, ça allait, mais attendre une heure pour deux minutes de plaisir, ça m'agaçait profondément. Pourtant, j'étais quelqu'un de patient. Surtout lorsqu'il s'agissait d'obtenir ce que je voulais. Mais là, c'était impossible. Arrête de te plaindre Alvi. C'est pas si terrible. T'es vraiment qu'un sale gamin. »Je roulais des yeux derrière mes lunettes de soleil. Pourquoi j'avais accepté de les suivre au juste ? Ah oui, parce que je n'étais encore jamais venu ici. Et je devais avouer que ça faisait partie de mes rêves de gosse, un peu. Je n'avais encore jamais eu l'occasion, même gosse, de découvrir le parc. Ce n'était certainement pas dans la tête de mes parents de dépenser du fric dans des choses aussi inutiles à leur yeux, en plus du fait qu'il aurait fallu prendre un avion pour venir jusqu'ici du Chili. Alors, oui, j'avais sauté sur l'occasion, lorsque Matt et Alex m'avaient proposé de les accompagner. Je tenais un peu la chandelle entre eux, mais ça, je m'en fichais. Ce qui comptais, c'était le parc. Je m'étais émerveillé tel un gosse dès que j'avais apperçu l'entrée du parc. Mes yeux trainaient partout. Je voulais tout voir, tout découvrir. Mais ma bonne humeur c'était vite essoufflée, lorsque nous avions déjà dû faire la file dès l'entrée. C'était ça, la réalité du parc. Beaucoup d'attente. Beaucoup trop pour il était aussi propable que mon état de nerfs était dû à mon manque, qui commençait à se faire sentir. Confortablement installé dans mon siège, à l'une des nombreuses terrasses, je poussais avec mon pied pour me mettre en équilibre et avoir une meilleure vue de ce qui se passait autour de nous. Un groupe de filles un peu plus loin attira mon attention, gloussant beaucoup trop pour que ça ne se remarque pas. Mais mon attention dévia rapidement sur une jeune femme juste derrière, assise avec ses amis. Est-ce que c'était elle ? Mon inconnue ? Mes lunettes se baissèrent sur mon nez alors que je stabilisais ma chaise avec mes pieds. Oui, c'était elle. Son visage, je l'avais assez souvent vu ses dernières semaines pour ne plus qu'il y ai de mal entendu. Je la reconnais entre mille, à présent. Elle était là, avec sa barbapapa à la main, distribuant sa part à ses amis. Mon sourire planait sur mes lippes, jusqu'à se faire plus franc lorsque le délice sucré se déposa sur son nez et son menton. C'était... Alvi ! »Je sursautais vivement, manquant de tomber de ma chaise au passage. Quoi ?! »Mes deux amis étaient debout devant moi, prêts à partir. J'avais visiblement manqué un épisode, trop occupé à mater mon inconnue de loin, visiblement. Viens, on y va. Les manèges nous attendent. » Allez-y, je vous rejoins. » Non Alvi. T'arriveras pas à nous retrouver et tu le sais. »Je roulais à nouveau des yeux en laissant ma tête choir en arrière. Je tournais la tête vers mon inconnue, qui évidemment, venait de disparaitre. Une moue frustrée apparu sur mon visage. Fuck. Encore raté. Ça va, j'arrive. »Mains dans les poches, je me relevais pour quitter ma chaise à mon tour et rejoindre mes potes, non sans lancer des regards autour de moi dans l'espoir de la revoir. Ça faisait des semaines, que nous nous croisions un peu partout à Plus ou moins depuis que j'avais emménager, en fait. A l'hôpital, à la sortie d'un bar, etc. Et jamais encore, je n'avais réussi à l'aborder, ce qui était franchement un exploit me concernant. D'habitude, je n'hésitais pas. Je fonçais sans me soucier du reste, mais avec elle, c'était... Différent. Je ne savais pas expliquer pourquoi. Elle dégageais un truc, quelque chose qui faisait que contrairement à toutes les nanas qui croisaient ma route, je n'avais pas envie de me jeter dessus. Enfin, pas comme d'habitude. Mais, après que l'on se soit croisés aussi souvent, ça commençait à me démanger furieusement. Et, elle était là. A nouveau. Je me promettais de tenter quelque chose, cette fois. D'aller lui parler, de briser la glace autrement que par un signe de tête ou un sourire au loin. Il le fallait. Maison hantée, nous voilà ! »Rien qu'à l'appellation de ce nom, je sautillais, retrouvant ma bonne humeur en glissant mes bras sur les épaules de mes potes pour les faire avancer plus vite. Un bon frisson, dans le noir complet, j'avais hâte ! c DΛNDELION Mar 15 Sep 2020 - 2004Jackie avait un sourire amusé accroché à ses lèvres, il prit une serviette en papier pour essuyer la barbapapa sur le visage de sa collègue et amie. Il aurait aimé plus mais Autumn avait été très claire avec lui elle ne voulait pas d'une relation sérieuse et surtout elle ne mélangeait pas travail et plaisir. Alors ils n'étaient que des amis ce qui ne lui suffisait pas mais il le supportait dans l'espoir qu'elle change d'avis, qu'elle