Aprèsnous le déluge. (1933) de Howard Hawks et Richard Rosson. Film d'action, Drame | 1h30. 57% 6 micro-critiques | Sa note : ianov. “ Aujourd'hui vivre, qu'importe après nous, dans la tourmente et les élans du coeur. Mélo des airs et de la mer, vertige de l’amour en guerre. ” — ianov 25 octobre 2019.
1917 Film de guerre De : Sam Mendes Avec : Richard Madden, Benedict Cumberbatch, Colin Firth , Au plus fort de la Première Guerre mondiale, deux jeunes soldats britanniques, Schofield (George MacKay; vu dans
Topdes meilleurs films sur la Première Guerre mondiale Découvrez également les Tops des Afficher plus Compléter mon TOP ! 724 membres ont répondu 8.2 1. Les Sentiers de la gloire (1957) Paths of Glory 1 h 28 min. Sortie : 25 mars 1975 (France). Drame, Guerre film de Stanley Kubrick avec Kirk Douglas, Ralph Meeker, Adolphe Menjou
Cefilm est une vraie super-production, mais il faut noter que la Première Guerre Mondiale ne concerne pas une bonne moitié de film. Ce film montre une vision très anti-allemande du conflit. 7.7 La Grande Parade (1925) The Big Parade 2 h 31 min. Sortie : 2 décembre 1926 (France). Drame, Romance, Muet
Cetteliste rassemble des films ayant pour thème la Première Guerre mondiale ou des événements contemporains à ce conflit.. Années 1910. 1915 : L'union sacrée (Louis Feuillade); Nurse and Martyr (Percy Moran); Le Noël du poilu (Louis Feuillade); Une page de gloire (Léonce Perret); The Man Who Stayed at Home (Cecil M. Hepworth); Le Sous
LaPremière Guerre mondiale ( Angl. First World War ; Great War ) est un conflit mondial ayant eu lieu de 1914 à 1918. Selon le premier jeu Harry Potter sur GBA, Madame Bibine participe à la guerre de 1914-1918. Son balai est brûlé par la DCA. D'après le film Les Animaux fantastiques, Jacob Kowalski se rend en Europe et fait partie du corps
En1919, 4 ans après la terrible bataille des Dardanelles, un paysan australien, Joshua Connor, rejoint la Turquie par bateau, résolu à retrouver ses trois fils, ayant combattu aux côtés des Anglais, et à les ramener sur leur terre natale, selon le souhait de sa défunte femme Eliza. Première Guerre Mondiale Torneranno i prati (2014) 7,5
06cR. La sélection des dix films “Comme les rescapés de la Shoah, certain poilus ont pu soutenir que jamais on ne pourrait raconter ce qu’ils avaient vécu. Il est vrai que les mots, les chiffres et les descriptions peinent parfois à rendre compte du ressenti des individus… mais ce n’est pas le cas pour le cinéma qui suscite émotions et sentiments bien plus facilement qu’un récit historique. La dimension tragique de la guerre est évidemment une source d’inspiration de premier ordre pour le 7e art qui aborde le premier conflit mondial sous des angles différents, de comique burlesque façon Charlie Chaplin jusqu’à la profession de foi pacifiste de Joyeux Noël en passant par la fresque épique de Lawrence d’Arabie.” Source La Première Guerre mondiale pour les Nuls, Jean-Yves le Naour. Éditions First, 2008. Pour en savoir plus consulter le site de l’historien Jean-Yves Le Naour, spécialiste de la Première Guerre mondiale et de Histoire du XXe siècle. La liste des dix films lire les descriptions dans le chapitre 27 1° Charlot soldat, Charlie Chaplin, 1918. 2° J’accuse, Abel Gance, 1919. 3° La Grande Illusion, Jean Renoir, 1937. 4° Les Sentiers de la gloire, Stanley Kubrick, 1957. 5° Lawrence d’Arabie, David Lean, 1962. 6° Johnny s’en va-t-en guerre, Dalton Trumbo, 1971. 7° La Vie et rien d’autre, Bertrand Tavernier, 1989. 8° La Chambre des officiers, François Dupeyron, 2001. 9° Un long dimanche de fiançailles, Jean-Pierre Jeunet, 2004. 10° Joyeux Noël, Christian Carion, 2005. Références de dossiers pédagogiques sur les films 1° Charlot soldat, Charlie Chaplin, 1918. Dossier pédagogique conçu par Yves Legay pour le 19e festival du film d’histoire 1914-1919 la Guerre et la Paix, à Pessac du 11 au 17 novembre 2008. 2° J’accuse, Abel Gance, 1919. Résumé du film un réquisitoire contre la guerre L’histoire tourne autour de trois personnages centraux Jean, François et son épouse Édith, mariée par contrainte. Jean et Édith tombent amoureux pendant la guerre. Mais elle est emmenée, avec les autres femmes du village, par les Allemands qui les violent. Elle rentre chez elle. François est mort à la guerre et Jean est devenu fou il a des visions il voit des soldats et des cadavres qui reviennent à la vie. Il finit par mourir. Pour lire la suite du dossier Pour découvrir l’œuvre du réalisateur 3° La Grande Illusion, Jean Renoir, 1937. Résumé du film Première Guerre mondiale. L’avion du capitaine de Boeldieu et du mécanicien Maréchal est abattu lors d’une opération de reconnaissance. Les deux soldats français sont faits prisonniers par le commandant von Rauffenstein, un Allemand raffiné et respectueux qui les accueille à sa table. Conduits dans un camp de prisonniers, ils aident leurs compagnons de chambrée à creuser un tunnel secret. Mais à la veille de leur évasion, les détenus sont transférés. Maréchal et de Boeldieu sont finalement emmenés dans une forteresse de haute sécurité dirigée par von Rauffenstein. Celui-ci traite les prisonniers avec courtoisie, se liant même d’amitié avec de Boeldieu. Mais les officiers français préparent une nouvelle évasion… Source Site de la Mission du Centenaire, publié le 11 septembre 2013. Pour lire la suite Proposition d’exploitation pédagogique du film 4° Les Sentiers de la gloire, Stanley Kubrick, 1957. Résumé du film Lors de la guerre de 1914-1918, tandis que le conflit s’est enlisé depuis longtemps dans la guerre de tranchées, l’état-major français décide une offensive quasiment impossible sur la colline aux fourmis ». Repoussé par le feu ennemi, le 701e régiment, commandé par le colonel Dax, doit se replier. Le général Mireau, chef de l’offensive, demande alors de traduire en conseil de guerre le régiment pour lâcheté ». Malgré l’opposition de Dax, trois hommes tirés au sort seront condamnés à mort et exécutés. Dax avait entre-temps soumis au général Broulard, chef de l’état major, les preuves que le général Mireau avait fait tirer sur sa propre armée pendant l’attaque. Broulard révoque celui-ci et propose son poste à Dax en croyant que celui-ci avait agi par simple ambition. Dax refuse. Pour en savoir plus KAGAN Norman, Le Cinéma de Stanley Kubrick, L’Âge d’homme, 1979. CIMENT Michel, Stanley Kubrick, Calmann-Lévy, 2001. Sur le site CinéHig, un long texte suggère une utilisation du film de Kubrick dans le cadre du cours d’histoire. Un bref rappel des films qui ont pour cadre la guerre de 1914-1918. Source CNDP, Les dossiers de Télédoc. 