finisse par craquer pour lui. Et si on dégustait nos cafés tout en faisant la queue au Big Thunder Mountain ? Hein ?! Hein !!! Charlie était surexcité, Autumn ne pu résister et explosa de rire, il avait l'air d'un enfant et elle trouvait cela si touchant. Finalement cette sortie n'était pas une si mauvaise chose. Pour le moment elle passait du bon temps. Elle attrapa son café, se leva, et se plaça à côté de Charlie. Allez !!! Allez on y va ???!!! Elle agissait comme une gamine, de bonne humeur, et comme souvent elle ne se prenait pas au sérieux, elle avait envie de s'amuser tout simplement. Les autres éclatèrent de rire et se levèrent. De toute façon ils n'avait pas trop le choix. Tous les gens autour les regardaient bizarrement. Certains cependant étaient très amusés et ne semblaient pas les ... je déteste réellement faire la queue !!! Par chance, elle n'était pas si longue que cela. Au bout de 30 minutes s'étaient enfin à leur tour de monter à bord du train fou. Autumn commençait à être excitée, elle adorait les montagnes russes. Elle aimait se faire peur, les sensations qui l'envahissaient, son coeur qui battaient la chamade, son souffle et sa respiration qui se coupaient de temps à autres. Aaaaaaah La jeune femme se mit à crier quand la peur s'enveloppa, cette sensation était magique, elle levait les bras et criait de joie plus que de peur. Quoique ... C'était si enivrant. Mais déjà l'attraction touchait à sa fin. Quel dommage. Elle descendait du côté gauche. Alors que du côté droit les suivants commençaient à monter. Elle rejoignait le groupe, sortait du jeu et repassait devant l'attraction pour aller à la suivante. Les autres se battaient pour le prochain choix quand .... soudain ... sur sa droite, elle le vit. Elle s'arrêta nette et fit deux trois pas en arrière. Se bloqua, puis pivota. Il était là. Devant elle. Finalement tu existes, tu n'es pas une création de mon esprit. Elle croisait son regard. Elle en revenait pas qu'ils soient encore au même endroit, au même moment. Et si près. Elle n'en revenait pas non plus qu'il existe réellement car à force elle avait finit par douter de son état mental. Un sourire amusé et heureux se dessina sur son visage. Attachez-vous le train fou va partir Autumn .... Autumn mais qu'est-ce que tu fais ? Allez vient !! Le train démarrait, Jackie attrapait Autumn par le bras et l'embarquait avec lui, alors qu'elle continuait à donner son numéro de téléphone. Le bruit du train était trop fort, il s'éloignait, et elle aussi mais dans la direction opposée. Pourquoi lui avoir donné son prénom, son numéro de téléphone ? Elle en avait aucune idée, s'était venu naturellement. Tu connais ce gars ?! Lui demanda surpris Jackie. Oui ... euh ... non ... seulement un inconnu. Et de nouveau un sourire naissait sur ses lèvres. Alors où va-t-on ? Autumn était toute légère, amusée, heureuse et tant d'autres choses encore. Elle ne pouvait pas expliquer ce qui lui arrivait, ce qu'elle ressentait. S'était étrange, nouveau mais agréable. ils semblaient devoir se croiser, alors elle le reverrait sûrement. Au splash mountain. Mar 15 Sep 2020 - 2122 Cache-cache au pays de MickeyLa maison hantée nous tandit les bras. A nouveau joyeux comme un gosse, je courrais même jusqu'à l'entrée, pillant juste derrière la dernière personne à faire la queue. De l'attente, encore de l'attente, toujours de l'attente. Seulement cette fois, ça ne réussi pas à faire fondre ma bonne humeur. Nous nous engouffrions dans le manège, qui nous guida à travers les pièces savamment décorées de la maison. Ça ne faisait pas vraiment peur, mais je me surpris à frissonner et sursauter une fois ou deux avant que la sortie ne se profile. Une fois dehors, attendant les garçons, je souris de toutes mes dents. C'était trop cool ! »Ils m'offrirent un regard amusé alors que je glissais une cigarette entre mes lèvres, prêt à les suivre jusqu'à la prochaine attraction. On tente le Jungle Cruise ? » T'as vu la file ? Nan, allons plutôt au Big Thunder Mountain ! » C'est parti ! »Toujours avec autant d'en train, j'ouvrais notre marche, tirant sur ma clope de temps en temps. Mes yeux regardaient partout, s'imprègnaient de toute l'ambiance semblant hors du temps propre au parc, tout en ne pouvant s'empêcher de la chercher à nouveau. Si elle était là, nous finirions bien par nous croiser, non ? L'attraction se profila devant nous. Une file d'attente de plus. Par chance, celle-ci était moins longue. Nous y étions déjà ! Le train remplit se présenta à nous. Les portes s'ouvrirent pour nous laisser prendre place à notre tour. J'étais tout excité, souriant à n'en plus finir en riant à gorge déployée avec mes amis lorsque soudain, on attira mon attention. C'était elle. Je me levais du siège sans pouvoir m'en extirper complètement alors qu'elle s'approchait jusqu'à ma hauteur. Putain, pourquoi maintenant ? Ici ? Je captais à moitié les mots qui sortaient de sa bouche à cause du brouaha ambiant, me contentant d'un grand sourire alors qu'elle semblait réaliser que non, je n'étais pas une illusion sortie de son imagination. Incroyable n'est-ce pas ? »Sans me départir de mon sourire, j'appris enfin son nom. Autumn, qu'elle cria à travers l'annonce du départ du train. Alvario ! » criais-je pour me faire dicta son numéro, mais un gars sorti de nulle part vint la tirer brusquement par le bras. Monsieur asseyez-vous ! »On me tira à mon tour, m'obligeant à m'asseoir alors que j'essayais d'entendre la suite de son numéro de téléphone. C'était peine perdue. C'était quoi ce bordel Alvi ? »Je me tournais vers mes amis, qui me dévisageait tous deux d'un drôle d'air alors que je haussais les épaules. C'était... Une inconnue. »Le regard qu'ils me lançèrent à cet instant me prouva que je n'étais pas crédible. Pourtant, il n'y avait rien de plus vrai. Je leur offris un sourire innocent avant que l'attraction ne démarre pour de bon. Autumn. J'avais au moins son attraction ci était bien différente, à m'en soulever le coeur et provoquer mon euphorie alors que je criais à plein poumons. C'était bien trop court à mon goût, mais le visage d'Autumn me revint vite en mémoire, m'arrachant à ma frustration. J'essayais tant bien que mal de me souvenir les chiffres qu'elle m'avait dictée, mais c'était impossible. Comment la retrouver ? Eh, ça va Alvi ? » Ça va ouais... » C'est la meuf de tout à l'heure qui te met dans cet état ? »Je relevais les yeux vers Matt, qui m'offrait un large sourire, fier de lui. Ouais. Ça fait des semaines qu'on se croisent comme ça. C'est la première fois qu'on arrive à se parler. J'ai que son prénom, ça me frustre vous avez pas idée ! »La main d'Alex atterit dans mon dos dans un soutien amicale. Quoi, toi, tu lui as pas encore sauter dessus ? Je suis impressionné ! »Je le gratifiais d'une grimace en lui lançant un coup de coude dans les côtes alors que nous reprenions notre marche à travers le parc. Ah ah, très drôle ! » Allez ça va, on va la retrouver, ton inconnue » »Je relevais la tête. Il avait raison, bien sûr que j'allais la retrouver, restait simplement à savoir quand. Et je fus déçu, après avoir enchainé les attractions pendant plus de deux heures, de ne pas retrouver sa trace. Peut-être qu'elle était déjà repartie ? La déception avait presque remplacer la frustration qui s'agitait dans mon ventre depuis que j'avais appris son nom. Je me rappelais les traits de son visage, si proche du mien alors que je faisais une pause dans les toilettes pour faire taire mon manque qui commençait à me rendre pale et nerveux. La poudre dans le nez, le sourire ravageur, je resortais pour retrouver mes amis une fois de plus. Et maintenant ? » Y'a un spectacle dans 10 min. » Super ! Faisons ça alors ! »Je leur emboîtais le pas. Au fil des heures, j'avais perdu le réflexe de la chercher à travers la foule. Je voulais arrêter de me prendre la tête avec ça et profiter du reste de la journée comme il se devait. Si nous nous recroisions, tant mieux, sinon, tant baskets tracèrent mon chemin à travers le public qui venait regarder le spectacle, tout comme nous. Nous nous enfoncions à travers la foule pour avoir une bonne place. Pas trop près, mais pas trop loin non plus. Rendu plus guilleret par la poudre, j'avançais, à nouveau tout excité, sautillant d'une jambe à l'autre en attendant que cela commence. Je me tournais vers mes amis, une question primordiale brûlant mes lèvres. Au fait... »Ma phrase n'eu jamais de fin, perdue dans le vent face au baiser qu'il s'échangeait devant mes yeux. Ouep. Ma bouche se referma avant que je ne pince mes lèvres, me détournant aussitôt de la scène qu'ils m'offraient pour plonger dans mon verre de bière. Et puis, je la vis. Je relevais la tête de ma boisson, la dévisageant de loin pour être sûr de mon coup. Les cheveux longs châtains, le visage angulaire, le sourire craquant. Pas d'erreur, c'était bien ne pris même pas le temps de prévenir mes amis. Mes pas me guidèrent jusqu'à elle à travers la foule. Je poussais et m'excusais auprès de ceux que je dérangeais, jusqu'à ce qu'elle soit à portée de main. Le spectacle commença à cet instant précis. Discrètement, je m'arrêtais juste à côté d'elle, l'air de rien, le sourire aux lèvres, les yeux rivés vers la scène extérieure qui nous offrait sons et lumières. Tu n'es pas facile à trouver, tu le sais ? »Je détournais le regard des danseurs qui venaient d'apparaitre sur scène pour la regarder, elle. C'était bien elle. Autumn. c DΛNDELION Mer 16 Sep 2020 - 1213Autumn et Jackie avaient rejoint le reste du groupe, ils se dirigeaient ensemble vers le Splash Mountain et Jackie ne pouvait quitter la jeune femme du regard. Le sourire léger qu'elle affichait le rendait dingue. Pourquoi semblait-elle si légère et heureuse ? Pourquoi ne voulait-elle pas lui dire qui était ce gars et d'où elle le connaissait ? *Un inconnu ? tu parles !!