5° Lawrence d’Arabie, David Lean, 1962. En 1916, pendant la Première Guerre mondiale, les Turcs persécutent les tribus arabes, soutenues par l’armée anglaise. Lawrence, un simple lieutenant, est envoyé en reconnaissance en Arabie. Peu à peu, il lève une armée et multiplie les victoires. Mais son rêve d’une nation arabe indépendante finit par inquiéter l’état-major britannique… Sous les traits de Peter O’Toole, Lawrence d’Arabie est aussi mystérieux qu’une légende ancienne. Héros insolite, il incarne le rêve panarabe, toujours caressé, sans cesse compromis. Comment ce soldat anglais peu gradé a-t-il pu acquérir une telle légitimité, dans une société qui n’était pas la sienne ? Comment a-t-il pu mettre en échec la redoutable armée turque, à la tête d’une poignée de Bédouins ? David Lean ne répond pas à ces questions. Il procède à une soigneuse reconstitution historique, et lui insuffle une dimension éperdument épique, incomparable. Contée comme une chanson de geste, l’aventure de Lawrence d’Arabie est une épopée amère, qui se termine par le renoncement et le dégoût. Le film est avant tout un univers. Celui du désert, immense, hostile. Et fascinant. Source Cécile Mury, Télérama. En savoir plus 6° Johnny s’en va-t-en guerre, Dalton Trumbo, 1971. Dans le cadre de son cycle de films autour du centenaire de la Guerre de 14-18 ARTE diffuse ce soir à 22h30 24 février 2014 un long métrage exceptionnel à plus d’un titre Johnny s’en va-t-en guerre Johnny Got his Gun, 1971. Le premier jour de la Première Guerre mondiale, un jeune engagé volontaire américain est grièvement blessé par un obus. Amputé des quatre membres, défiguré, aveugle, sourd et muet, il est cruellement maintenu en vie par les médecins. Il ne lui reste plus que son cerveau pour se souvenir et rêver. Johnny s’en va-t-en guerre est l’unique film réalisé par le scénariste Dalton Trumbo, célèbre pour avoir été un des dix d’Hollywood », victime du maccarthysme qui fut contraint après un séjour en prison de travailler plus de dix ans sous pseudonyme à Hollywood avant de pouvoir retrouver son vrai nom au générique d’un film pour Exodus d’Otto Preminger et Spartacus de Stanley Kubrick. En adaptant son propre roman écrit en 1939 à l’écran, Trumbo signe un pamphlet antimilitariste et pacifiste – mais aussi un plaidoyer pour la mort assistée – rendu bouleversant par le sort atroce de son personnage principal, que le spectateur accompagne dans son calvaire grâce à une voix-off. La mise en scène de Trumbo fait alterner le noir et blanc et de la couleur et organise les multiples souvenirs et voyages mentaux de son protagoniste, dont une rencontre avec le Christ, interprété par Donald Sutherland. Luis Buñuel, grand admirateur du film à l’instar de Jean Renoir, fut également tenté d’adapter le roman avant que Trumbo ne le mette lui-même en scène. Johnny s’en va-t-en guerre, sélectionné de justesse au Festival de Cannes en 1971, y obtenait le Grand prix spécial du jury et le Prix de la Critique Internationale. Le réquisitoire de Trumbo contre l’absurdité de toutes les guerres trouvait un écho retentissant auprès des opposants à l’intervention américaine au Viêt Nam. A noter du 26 mars au 5 mai la Cinémathèque française proposera un cycle d’une soixantaine de titres autour du Centenaire de la Première Guerre mondiale, avec bien sûr les films proposés sur ARTE et bien d’autres chefs-d’œuvre et classiques de l’histoire du cinéma évoquant directement La Grande Parade, Les Ailes, Pour l’exemple, Les Hommes contre, … ou indirectement La Chambre verte ce conflit, avec une approche patriotique, belliciste ou au contraire pacifiste selon les pays ou les époques. Plus une table ronde sur le sujet. Source site d’Arte. 7° La Vie et rien d’autre, Bertrand Tavernier, 1989. Résumé du film Après la guerre, le commandant Dellaphane joué par Philippe Noiret a pour mission de recenser les soldats disparus. Son travail est colossal et long car le nombre de soldats à identifier est énorme. Au fur et à mesure, le commandant désobéit à sa hiérarchie qui lui demande de trouver rapidement le corps d’un soldat inconnu afin de le déposer sous l’Arc de Triomphe et de cesser ainsi la recherche des soldats car son travail est jugé trop coûteux. Première ressource La collection Pour mémoire » a été conçue pour accompagner les enseignants et leurs élèves à l’occasion des commémorations, anniversaires et rendez-vous qui jalonnent l’année scolaire. Les dossiers pédagogiques proposés font un point historiographique et scientifique sur un thème donné, et mettent à la disposition des professeurs des documents variés, souvent inédits, accompagnés d’un commentaire pédagogique argumenté. Seconde ressource Mag film* propose un dossier pédagogique sur le film * Une collection du CNDP avec des dossiers extraits de la collection Télédoc et de nouveaux dossiers pédagogiques sur des films et des thèmes destinés à accompagner les enseignants de toutes les disciplines dans l’utilisation du cinéma en classe. Troisième ressource Le regard de Jean-François Jagielski sur le site du CRID 14-18 8° La Chambre des officiers, François Dupeyron, 2001. Résumé du film En 1914, sur un quai de gare, les soldats partent en fanfare sur le front. Parmi eux, Adrien, un jeune officier. Quelques jours plus tard, il tombe sur le champ de bataille, blessé par un obus. Un long trajet cahoteux le conduit en camion à l’hôpital du Val-de-Grâce, où on le place dans la chambre des officiers». Grièvement blessé au visage, Adrien réalise, lorsqu’il reprend connaissance, qu’il n’a plus ni dents ni palais. Bientôt, d’autres officiers arrivent, blessés eux aussi au visage. Soignés par un chirurgien dévoué avec l’aide d’une infirmière pleine d’abnégation, Anaïs, tous doivent surmonter l’horreur que leur inspire un visage en lequel ils ne se reconnaissent pas, et réapprendre à vivre… Source Télérama. Première ressource Le regard de Benoît Coliou sur le site du CRID 14-18. 9° Un long dimanche de fiançailles, Jean-Pierre Jeunet, 2004. Résumé du film En 1919, Mathilde, une jeune handicapée, tente de retrouver son fiancé, Manech, disparu lors de la guerre qui vient de s’achever. Accusé de mutilation volontaire, Manech avait été abandonné, avec quatre autres soldats, en plein no man’s land. Tous les témoignages concordent les cinq condamnés à mort ont bien été tués dans la journée qui a suivi. Mais Mathilde s’obstine. Elle est persuadée que Manech est encore en vie et explore toutes les pistes disponibles. Elle engage un détective privé du nom de Pire, qu’elle charge de retrouver tous les vétérans qui ont croisé la route du disparu. L’un d’eux, Célestin Poux, pourrait détenir des informations sur Manech… Source Télérama. Ressource Le dossier du site Educiné * * Site qui s’adresse aux enseignants, étudiants, lycéens, à tous ceux qui souhaitent voir s’affirmer et se développer, à tous les niveaux du système éducatif, la place du cinéma en tant qu’art, objet d’analyse et ouverture culturelle. 10° Joyeux Noël, Christian Carion, 2005. Résumé du film 1914, la déclaration de guerre jette des millions d’hommes dans la bataille. Nikolaus Sprink, un célèbre ténor de l’Opéra de Berlin, est mobilisé du côté allemand. Il laisse derrière lui sa maîtresse, la soprano danoise Anna Sörensen. En Ecosse, Jonathan et son frère William quittent leur village natal en compagnie du prêtre anglican de leur paroisse. Enfin, du côté français, le lieutenant Audebert, dont la femme est enceinte, est désigné pour rejoindre les tranchées. Le soir de Noël, Anna obtient du Kronprinz l’autorisation de rejoindre Nikolaus pour chanter avec lui devant les officiels. Le récital achevé, Nikolaus décide de retourner dans les tranchées, égayer la nuit de ses camarades de combat. A la faveur des chants de Noël, les belligérants fraternisent. Une trêve de Noël est décidée… Source Télérama. Première ressource Le regard d’André Loez sur le site du CRID 14-18 Seconde ressource Un exemple d’exploitation pédagogique en classe de Troisième ou Première dans l’académie de Poitiers. Troisième ressource Notes de projection de Gilles Sabatier, professeur d’histoire-géographie de l’académie de Lyon. Quatrième ressource Une vidéo sur le site de l’INA Reportage sur le film “Joyeux Noël” basé sur l’histoire de cette fraternisation entre soldats français et allemands lors du premier Noël de la guerre de 14-18. Les interviews du réalisateur Christian CARION, de Dany BOON et de l’historien Marc FERRO alternent avec des archives de la Première Guerre mondiale et des extraits de “Joyeux Noël”. Date 05 nov. 2005 – Durée 03min 04s.
Amsterdam a accueilli la première mondiale d'un film que l'on croyait à jamais perdu L'histoire de la guerre civile de Dziga Vertov qui date de 1921. Il a été projeté dans un bâtiment Art Déco du centre-ville âgé de cent ans également le Théâtre Vertov, le réalisateur mythique de l'avant-garde soviétique, auteur de "L'Homme à la caméra", était ainsi à l'honneur du Festival international du film documentaire d'Amsterdam IDFA, le plus grand rendez-vous planétaire pour les amateurs et les professionnels du film projection de cette version restaurée de "L'histoire de la guerre civile" sur la guerre entre les Bolchéviques et l'armée anti-révolutionnaire blanche a fait l'événement. Cent ans après sa première et unique projection, elle était présentée par l'historien du cinéma et directeur de la restauration Nikolai Izvolov."Ce film a été restauré cette année, exactement cent ans après sa création," explique-t-il. "Bien sûr, de nombreux films du passé doivent maintenant être restaurés et même être retrouvés car nous avons perdu environ 90 % des films de l'époque du muet," fait-il remarquer. "C'est pourquoi nous, les historiens du cinéma, travaillons à la restauration de ces films, parfois en les présentant au public et en fait, nous sommes heureux que ce vieux film"L'histoire de la guerre civile" ait du succès," souligne-t-il."Une guerre méconnue"La projection a eu lieu à guichets fermés. Le film n'existait plus que sur le papier et avait été dispersé après son unique projection en 1921 pour les 600 membres de l'Internationale communiste connue sous le nom de Komintern. Il s'agit d'un film de propagande montrant l'écrasement sanglant des contre-révolutionnaires les blancs par les Bolchéviques. Ces images surgies du passé et restaurées permettent de reconstituer l'histoire de l'Europe, de la Russie et du XXe siècle."En Russie et dans le monde entier, personne ne connaît Philip Mironov, ex-commandant dans l'armée rouge," affirme Konstantin Grinberg-Vertogradsky, producteur du film, qui ajoute "Personne ne connaît Trotsky, on le connaît, mais on ne sait pas vraiment qui c'est et ce film est très important parce que cette guerre a été très sanglante et elle reste méconnue, la Russie a perdu plusieurs millions de personnes dans cette guerre."Un passé peu glorieux illustré par la cruauté des combats. Les plans du film montrant Staline ont par ailleurs, curieusement disparu malgré les liveLa projection était accompagnée en live par le groupe "The Anvil Orchestra", mondialement connu pour sa mise en musique de films muets. L'écriture d'une musique originale pour le film de Vertov fut pour ses membres, une expérience unique."J'ai créé de nombreuses bandes-sons classiques, par exemple pour des documentaires à Sundance où l'on a les gens qui parlent, puis la création sonore et la musique qui est en arrière-plan," précise Roger Clark Miller, compositeur et musicien au sein du groupe. "Mais [pour ce film], il n'y a que de la musique, donc nous sommes les concepteurs sonores, mais aussi les narrateurs ; nous devons donc, séquence après séquence, être plus actifs pendant le film car il n'y a pas de parole, nous devons créer la narration et la conception sonore comme les explosions et quand Terry frappe son gong pile au moment de l'explosion, on a l'impression que la musique fait partie intégrante du film," film prend toute son ampleur avec la partition de "The Anvil Orchestra" et de ses deux musiciens-compositeurs stars dans leur domaine Terry Donahue, percussionniste-accordéoniste, et Roger Clark Miller aux film sera présenté au printemps à Moscou, pour sa première russe, puis à Venise lors de la prochaine Mostra.
[fr] Alors que nous commĂ©morons cette annĂ©e le centenaire de la bataille de la Lys, le film Soldado Milhões » revient sur l’histoire parfois oubliĂ©e du soldat AnĂbal Augusto Milhais, hĂ©ros de la Première Guerre Mondiale. Sorti le 12 avril au Portugal, ce film retrace une partie de la vie du soldat, hantĂ© par les horreurs qu’il a vĂ©cut pendant la guerre. L’action principale se dĂ©roule 25 ans après la guerre, alors qu’une plaque est dĂ©voilĂ©e en l’honneur du soldat Milhões », son village natale du nord du Portugal ayant Ă©tĂ© renommĂ© Valongo de Milhais » en son honneur. Notre hĂ©ros, très humble et peu convaincu des rĂ©elles motivations d’une telle cĂ©rĂ©monie arrive en retard et sans aucune de ses mĂ©dailles. Le film prend ainsi le parti de nous prĂ©senter le soldat Anibal Milhais comme il l’était, c’est Ă dire un homme simple qui ne fit que ce qu’il fit pendant la guerre que dans le but de survivre, sans rechercher dès lors la moindre rĂ©compense pour ses actes. Comme le montrent les nombreux flashback qui entrecoupent le film, ce n’est que guidĂ© par son instinct et sa volontĂ© de survivre pour revenir en vie Ă sa bien aimĂ© que le soldat Milhões » a combattu comme un hĂ©ros. Si l’action principale se focalise sur le Soldat et une chasse au loup qu’il entreprend avec sa jeune fille, les flashback replongent le spectateur dans la violence de la guerre. Les effets spĂ©ciaux permettent de se faire une idĂ©e du quotidien des soldats du CEP dans les tranchĂ©es bombardements constants, manque de ravitaillement, mutinerie, suicides, morts… Les soldats portugais ont rĂ©ellement vĂ©cu un vĂ©ritable enfer. Cette violence fut telle que les membres du CEP donnent une autre traduction Ă ce sigle. Pour ces derniers CEP voulait en fait dire carne de exportação portuguesa » soit viande d’exportation portugaise » en français. Le film en faisant un parallèle entre la chasse du soldat dans le prĂ©sent et son quotidien dans la guerre met l’accent sur l’omniprĂ©sence de certains Ă©lĂ©ments dans la vie du soldat dont notamment la religion qui lui a permis de traverser cette Ă©preuve, mais aussi sa famille. En effet ce dernier garde prĂ©cisĂ©ment pendant la guerre un mouchoir brodĂ© par sa petite amie, mouchoir qui lui redonnera plus d’une fois l’espoir et le courage de lutter aux cĂ´tĂ©s de ses compagnons. Miguel Borges interprète le soldat Milhões en proie Ă ses vieux dĂ©mons, bien des annĂ©es après la fin de la première guerre, tandis que c’est au jeune acteur JoĂŁo Arrais Ă qui il est revenu la lourde tache d’interprĂ©ter le soldat Milhões dans sa jeunesse, dans les annĂ©es 1917-1918. Les deux acteurs ne pouvaient pas ĂŞtre mieux choisis, et interprètent chacun Ă leur manière le soldat Ă deux moments bien diffĂ©rents de sa vie. Leur performance est aussi bien Ă©mouvante qu’époustouflante. Gonçalo GalvĂŁo Teles et Jorge PaixĂŁo da Costa mettent en scène de manière juste et touchante la tragĂ©die qui frappe les membres du CEP. Bien que le soldat Milhões » soit le personnage autour duquel est centrĂ© l’intrigue, nous dĂ©couvrons aussi grâce Ă ce film le point de vue de