* se disait-il. Et une fois arrivée à l'attraction, bien entendu, ils durent faire la queue. Mais pour une fois, Autumn ne se plaignait pas. Elle repensait au jeune homme, il n'était plus réellement un inconnu car à présent elle connaissait son prénom Alvario. Mais surtout il était bien réel. En même temps, malgré les doutes qui l'avaient envahi ces dernières semaines, au fond elle, ancré en elle, elle savait qu'il existait pour de vrai, qu'il n'était pas une création de son esprit. Soudain, elle laissa échapper un petit rire, se remémorant son attitude, comment avait-elle pu ? Pensait-elle intérieurement. Quand ...Comment tu as pu ? Pourquoi tu as donné ton numéro à un parfait inconnu. Ses pensées faisaient échos. Jackie se manifestait enfin. Cela faisait un moment qu'elle sentait son regard posé sur elle, et sa frustration, sa jalousie même sortait de tous les pores de sa peau. Que pouvait-elle lui répondre ? Non, elle ne connaissait pas cet homme. Et non ce n'était pas son genre de filer son numéro à n'importe qui. Elle ne savait que lui rétorquer car elle-même ne comprenait pas son propre sais pas .... C'est arrivé comme ça ! L'instinct !Elle ne pouvait pas dire à Jackie qu'elle croisait cet homme depuis des semaines. Qu'il était partout où elle allait et qu'à force son visage était incrusté dans son esprit. Et que très souvent il lui revenait en mémoire et qu'elle le cherchait parfois. Jackie ne pouvait comprendre cela, il paniquerait tout de suite. Il penserait que cet homme était surement dangereux, qu'il devait la suivre, peut-être était-il un harceleur. Autumn, ne pouvait l'expliquer mais tout au fond elle, elle savait que rien de tout cela était possible. Le splash mountain était une chouette attraction, très rafraîchissante, ce qu'elle su apprécier avec la chaleur qu'il faisait. Il était bientôt midi quand ils descendirent de l'attraction. Le téléphone d'Autumn se mit à sonner. *C'est pas possible!!!* Pensa-t-elle en se dépêchant d'attraper son ?! et non ce n'était pas lui, ce n'était que James, son chef. C'est James, Où vous êtes ?En même temps, elle doutait bien qu'Alvario n'ait pas eut la possibilité de noter son numéro voire même de pouvoir l'entendre entièrement. James la contactait pour les informer qu'il avait retrouvé presque tout le monde et qu'ils les attendaient pour ... je transmets aux autres. On se retrouvent là-bas. Autumn raccrocha, on pouvait lire la déception sur son visage mais seul Jackie semblait comprendre pourquoi. Ce qui l'agaça un peu plus. Elle expliqua à la bande que James et les autres les attendaient dans un des restaurant du parc. Et tous les quatre prirent le chemin qui les mènerait au fameux restaurant. Ils savourèrent un bon repas. Puis James décida de changer les groupes. Idée que Jackie n'apprécia guère car il souhaitait rester avec Autumn. Il espérait ainsi la tenir à l'oeil et éviter tout nouvel incident. Mais qu'il se rassure, le reste de la journée se passa normalement. Ce fut une suite de longues heures d'attentes pour seulement quelques minutes de joie, de rire ou de cris. Mais rien de plus. Elle ne le croisa plus une seule fois et commença à penser qu'il était rentrer chez lui. Mais elle ne désespérait pas pour autant car ce n'était pas son genre et aussi et surtout parce qu'elle était bien décidée à s'amuser avec ses collègues. De nouveau son téléphone sonna, c'était à nouveau James. Comme il était déjà tard et qu'ils n'allaient pas tarder à rentrer, il avait décidé que tout le monde se retrouve au spectacle. Autumn et son groupe trouvèrent que c'était une excellente idée. Sur place, il s'agissait de nouveau de faire la queue, de piétiner, de se frayer un chemin parmi la foule. Mais en plus il fallait retrouver le reste de l'équipe. Rien n'était plus compliqué que cela. Il y avait tellement de monde mais ... d'un coup. AUTUMN !!!Elle entendit crier son prénom, suivit d'un sifflement, elle fut surprise, elle chercha dans toutes les directions. Et... aperçu Jackie qui surpassait les spectateurs. Il agitait le bras dans tous les sens. L'espace d'une seconde elle pensa que peut-être ... mais non ... elle répondit à son collègue d'un signe de la main droite et difficilement elle le