diffĂ©rents personnages et leur façon d’apprĂ©hender cette guerre. Si certains cherchent un peu refuge dans l’humour et gardent la joie de vivre, on se rend toutefois compte que beaucoup sont affaiblis aussi bien physiquement que moralement par la guerre. Ainsi, beaucoup cherchent Ă se rendre aux troupes ennemies ou Ă mettre fin Ă leurs jours, afin d’être enfin soulagĂ©s et d’échapper une bonne fois pour toutes Ă leur vie dans les tranchĂ©es. Que l’on connaisse ou non ce soldat, ce film est absolument Ă voir, ne serait ce que pour en apprendre un peu plus sur la participation portugaise Ă la première guerre mondiale. Mais ce film va bien au delĂ du simple rĂ©cit narratif et prĂ©sente l’homme qui se cache derrière le nom Milhões », l’homme simple et modeste, le Milhais et non le Milhões. Pour en savoir plus sur la bataille de la Lys Pour en savoir plus sur le soldat Milhões » Lurdes Abreu PubliĂ© le 02/05/2018 Un film de Gonçalo GalvĂŁo Teles & Jorge PaixĂŁo da Costa, Ukbar Filmes. Avec Miguel Borges, JoĂŁo Arrais, Carminho Coelho, LĂşcia Moniz, Graciano Dias, Isac Graça. Synopsis AnĂbal Augusto Milhais est un des nombreux soldats portugais envoyĂ©s dans les Flandres lors de la Première Guerre Mondiale. Au cours de la Bataille de la Lys, le 9 avril 1918, ce soldat membre du CEP dĂ©cide de rester en retrait pour permettre Ă ses compagnons de se retirer des tranchĂ©es et de rĂ©organiser la rĂ©sistance face aux troupes allemandes. Le soldat Milhais combat alors seul, armĂ© de sa fidèle mitraillette LuĂsa », mais aussi d’un bien très prĂ©cieux Ă ses yeux qui l’aide Ă surmonter les horreurs de la guerre un mouchoir brodĂ©, offert par sa bien-aimĂ©. Trailer Quelques images du film [] Vues 3127
Programmes scolaires français Histoire, Arts - 3e, 1re • Équivalence canadienne Secondaire, 2e cycleIntroductionLa Première Guerre mondiale modifie profondément le regard que portent les artistes sur la guerre, ces derniers délaissant petit à petit une forme d’exaltation pour une dénonciation de la violence et de la barbarie. Longtemps, en effet, l’art a célébré le courage, le patriotisme et le sacrifice de soi, au travers de héros illustres – comme ceux de l’Iliade – et la guerre a inspiré les artistes de tout temps, à travers toutes les périodes. Cette inspiration est aussi due au fait que les œuvres qui traitent de la guerre étaient souvent des commandes, afin de valoriser un gouvernement ou un homme. Par ailleurs, avant que n’apparaisse la conscription, en 1914 – et à de rares exceptions –, les artistes contemporains des guerres qu’ils représentaient n’y participaient pas eux-mêmes. Pour cette guerre-ci, les artistes – écrivains, peintres, sculpteurs, musiciens – sont massivement mobilisés, voire s’engagent volontairement, portés par l’élan patriotique. Aussi peuvent-ils raconter, peindre, dessiner ce qu’ils vivent et ce qu’ils voient, laissant à la postérité, à travers des œuvres aux formes souvent nouvelles, d’authentiques témoignages. Ce dossier propose quelques exemples d’œuvres que la guerre a inspirées à des artistes qui ont participé au combat, et d’autres dont les auteurs ont saisi ce thème bien des années plus tard. Chacun, à sa manière, tente de représenter l’indicible brutalité des combats, la douleur des femmes et des enfants livrés à eux-mêmes, la peur face à la mort mais aussi, parfois, une certaine fascination face à cette guerre moderne et et récits autobiographiquesParmi les nombreux écrivains engagés dans la guerre, on peut citer les Français Guillaume Apollinaire, Alain-Fournier, Blaise Cendrars, Joseph Kessel, Henri Barbusse, Louis-Ferdinand Céline, Jean Giraudoux, Raymond Dorgelès, Charles Péguy, Jean Giono, Roger Vercel, Louis Aragon, Romain Rolland, l’Américain Ernest Hemingway, qui fut ambulancier en Italie, les Allemands Ernst Jünger et Erich Maria Remarque, les Anglais Harry Fellows et J. R. R. Tolkien, qui ont participé à la bataille de la Somme, le Belge Émile Verhaeren ou encore l’Autrichien Stephen Zweig qui, jugé inapte au combat, fut enrôlé dans les services de propagande. Beaucoup furent blessés ; Cendrars fut amputé d’un bras. D’autres y perdirent la vie comme Alain-Fournier, Charles Péguy ou encore Apollinaire, décédé en 1918 de la grippe espagnole après avoir été blessé en 1915 au front. Pour ces hommes, il est nécessaire de témoigner de l’horreur de la guerre. Ceux qui se sont engagés par exaltation patriotique expriment leur désillusion face à l’absurdité et à la cruauté des combats. Ceux qui cherchent à publier leur témoignage durant la guerre, pour leur part, sont confrontés à une censure qui ne souhaite pas voir se répandre un esprit pacifiste et antimilitariste. Certains auteurs Céline, Remarque, Giono, Hemingway attendront plusieurs années après la guerre, et la menace d’un nouveau conflit, pour publier des romans largement inspirés de leur expérience. Les écrits postérieurs à la guerre rencontrent pourtant moins de succès. Les Croix de bois de Raymond Dorgelès, par exemple, manque le prix Goncourt de peu, au profit de Proust À l’ombre des jeunes filles en fleurs. Le public est en effet à ce moment lassé des récits du conflit ; par ailleurs, les mouvements dadaïste et surréaliste contribuent également à dévaloriser ces témoignages pendant l’ côtés des hommes de lettres, de nombreux autres combattants ont aussi témoigné par écrit de leur expérience, du simple soldat aux plus hauts chefs de guerre tels que Philippe Pétain ou Erich von Falkenhayn. Aux côtés des hommes de lettres, de nombreux autres combattants ont aussi témoigné par écrit de leur expérience, du simple soldat aux plus hauts chefs de guerre tels que Philippe Pétain ou Erich von Falkenhayn. Henri Barbusse, Le Feu, Journal d’une escouade, 1916Engagé volontaire en 1914, à 41 ans, Henri Barbusse raconte son expérience personnelle du front et des tranchées de décembre 1914 à 1916. Ce récit est paru sous forme de feuilleton dans le quotidien L’Œuvre à partir du 3 août 1916, puis intégralement à la fin de novembre 1916, aux éditions Flammarion. Il reçoit le prix Goncourt la même année. Un passage de ce récit inspirera en 1934 au peintre allemand Otto Dix le tableau Flandres, sa dernière toile consacrée à la grande guerre. Roland Dorgelès, Les Croix de bois, 1919Dorgelès s’inspire de sa propre expérience de la guerre mais il publie son roman sous un pseudonyme. À travers une succession de tableaux sans véritables liens entre eux, il dépeint le quotidien des soldats, au front comme à l’arrière. Le titre fait référence aux croix de bois plantées le long des chemins pour les soldats morts au front. Si le roman manque le Goncourt de peu l’année de sa publication 1919, il obtient néanmoins le prix Femina et rencontre un succès considérable. Maurice Genevoix, Ceux de 14, 1949 récits de guerre publiés de 1916 à 1921 réunisLe lieutenant Maurice Genevoix a 24 ans quand il est mobilisé pour partir au front. Au long de cinq livres réunis dans le recueil Ceux de 14, il raconte les huit mois qu’il a passés au front, à Verdun notamment face à l’horreur des conditions de vie dans les combats – boue, froid et mort –, le lecteur assiste à l’amenuisement de l’enthousiasme patriotique du soldat et à la montée du découragement. Blessé en 1915, Maurice Genevoix sera réformé. Ernst Jünger, Orages d’aciers, 1920L’auteur a rédigé ce récit autobiographique à partir de ses carnets de guerre et de photographies. Il y raconte son quotidien de soldat pendant quatre ans dans un récit lucide et parfois étrangement détaché des horreurs de la guerre. Jünger aura du mal à publier ce premier roman dans une société d’après-guerre lassée de ce genre de récit, très répandu pendant la période du conflit. Joseph Kessel, L’Équipage, 1923Brancardier durant quelques mois en 1914, Joseph Kessel rejoint l’aviation à la fin de l’année 1916. Il s’inspire de cette expérience pour rédiger ce récit qui raconte les aventures d’Herbillon, un jeune homme qui quitte sa famille et celle qu’il aime pour s’engager dans l’aviation. Kessel offre dans ce récit une vision assez idéalisée de la guerre, qui n’apparaît qu’en arrière-plan, mettant surtout en avant le courage et la fraternité des hommes face à la mort. Ernest Hemingway, L’Adieu aux armes, 1929D’inspiration autobiographique, ce roman est écrit à la première personne. L’histoire se déroule en Italie pendant la Grande Guerre. Elle raconte l’histoire d’amour tragique entre Frederic Henry, un ambulancier américain engagé dans la Croix-Rouge italienne comme le fut Hemingway, et Catherine Barkley, une infirmière anglaise. Erich Maria Remarque, À l’ouest rien de nouveau, 1929Erich Maria Remarque s’inspire de son expérience personnelle de la guerre pour écrire ce roman pacifiste qui connut un succès mondial. Le héros, Paul Bäumer, est un jeune soldat allemand de 19 ans. Influencé par la propagande patriotique, il s’engage volontairement et découvre sur le front ouest l’horreur de la guerre. Ce roman, considéré comme relevant de l’ art dégénéré » par les nazis, subira les autodafés allemands en 1933. Robert Musil, L’Homme sans qualités, 1930-1932Robert Musil participe à la Première Guerre mondiale, notamment sur le front italien. Démobilisé en 1916 pour une neurasthénie dépressive, il fait la connaissance de Franz Kafka lors d’un séjour dans un hôpital de Prague. Il finit ensuite la guerre dans le service de presse de l’armée. C’est à partir de notes prises entre 1915 et 1917 dans des carnets qu’il écrit le roman L’Homme sans qualités, considéré comme son chef-d’œuvre par la critique. Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit, 1932Ce récit à la première personne, largement inspiré de la vie de l’auteur, est mené par Ferdinand Bardamu. Dans les premiers chapitres, le personnage raconte l’enfer de la Première Guerre mondiale et la violence absurde des tranchées. Ce premier roman de Céline manque de deux voix le prix Goncourt mais obtient le prix Renaudot. Il est remarquable pour son style caractérisé par l’utilisation de points de suspension, d’onomatopées, de langage oral » et argotique. L’auteur, blessé à la guerre et traumatisé par cette expérience, dénonce toute forme d’héroïsme pour lui, la seule option raisonnable face à la folie guerrière est la lâcheté. Roger Vercel, Capitaine Conan, 1934Dans ce roman partiellement autobiographique, Roger Vercel s’inspire de sa participation à la Grande Guerre, notamment sur le front d’Orient au cours de l’année qui suit l’Armistice. En 1918, les hommes du Capitaine Conan ne sont pas démobilisés ils sont envoyés en mission de soutien en Roumanie. Mais ces soldats, qui sont plongés dans l’inaction, ont du mal à respecter les lois de la vie civile. Norbert, narrateur et ami de Conan, est chargé d’enquêter sur des méfaits de ce type en vue de traduire les soldats incriminés devant le conseil de guerre. Mais Conan est accusé de meurtre Norbert abandonne son nouveau poste en refusant d’accuser son camarade. Le roman a reçu le prix Goncourt. Jean Giono, Recherche de la pureté », 1939Ce texte autobiographique est publié en préface des Carnets Moleskine de Lucien Jacques Gallimard, 1939. Il s’agit d’un pamphlet qui témoigne des positions pacifistes de Giono dans les années 1930. L’auteur, qui a été traumatisé par son expérience de la Première Guerre mondiale, est condamné à deux mois de prison pour appel à la désertion. Ce texte a été réédité en 2013 dans le recueil Écrits pacifistes. D’autres textes de Giono dénoncent l’horreur de la guerre, tel le roman Le Grand Troupeau, publié en 1931, ou Refus d’obéissance » 1934, un texte que l’on retrouve aussi dans le recueil Écrits pacifistes. Blaise Cendrars, La Main coupée, 1946En août 1914, le poète Blaise Cendrars s’engage comme volontaire dans l’armée française. Il combat sur le front de la Somme puis participe à la grande offensive de Champagne. Grièvement blessé lors d’un assaut le 28 septembre 1915, il est amputé de son bras droit… d’écrivain. Dans La Main coupée, Cendrars raconte l’année qu’il a passée au front en condamnant les idéologies qui ont déchaîné et exploité la violence. On retrouve aussi le récit de son amputation dans la nouvelle autobiographique J’ai saigné, écrite en 1938 Paris, Hatier, coll. Classiques et Cie. Collège », 2012. En 1919, Cendrars assistera aussi le réalisateur Abel Gance lors du tournage du film pacifiste J’ de lettresJean-Pierre Guéno, Paroles de poilus. Lettres et carnets du front, 1914-1918, 1993 Ils avaient dix-sept ou vingt-cinq ans. Se prénommaient Gaston, Louis, René. Ils étaient palefreniers, boulangers, colporteurs, bourgeois ou ouvriers. Ils devinrent soudainement artilleurs, fantassins, brancardiers… Voyageurs sans bagage, ils durent quitter leurs femmes et leurs enfants et revêtir l’uniforme mal coupé, chausser les godillots cloutés… Sur huit millions de mobilisés entre 1914 et 1918, plus de deux millions de jeunes hommes ne revirent jamais le clocher de leur village natal. Plus de quatre millions subirent de graves blessures… Huit mille personnes ont répondu à l’appel de Radio France visant à collecter les lettres, jusqu’ici éparpillées, de ces Poilus. Cet ouvrage en présente une centaine. »PoésieJohn McCrae, In Flanders Fields », mai 1915On reconnaît le coquelicot comme le symbole du souvenir à la mémoire des soldats du Canada, des pays du Commonwealth britannique et des États-Unis qui sont morts à la guerre. Cette fleur doit son importance au poème "Au champ d’honneur” composé par le major John McCrae nommé plus tard lieutenant-colonel, un chirurgien dans l’artillerie canadienne, au cours de