rejoignit, ainsi que les autres. Une musique magnifique et entraînante s'élevait, emportant totalement l'infirmière qui sentit son coeur battre un peu plus fort et tout son corps étaient soudain envahit de frissons, qui ... ne firent qu'augmenter quand .... Tu n'es pas facile à trouver, tu le sais ? »Cette voix, cette phrase ... son coeur fit un bond dans sa poitrine. Elle était envahit par tout un tas de sensations à commencer par la surprise, la joie mais aussi l'amusement. Un sourire lumineux éclaira soudain son visage alors qu'elle tournait la tête en direction de cette voix qu'elle avait entendu un peu plus tôt dans la matinée. Son sourire se fit encore plus large et amusée. Elle se mordit la lèvre inférieure avant de lui répondre. C'est parce qu'il ne faut pas me chercher. C'est ainsi que ça marche entre nous. depuis le premier jour. C'est le destin qui nous met sur la route de l' plongeait son regard dans le sien. Il était si proche pour une fois qu'elle pouvait le toucher si elle le souhaitait. Mais sincèrement elle ne savait que faire. Il est vrai qu'elle aussi l'avait cherché du regard un bon moment et depuis si longtemps qu'elle avait fini par abandonner de nombreuses fois. Et à chaque fois qu'elle laissait tomber, il réapparaissait, comme pour jouer, la tenter. Mais désormais, il était là, face à elle. Elle le regardait attentivement, ses cheveux étaient légèrement longs bruns et bouclés. Ses yeux étaient très brillants, il émanait d'eux une lueur à la fois sexy et espiègle. D'ailleurs, elle ne pouvait l'expliquer mais il émanait de lui quelque chose d'étrange ou plutôt de particulier. Quelque chose qu'elle ne parvenait pas à déterminer mais qui faisait de lui quelqu'un de différent, différent de tous les hommes qu'elle avait fréquenté. Peut-être était-ce le jeu de cache-cache qu'il y avait entre eux et qui les liait d'une façon particulière. Ou peut-être était-ce simplement qu'il était un illustre inconnu, qu'elle semblait d'une certaine manière connaître, sans, en réalité ne rien savoir de lui. Je crois que c'est toi qui a gagné ! Tu vas devoir choisir ton prix. Elle était toujours dans l'amusement. Elle ne savait absolument pas de quoi elle parlait ou ce qu'elle semblait lui proposer. Mais ça lui était venu comme ça. Comme quand elle lui avait filer son numéro de téléphone. De toute façon avec lui, rien n'était normal, rien n'était contrôlé, calculé, voulut. Tout venait comme ça. Mer 16 Sep 2020 - 1302 Cache-cache au pays de MickeyElle était là, finalement. Son visage se tourna vers moi alors que je portais un petit sourire mutin sur mes lippes. Enfin. Depuis combien de temps est-ce que nous nous cherchions au juste ? Trop longtemps, si l'on écoutait les battements de mon coeur qui semblait à présent s'apaiser, maintenant que je l'avais retrouvée. A présent, j'avais le loisir de la détailler comme je le voulais. Elle était réellement ravissante, Autumn. Avec ses fines lèvres et son regard presque noir. Loin des standards, loin des midinettes qui croisaient habituellement ma route et finissaient dans mon lit avant d'avoir su dire ouf. C'était différent. Elle était différente. J'accrochais son sourire qui se fit plus franc, ces dents qui s'imprimèrent sur sa lèvre juste avant qu'elle ne me réponde, que je retrouve enfin sa sourire s'illumina, amusé par sa répartie. Je quittais brièvement son visage pour admirer le spectacle qui prenait de l'ampleur devant nous. Elle avait raison, finalement. C'est lorsque j'avais arrêté de la chercher qu'elle m'était apparue, comme à chaque fois que nous nous croisions. C'est ainsi que ça marche entre nous. Elle résumait très bien la situation. Même si je ne croyais pas au destin. A nouveau, je l'admirais, alors qu'elle me détaillait sans gène, appréciant visiblement ce qu'elle avait sous les yeux. Je me retins franchement de taper la pose pour ses beaux yeux. Autumn ne paraissait pas le genre de nana à être facilement impressionnable par ce genre de choses. Au pire, cela pouvait la faire rire, mais j'avais beaucoup trop peur de la faire fuir, maintenant que j'avais réussi à la retrouver, pour de bon cette nouveau, sa voix se fit entendre à travers la musique du spectacle qui nous était offert. Une proposition. Une centaine d'idées perverses me traversèrent la tête, que je repoussais aussitôt. Pas de ça avec elle, non. Je ne savais pas me l'expliquer, mais ce n'était pas ce que je voulais. Je ne voulais pas gâcher ce lien étrange que nous avions créer entre nous pour une partie de jambes en l'air dans un coin, pour ne plus jamais la croiser après. Ce qui était très étrange, me connaissant. Je pris le temps de la réflexion, les yeux vissés sur les danseurs qui faisaient leur show devant nos yeux, oubliant même à quel point j'avais envie de monter sur scène moi aussi. Je mordillais ma lèvre, incertain, avant d'à nouveau me tourner vers elle. Viens. »J'attrapais sa main pour la tirer à ma suite, guidé par mon instinct sans me poser de questions. Ma bière se fracassa au sol sans que j'y fasse attention alors que je l'embarquais dans une course folle à travers la foule. Tant pis pour le spectacle. Tant pis pour le reste du monde. Mes jambes s'emballaient à travers le parc sous mon rire espiègle, jusqu'à s'arrêter devant une attraction particulière. Impossible de me rappeler de son nom. C'était un labyrinthe de miroirs. Une façon de continuer notre jeu de cache-cache à notre manière. La tête levée sur la décoration de l'entrée, je me tournais vers elle pour lui offrir un sourire étincellant, puis l'entrainait à l'intérieur. c DΛNDELION Jeu 17 Sep 2020 - 1728Pourquoi n'arrivait-elle pas à décoller son regard de lui. Lui qui parvenait à profiter du spectacle. Rhaaa c'était pas son genre. Mais ... tout venait de lui ! Elle n'avait jamais été ainsi avant. Mais depuis son apparition dans sa vie elle avait l'impression de se conduire comme une adolescente. Bon d'accord, parfois, il lui arrivait d'être immature mais là ... ça frôlait la gaminerie.*Arrête enfin ... tu m'fais honte ... qu'est-ce qui te prends ?*Peut-être parce qu'elle voulait graver son visage dans son esprit. Ou peut-être avait-elle peut qu'il ne disparaisse encore, tout d'un coup, alors elle en profitait. Ou peut-être ni croyait elle pas encore. Peut-être était-il un rêve qu'elle faisait éveillé pour pallier à son ennui et sa vie si triste. Elle déposa alors sa main sur son bras, il était réel. Il était vraiment là. La regard du jeune homme se posa à nouveau sur elle. Et elle ne pu que lui sourire. Et admettre ... qu'il avait gagné la partie. Comme si tout depuis le début n'était qu'une partie de cache-cache comme aurait pu y jouer deux gamins. Car finalement, lui aussi, avait admis l'avoir cherchée de son côté. Elle n'était donc pas seule dans ce délire. Seule à vouloir le voir, le retrouver, le connaître. Etaient-ils deux fous ? C'était tout à fait possible, mais elle s'en fichait pas mal et au moins pour une fois elle n'était pas seule dans son délire. Viens. »Quoiiiii ?!! Mais déjà, il avait attrapé sa main et l'entraînait avec lui. Ensemble ils prenaient la fuite. Encore une fois elle ne savait ce qu'elle faisait, elle ne savait pourquoi ils fuyaient mais elle adorait cela. Elle se sentait si légère, si heureuse. Jackie criait son prénom. Et elle s'en fichait. Elle profitait de l'instant présent avec ce total inconnu. Et ... s'était si bon. Elle qui avait une vie parfois si posée et ennuyeuse et à l'opposé parfois si difficile, cruelle. Depuis qu'il était apparu comme un hologramme qui va et vient, elle se sentait comme ... libre. Comme si elle était dans un rêve et que rien n'était vrai et donc que rien n'avait d'importance. Ils couraient la main dans la main sans savoir où. Enfin, elle l'ignorait mais Alvario semblait connaître leur fou !!! On est cinglés ... Je sais même pas qui tu es et ... j'M'EN FOU !!!!!Autumn éclata de rire. Et enfin leur course folle s'arrêta, ils étaient arrivé à destination. Il s'agissait de l'attraction avec les labyrinthe en miroirs. Notre infirmière se mordilla la lèvre inférieure, se mit à sourire et le regarda dans les yeux. Cette attraction avait un sens pour elle. Enfin, seulement avec lui, car sinon ce ne serait qu'un jeu. Mais, ici, à cet instant, avec lui. Ce jeu était leur histoire. Attrapes-moi si tu peux !! Elle déposa un baiser rapide sur sa bouche et puis elle lâcha sa main pour s'engouffrer dans l'attraction. ils n'avaient même pas payé, n'avaient donc pas de tickets mais elle s'en fichait, elle courait dans le jeu. Et elle tentait d'avancer le plus vite possible, sans trop se blesser, car souvent elle tapait dans un miroir. Elle ne pouvait s'empêcher de rire et de regarder derrière elle. Elle se sentait enivrée quand elle l'apercevait non loin. Ven 18 Sep 2020 - 305 Cache-cache au pays de MickeyElle rit, Autumn, elle crie à travers la foule à quel point nous sommes fous alors que je l'entraine dans ma course folle à travers le parc. L'adrénaline de ma folie échauffe mes jambes qui avalent la route alors qu'elle me suit. Son rire éclate à travers le vent. Il chante à mes oreilles. Elle s'en fou, de qui je suis. On s'en fou, de qui nous sommes, ça n'a aucune importance. Pas la moindre. Ce qui en a, ce sont les idées folles que notre rencontre si attendue éveille en nous. L'extravagance de mon geste imprévisible, sa main dans la mienne et mon