la deuxième bataille d’Ypres, en Belgique, en mai 1915. Les références au coquelicot aux première et dernière strophes du poème de la guerre le plus lu et le plus souvent cité ont contribué à donner à la fleur le statut d’emblème du souvenir et de symbole d’une croissance nouvelle parmi la dévastation laissée par la guerre. Au champ d’honneurAu champ d’honneur, les coquelicotsSont parsemés de lot en lotAuprès des croix ; et dans l’espaceLes alouettes devenues lassesMêlent leurs chants au sifflementDes sommes mortsNous qui songions la veille encor’À nos parents, à nos amis,C’est nous qui reposons iciAu champ d’ vous jeunes désabusésÀ vous de porter l’oriflammeEt de garder au fond de l’âmeLe goût de vivre en le défi, sinonLes coquelicots se fanerontAu champ d’honneur. Adaptation française du poème In Flanders Fields » de John McCrae par le Major Jean Pariseau Wilfred Owen, Dulce et decorum est », 1917Dans ce poème écrit en octobre 1917 et publié à titre posthume en 1920, ce jeune Britannique dénonce l’exaltation guerrière d’un célèbre vers du poète latin Horace Il est doux et honorable de mourir pour la patrie. » Il meurt à 25 ans, le 4 novembre 1918, sept jours avant l’Armistice. Dulce et decorum estPliés en deux, tels de vieux mendiants sous leur sac,Harpies cagneuses et crachotantes, à coups de juronsNous pataugions dans la gadoue, hors des obsédants éclairs,Et pesamment clopinions vers notre lointain marche en dormant. Beaucoup ont perdu leurs bottesEt s’en vont, boiteux chaussés de sang, estropiés, aveugles ;Ivres de fatigue, sourds même aux hululements estompésDes Cinq-Neuf distancés qui s’abattent vers l’ gaz ! Le gaz ! Vite, les gars ! Effarés et à tâtonsCoiffant juste à temps les casques malaisés ;Mais quelqu’un hurle encore et trébucheEt s’effondre, se débattant, comme enlisé dans le feu ou la chaux…Vaguement, par les vitres embuées, l’épaisse lumière verte,Comme sous un océan de vert, je le vis se tous mes rêves, sous mes yeux impuissants,Il plonge vers moi, se vide à flots, s’étouffe, il se des rêves suffocants vos pas à vous aussiSuivent le fourgon où nous l’avons jeté,Que votre regard croise ces yeux blancs convulsés,Cette face qui pend, comme d’un démon écœuré de péché ;Que votre oreille à chaque cahot capte ces gargouillisDe sang jaillissant des poumons rongés d’écume,Ce cancer obscène, ce rebut d’amertume tel, immonde,L’ulcère à jamais corrompant la langue innocente,Ami, avec ce bel entrain plus ne direzAux enfants brûlant de gloire désespérée,Ce Mensonge de toujours Dulce et decorum estPro patria de Wilfred Owen, Dulce et décorum est », 1917, in Et chaque lent crépuscule de Wilfred Owen, traduction de Xavier Hanotte, Bordeaux, Castor Astral, 2012. Guillaume Apollinaire, Calligrammes, Poèmes de la paix et de la guerre, 1918 ; Poèmes à Lou, 1947En novembre 1914, Apollinaire s’engage volontairement dans l’armée française. Blessé à la tête en 1915, il meurt en 1918 de la grippe espagnole après avoir publié ses Calligrammes qu’il dédie à un camarade mort au champ d’honneur en 1917. Parmi ces jeux d’écriture », on peut retenir La colombe poignardée et le jet d’eau ».En 1914, Apollinaire fait aussi la rencontre de Lou, avec qui il passe une semaine à Nîmes. Apollinaire lui écrit tous les jours, entre 1914 et 1916, des lettres et des poèmes Poèmes à Lou qui seront publiés après sa mort, en Apollinaire, La Colombe poignardée et le jet d’eau, 1918, calligrammeParis, Bibliothèque Littéraire Jacques Gumilëv, L’ouvrier », 1918Homme de lettres et historien russe marié puis divorcé de la poétesse Anna Akhmatova, Nicolaï Gumilëv est le chef de file de la Guilde des poètes. Engagé dans le corps expéditionnaire russe en France, en 1914, il s’oppose ouvertement au régime bolchevique et sera exécuté en 1921. L’ouvrierIl est devant son fourneau qui un homme vieillissant, regard calme a l’air humbleParce qu’il cligne ses yeux ses camarades sont lui ne dort pas est occupé à fondre la balleQui me séparera de la a fini ; ses yeux sont peut rentrer. La lune lui, dans le grand lit,L’attend sa femme, somnolente et balle qu’il a coulée siffleraPar-dessus l’écume de la Divina grise,La balle qu’il a coulée trouveraMa poitrine qu’elle tomberai, touché à mort,Je reverrai défiler mon passé,Mon sang coulera à flotsSur l’herbe sèche, poussiéreuse, alors paiera le prixDe ma vie brève et blouse grisâtre, vieillissant,Un petit homme a fait de Nicolaï Gumilëv, L’ouvrier », 1918, in Poèmes, traduction de Serge Fauchereau, Neuilly-lès-Dijon, Éditions du Murmure, Giraudoux, La guerre de Troie n’aura pas lieu, 1935L’auteur, qui a été blessé durant la Première Guerre mondiale, est un ardent pacifiste. Il écrit cette pièce à l’aube de la Seconde Guerre mondiale, établissant un parallèle entre la situation en Europe, où tout le monde voit venir la guerre sans rien faire, et celle de l’Antiquité face à une guerre de Troie annoncée par Cassandre que personne ne veut croire. La pièce est créée par Louis Jouvet et sa troupe le 22 novembre 1935 au théâtre de l’ contemporainsDepuis une trentaine d’années, la littérature contemporaine s’est emparée du thème de la Première Guerre mondiale, comme pour remplacer les voix des derniers poilus disparus. Le prix Goncourt 2013 attribué au roman de Pierre Lemaître, Au revoir, là -haut – qui débute dans une tranchée –, témoigne de cette tendance. Les récits à la première personne sont privilégiés mais ces fictions, très documentées, donnent la parole à des témoins que l’on avait moins entendus dans les écrits des écrivains mobilisés, comme les femmes et les enfants. Roch Carrier, La Guerre, Yes Sir!, 1968Roch Carrier est surtout connu pour son premier roman, La Guerre, Yes Sir!, paru en 1968, qui a été traduit en anglais et adapté au théâtre et au cinéma. L’histoire, très allégorique, prend place autour de la veillée et de la cérémonie mortuaires d’un héros de guerre. Sise dans le Québec profond durant la Première Guerre mondiale, elle traite des thèmes de la conscription et des relations tendues entre les communautés francophone et anglophone à cette époque. Jean Rouaud, Les Champs d’honneur, 1990L’auteur retrace son histoire familiale au travers de courtes biographies. Il évoque notamment la disparition de deux frères de la famille, Émile et Joseph ses grands-oncles, victimes de la Grande Guerre en 1916. Plus que l’horreur des tranchées, les Champs d’honneur dépeint le vide et la souffrance créés par la Grande Guerre. Ce roman a obtenu le prix Goncourt. Joseph Boyden, Le Chemin des âmes, 2006Ce premier roman de Boyden s’inspire de l’histoire réelle d’un Amérindien et rend hommage aux autochtones canadiens engagés dans la Grande Guerre. Deux Cris, Xavier et Elijah, se sont enrôlés. Xavier, de retour au pays, voyage durant trois jours en canot pour retourner chez lui. Il revit alors les moments difficiles et traumatisants de son expérience combattante. Sébastien Japrisot, Un long dimanche de fiançailles, 1991Cinq soldats qui veulent échapper à l’enfer des tranchées se mutilent volontairement en espérant obtenir une permission. Pris sur le fait, ils sont condamnés à mort pour l’exemple. Mais Mathilde, la petite amie de Manech, l’un d’entre eux, ne veut en aucun cas croire en la mort de son fiancé et enquête afin de pouvoir le retrouver. Ce roman policier historique a reçu le prix Interallié et a été adapté au cinéma par Jean-Pierre Jeunet en 2004. Marc Dugain, La Chambre des officiers, 1998Ce bref roman évoque les gueules cassées », les soldats défigurés durant la Première Guerre mondiale comme le jeune lieutenant Adrien qui, entre les mains des chirurgiens et les soins de son infirmière, commence à s’accepter et amorce son retour à la vie sociale. Le roman est un succès de librairie couronné par une vingtaine de prix littéraires. Il a été adapté au cinéma par Marc Dupeyron en 2000. Laurent Gaudé, Cris, 2001Pour son premier roman, Laurent Gaudé imagine un récit polyphonique on découvre la guerre, au front et à l’arrière, à travers différentes voix, différents cris ceux de Jules, de Marius, de Boris, de Ripoll, de Rénier, de Barboni ou de M’Bossolo. Chacun agit et réagit à sa manière face à l’horreur et à la folie des combats. Alice Ferney, Dans la guerre, 2003L’auteur suit l’itinéraire de Jules, un paysan landais, depuis son ordre de mobilisation en août 1914, jusqu’à l’Armistice. Alice Ferney relate le quotidien des tranchées et celui des femmes restées à l’arrière, à la terre, dans l’attente. Claude Michelet, En attendant minuit, 2003L’auteur évoque alternativement deux heures de la vie de deux personnages vivant la guerre à la fin de l’année 1916 Jean, qui attend la relève dans sa tranchée, et sa femme Marthe, qui se retrouve seule avec son angoisse dans sa ferme de Brive. Bénédicte des Mazery, La Vie tranchée, 2008Louis Saint-Gervais, un soldat réformé pour blessure, est affecté au service du contrôle postal le jeune homme doit censurer les lettres de ses camarades du front. Dans son roman, l’auteur cite des lettres de poilus authentiques. L’ouvrage existe dans une édition simplifiée notes, questionnaires et dossier d'accompagnement par Isabelle de Lisle, Paris, Hachette Éducation, coll. Classiques Hachette. Bibliocollège », n° 75, 2009. Pierre Lemaître, Au revoir là -haut, 2013Le récit débute dans l’enfer des tranchées. Deux rescapés – l’un traumatisé, l’autre défiguré – tentent de poursuivre leur vie après la fin de la guerre. Ils décident de prendre leur revanche en réalisant une escroquerie aux monuments aux morts aussi spectaculaire qu’amorale. Ce roman a reçu le prix de jeunesseDepuis une dizaine d’années, de nombreux titres de littérature jeunesse, notamment des romans historiques, sont consacrés à la Première Guerre mondiale, permettant une nouvelle approche pédagogique de cette période historique. Michael Morpurgo, Cheval de guerre, 1982Le récit est mené par Joey, un jeune cheval de ferme qui, après avoir été vendu à des soldats britanniques, devient un cheval de guerre il combat au front, déplace les canons, tire les brancards pour ramener les blessés. Un jour, il est capturé par les Allemands. Ce récit a été adapté au cinéma par Steven Spielberg en 2012. Paule du Bouchet, Le Journal d’Adèle, 1995Adèle, une jeune paysanne de Bourgogne, a bientôt 14 ans. Elle commence son journal intime en juillet 1914 et le tiendra durant les quatre années de guerre. Elle y raconte le départ de ses frères, puis de son père, la solitude des femmes et des enfants face aux travaux des champs, la mort des proches, sa correspondance avec Lucien dont elle est la marraine de guerre. Catherine Cuenca, La Marraine de guerre, 2001Étienne est mobilisé depuis deux ans. Son unique réconfort lui vient de sa correspondance avec Marie-Pierre, sa marraine de guerre. Seuls ses lettres et ses colis lui permettent de supporter la peur de la mort et l’horreur des tranchées. Au cours d’une permission, il décide de rencontrer enfin celle qu’il ne connaît qu’à travers son écriture. Yves Pinguilly, Verdun 1916, Un tirailleur en enfer, 2003En 1915, Tierno, un jeune Guinéen, rejoint Dakar afin de poursuivre ses études. Mais là -bas, il est embarqué de force sur un navire, avec d’autres Africains, à destination de la France. Après un entraînement, il devient tirailleur sénégalais » et part se battre à Verdun. Michael Morpurgo, Soldat Peaceful, 2004Dans la nuit du 24 au 25 juin 1916, Thomas Peaceful, très jeune soldat de l’armée britannique, ne veut surtout pas s’endormir, il veut se souvenir… Le roman retrace son enfance dans la campagne anglaise du début du XXe siècle, jusqu’à son engagement dans l’armée britannique et son parcours en ce début de la guerre de 1914. Un roman qui dénonce et rend hommage aux nombreux soldats qui furent injustement fusillés pour désertion ou lâcheté – dont certains seulement parce qu’ils s’étaient endormis à leur poste. Sophie Humann, Infirmière pendant la Première Guerre mondiale, Journal de Geneviève Darfeuil, Houlgate-Paris, 1914-1918, Alors que le conflit s’éternise et que, sur le front, les hommes tombent les uns après les autres, Geneviève et sa mère intègrent plusieurs associations d’aide aux soldats. Le jour de ses 16 ans, Geneviève commence à travailler à l’hôpital d’Houlgate où elle trouve sa vocation infirmière. Hervé Giraud, Le Jour où l’on a retrouvé le soldat Botillon, 2013Deux époques nous sont racontées en alternance la guerre de 14-18, à laquelle participe le soldat Botillon, et le début du XXIe siècle, avec le récit d’une fête de famille à l’occasion des 100 ans d’une arrière-grand-mère qui n’est autre que la fille du soldat Botillon, et qui n’a jamais connu son père disparu lors des combats. Paul Dowswell, 11 Novembre, 2014Au matin du 11 novembre 1918, sur le front ouest, le soldat Will Franklin s’apprête à partir en mission, à la recherche de soldats allemands cachés au cœur d’une forêt. Le jeune homme, terrifié par la nouvelle épreuve qu’il doit affronter, ignore, comme ses camarades, que d’ici quelques heures la guerre sera finie. Bandes dessinéesÀ l’exception de Benjamin Rabier, il faut attendre la fin du XXe siècle pour que la bande dessinée, alors en pleine expansion, s’empare du thème de la Première Guerre mondiale. Inspiré par l’histoire de son grand-père, Jacques Tardi s’est tout particulièrement intéressé à cette période historique et lui a consacré plusieurs albums. Benjamin Rabier, Flambeau, Chien de guerre, 1916En 1916, le célèbre illustrateur Benjamin Rabier imagine le personnage de Flambeau, chien de ferme devenu chien de guerre, dans un album illustré très proche