coeur qui s'envole. L'art de tout oublier de nos vies, de nos amis, de tout ce qui nous entoure, le temps d'un pas s'arrêtent devant le manège. Mon regard espiègle tombe sur elle, qui se mord la lèvre avant de sourire, entrainant le mien qui s'étire encore et encore, semblant ne plus vouloir se faner. Ses prunelles me trouvent, une fraction de seconde avant que sa voix me lance un défi qui fait pétiller mon âme. Elle m'embrasse, Autumn, elle goûte mes lèvres pour la première fois dans un baiser volé. Trop chaste, trop frustrant, trop surprenant. Horriblement exaltant. La surprise me cloue sur place. Sa main me relâche. Je la suis du regard alors qu'elle s'enfonce dans l'attraction. Mes pieds agissent à ma place pour s'élancer à sa poursuite. J'entends son rire à travers le labyrinthe. Mes yeux attrapent son reflet, qui se répète tout autour de moi jusqu'à m'en rendre dingue. J'avance, cours après la jeune femme en mêlant mon rire au sien. Plus d'une fois, je vais trop vite. Plus d'une fois, je me fracasse presque contre les miroirs qui crissent sur mon passage. Plus d'une fois, je pense la surprendre alors que son reflet m'éclate de rire au nez, avant de disparaitre aussitôt. Je croise son regard muni de la même frénésie, lui qui me défie de la rattraper plus vite, pour en avoir encore. Pour ne plus la laisser s'échapper. Plus s'arrête. Je la fixe alors qu'elle me fait face. Le coeur battant, sourire aux lèvres, j'approche alors qu'elle recule. Et puis, elle disparait à nouveau, s'évade avant même que j'ai pu croire que c'était elle et pas une de ses copies. Elle va me rendre fou, à jouer ainsi avec mes nerfs et ma frustration. J'y suis presque. Mes doigts la frôlent mais manque leur cible à chaque fois. Elle est vive, elle s'envole et s'échappe de ma prise tel le vent. Insaisissable. Enfin, le labyrinthe se referme sur nous. Un cul de sac. Elle est piégée, entourée par ses copies parfaites, éclairées par les spots qui veillent sur nous. La course folle de mon coeur bat contre mes oreilles. Je reprends mon souffle alors qu'elle se retourne pour me faire face. Elle n'a plus d'échappatoire. Il n'y a plus que moi, qui m'avance lentement vers elle. Je suis incapable de la lâcher des yeux. Rien qu'un instant, alors que j'approche à pas de loup. Mon corps se fond presque contre le sien. Il entretien la tension. Mes prunelles brillent d'excitation, elles brûlent de la retrouver à nouveau. Sans un mot, je récupère sa bouche, réduit à néant la distance qui nous sépare encore. Mes doigts glissent à sa rencontre. Ils la découvrent sous les frissons qui m'assaillent. Ma langue ne tarde pas à la chercher, pour approfondir notre baiser encore trop chaste. C'est de la folie. Ça pétille dans chaque fibre de mon être à m'en faire perdre la tête. Il n'y a plus rien. Plus rien d'autre qu'elle à cet instant. c DΛNDELION Ven 18 Sep 2020 - 1330Autumn est une femme libre et libérée qui tente par tous les moyens de vivre sa vie comme elle l’entend. Elle est positive, pleine de vie et profite au maximum. Mais malgré son état d’esprit, la vie, son métier et parfois les autres la ramènent souvent à une réalité moins légère mais plus difficile, plus sombre. Cependant, depuis l’apparition de ce bel inconnu dans sa vie. Tout est soudain devenu différent. Il était comme un être magique, un fantôme qui venait mettre du piquant à sa vie. Qui lui donnait envie de se lever le matin dans l’espoir de peut-être le croiser. Car le désir de le croiser à nouveau, de le connaître, d’attraper ce rêve volatile et éphémère donnait du peps à sa vie de plus en plus monotone. Alors quand il prit sa main, elle n’a absolument pas voulu résister, au contraire, elle était envahie par le désir de fuir avec lui. Car à cet instant précis son cœur se mettait à battre la chamade et ça faisait si longtemps qu’il ne s’était pas exprimé de cette manière. Elle ne savait pas qui il était, d’où il venait, mais elle n’avait pas peur de lui. Il réveillait en elle l’adolescente qu’elle avait été. Il lui faisait vivre à nouveau l’insouciance, le plaisir, le désir, le jeu. Elle se laissait porter par les sentiments et les désirs qu’il faisait naître en elle. Et quand elle vit l’endroit où il la menait, quand elle croisa son regard, aperçut son sourire. Elle se laissa aller. Elle s’approcha de lui, pour lui voler un baiser … fugace. Puis elle lâcha sa main et s’échappa, lui lançant un défi au passage. Celui de l’attraper. Et s’il le relevait ce défi ? Et s’il y parvenait que se passerait-il ? Sincèrement, elle en avait aucune idée car elle ne pensait pas autant, elle ne pensait pas si loin, elle se laissait guider par son corps et son cœur et non sa tête. Rien n’était réfléchit, calculé, tout était improvisé, sur l’instant. Elle était aussi ainsi Autumn. Et Alvario, aussi, sûrement. Car il la suivait, il courait après elle. Semblant faire son maximum pour la rattraper. Il y allait tellement pour de vrai, qu’il se cognait parfois. Et elle s’arrêtait, croisait son regard, son reflet. Elle était soudain comme une tentation de plus. Puis elle filait, s’échappait à nouveau. Parfois, elle se stoppait seulement pour le regarder pour être certaine de ne pas le perdre de nouveau. Et quand il la regardait, elle se sentait bien, puis soudain son regard se changeait, une lueur de provocation apparaissait, son sourire se faisait joueur, elle riait à en faire vibrer les miroirs. Il n’était plus très loin. Mais elle était persuadée de pouvoir gagner, de pouvoir sortir avant qu’il ne la rattrape. Quand … soudain … elle tâtait les parois de verre. Aucune sortie, elle était dans un cul de sac. Elle se tourna pour sortir mais il était là. Planté devant elle. Bloquant la seule sortie. Il venait de la prendre au piège. A nouveau elle se mit à rire. Je crois que j’ai encore regard plongeait dans le sien, alors qu’il s’approchait doucement d’elle. La distance entre eux n’était pas si grande et pourtant son avancée lui semblait interminable, comme au ralenti. Des papillons naissaient dans son corps. Et durant tout ce temps son regard l’hypnotise. Et, soudain, ces frissons qui envahissent son corps quand, enfin, il la frôle, la touche, se colle tout contre elle. La chaleur qui se propage en elle, alors que ses lèvres prennent possession des siennes. Leurs langues s’unissant pour une danse endiablée. Leurs corps bougent, elle se retrouve plaquée contre une des parois. Mais soudain, la fin. Le choc total. Jackie vient de pousser violemment Alvario pour les faire se détacher. JACKIE ! Qu'est-ce qui te prends ? Bon sang !Non mais ça va pas vous deux ? Tu es qui toi ? C’est pas un truc à faire dans un jeu pour les gosses . Dégages !!Il attrape le bras d'Autumn qui se débat physiquement et verbalement mais il n’écoute rien. Il est plut fort et tout se déroule très vite. Il l’entraîne à l’extérieur. Où se trouve le reste du groupe, qui les regardent médusés, sans rien comprendre à la situation. Mais Autumn ne veut pas suivre et Jackie qui s’énerve un peu plus, la jalousie bouillonnant dans ses veines. Il se baisse, la place sur son épaule, la soulève et l’embarque comme si elle n'était qu'une enfant prise sur le fait par son agis comme une idiote. Tu ne le connais même pas. C'pas toi ça ... puis il est tard, on t'a cherché partout. ON RENTRE !!! Ven 18 Sep 2020 - 1419 Cache-cache au pays de MickeyNos bouches se répondent, elles s'éveillent, s'allument et s'usent l'une contre l'autre. Le manque de souffle de nous effleurent même pas. L'excitation gonfle entre nous alors que mon corps la plaque contre le miroir derrière elle. La chaleur se diffuse dans mon ventre, le long de mon être qui la réclame déjà. C'est de la passion brute, atone, qui dépasse la logique. Ça me transperce de toute part, comme un rêve devenant ma réalité. C'est ça s'arrête. En un coup. On me tire en arrière, on m'arrache à elle sans que je m'y attende. Mon dos atterri avec fracas contre un miroir, faisant claquer mes dents sur ma langue. Mes yeux se ferment brièvement pour accuser le choc, puis se rouvre sur la sale gueule du mec qui vient de me faire voler. Tout va trop vite. Il est déjà sur elle alors qu'elle se débat. Il l'emmène loin de moi, la tire à sa suite alors qu'elle proteste. Mon corps se décolle à peine du reflet pour tenter de l'attraper au vol, mais mes doigts glissent sur son haut. Elle s'envole en un souffle. J'hésite. Trop longtemps. Mes pieds restent figés sur place. Mon regard se heurte sur ce gars qui la porte comme si elle n'était qu'une poupée de chiffon. Je boue de l'intérieur. J'ai envie de courir, de la rattraper, de provoquer ce gars qui m'a arraché mon rêve, mais c'est trop tard. Ils ont déjà disparu. Je n'ai même pas pu croiser son regard une dernière dos retrouve la surface dure. Mon corps se font contre elle, complètement sonné. Une main glisse dans mes cheveux pour tenter de me remettre les idées en place. Tout est allé si vite. Trop vite. Je frôle mes lèvres du bout de mes doigts. Je porte encore le goût de sa langue sur mon palet. Je mordille ma lèvre en relevant les yeux vers l'endroit où elle a disparu. Je la retrouverais. Nos chemins se re-croiseront. Il ne peut pas en être autrement. Ça ne peut pas se finir comme ça. Ce n'est que le c DΛNDELION Cache-Cache au pays de Mickey - AlvarioPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum

je ne supporte pas mon mec quand il a bu