de l’univers de la bande dessinée. Vilain et mal-aimé, Flambeau part à la guerre en amateur » et triomphe toujours de l’ennemi. Une œuvre patriotique qui donne un aperçu de ce que pouvait être la propagande destinée aux enfants. Jacques Tardi, C’était la guerre des tranchées, 1993 Jacques Tardi, Jean-Pierre Verney, Putain de guerre, 2008 Kris, Maël, Notre mère la guerre, 4 tomes, 2009-2014Affiches de propagandeLes affiches de propagande sont incontournables, dans toute l’Europe et aux États-Unis, pour exalter l’élan patriotique elles incitent à s’engager et surtout, à participer financièrement à l’effort de guerre en souscrivant aux emprunts d’État. Elles jouent aussi sur les peurs à travers des caricatures effrayantes de l’ennemi, telle cette affiche allemande qui représente un soldat français aux doigts crochus cherchant à s’emparer de l’ début du XXe siècle, vers 1905, et dans la continuité de l’héritage impressionniste, les peintres se réclament de Gauguin, Van Gogh et Cézanne et rompent avec l’ordre établi. Ils peignent au mépris des règles de l’Académie et transgressent le principe d’imitation du monde visible fauvisme, cubisme, futurisme, abstraction constituent de véritables révolutions picturales qui, face aux innovations, inventions et découvertes du début du siècle aviation et cinéma notamment, inventent une nouvelle façon de représenter la réalité et, plus, donnent à voir d’autres réalités que celles des apparences. Ces révolutions sont internationales de Paris à Moscou, de Vienne à Berlin, de Bruxelles à Londres, les artistes échangent, correspondent, et glissent peu à peu vers l’abstraction… La guerre de 14-18 brise l’élan de ce courant créatif. Ainsi, plusieurs mouvements d’avant-garde apparus avant 1914, comme le cubisme, disparaissent à la fin de la guerre. Braque, qui n’a pas laissé un croquis de la guerre, est blessé en 1915 ; Derain, qui passe les quatre années de la guerre dans l’artillerie, remplace à cette occasion la peinture par la photographie. Léger échappe de justesse à Verdun. D’anciens cubistes et fauves sont employés au camouflage. Certains, comme Delaunay et Picabia, quittent la France pour ne pas combattre. En Italie, la mort de Boccioni et de Sant’Elia vide le futurisme de sa substance. Par ailleurs, pour les pays en guerre, il n’est plus question de salons, d’expositions ou de débats artistiques. Cependant, pour certains peintres qui sont mobilisés, la guerre s’impose comme sujet. Comment ont-ils représenté cette guerre d’un genre nouveau, qui ne ressemble en rien aux batailles de jadis ? Les innovations technologiques de cette première guerre industrielle, mais aussi l’effacement des hommes devant les machines et les souffrances conduisent les artistes vers de nouveaux modes d’expression. Les artistes des avant-gardes européennes, expressionnistes, cubistes, futuristes, rompent avec la peinture académique des batailles, qui utilise l’allégorie et le réalisme. Ils inventent une expression nouvelle qui rend compte de la réalité – nouvelle aussi et monstrueuse – à laquelle ils sont confrontés. Fernand Léger, qui représentera en 1917 les soldats en hommes-robots, totalement déshumanisés, dans son tableau La Partie de cartes, écrit en mai 1915 à un ami C’est tout de même une guerre bien curieuse. […] C’est linéaire et sec comme un problème de géométrie. Tant d’obus en tant de temps sur une telle surface, tant d’hommes par mètre et à l’heure fixe en ordre. Tout cela se déclenche mécaniquement. C’est l’abstraction pure, plus pure que la Peinture cubiste "soi-même". Je ne te cache pas ma sympathie pour cette manière-là […] » Fernand Léger, Une correspondance de guerre », Cahiers du musée national d’Art moderne, Paris, 1990.Fernand Léger, La Partie de cartes, 1917Huile sur toile H 1,29 m ; L 1,93 m, Otterlo, musée Britannique Nevinson et le futuriste italien Severini ressentent eux aussi que la guerre moderne doit être peinte de manière moderne. Il est impossible de représenter les explosions des obus, ou le déchaînement de l’artillerie il ne faut plus imiter, il faut transcrire. Pour exprimer la déshumanisation et la violence de la guerre, ces peintres vont briser les lignes, délaisser le détail, pour faire éclater les Nevinson, Explosion d’obus Bursting shell, 1915Huile sur toile H 0,76 m ; L 0,56 m, Royaume-Uni, Londres, Tate Severini, The War La Guerre, 1914Huile sur toile, Allemagne, Munich, Pinakothek der Moderne, Sammlung Moderne expressionnistes allemands, pour leur part, vont vers l’expression des angoisses humaines – tel le cri de désespoir sidéral » qui résonne dans l’œuvre fameuse d’Edvard Munch, que l’on peut considérer comme le précurseur de ce mouvement. La forme expressionniste utilise un trait nerveux et des déformations qui font jaillir émotions et sentiments. Parmi eux, Otto Dix se distingue particulièrement, qui consacre une grande partie de son œuvre à la représentation de la guerre et aux séquelles qu’elle laisse dans la société allemande. La plupart de ses tableaux seront plus tard considérés comme de l’art dégénéré » par les Dix, Autoportrait en soldat, 1914Huile sur papier H 68 cm ; L 53,5 cm, Allemagne, Stuttgart, Kunstmuseum Dix, La Guerre triptique, 1929Contreplaqué, huile sur bois panneau central H 2,04 m ; L 2,04 m ; panneau droit et gauche H 2,04 m ; L 1,02 m ; prédelle H 0,60 m ; L 2,04 m, Allemagne, Dresde, Staatliche Kunstsammlungen, Gemäldegalerie Neue il faut noter que la guerre est couverte par des photographes, des peintres et illustrateurs officiels comme François Flameng, dont les nombreux croquis et dessins sont parus dans la revue L’Illustration. Pour exemple, voici d’autres œuvres inspirées par la Grande Guerre Erich Heckel, Zwei Verwundete, 1915, Xylographie sur papier, Allemagne, Essen, musée Vallotton, Les Barbelés, 1916, Galerie Paul-Vallotton, Kokoschka, Isonzo-Front Le Front d’Isonzo, 1916, Musée Jenisch, Grosz, Explosion, 1917, Museum of Modern Art, New Gromaire, La Guerre, 1925, Musée d’Art moderne de la Ville de Ottawa, la salle du Sénat contient une série de grandes peintures sur la Grande Guerre, commissionnées par le Canada mais pour la plupart exécutées par des Britanniques. Il est facile d’obtenir une brochure sur le sujet voir Internet. Le Musée canadien de la guerre possède également une imposante collection de peintures réalisées par des Canadiens dont le sujet est la Grande Guerre, à la fin du conflit ou tout de suite après. Entre 2000 et 2005, une exposition itinérante de 60 œuvres de cette collection méconnue du musée a circulé dans le pays, donnant lieu à la brochure Tableaux de guerre, Chefs-d’œuvre du Musée canadien de la guerre 2001. Enfin, on trouve un excellent article de Laura Brandon sur l’art de guerre et les membres du Groupe des Sept sur le site du Musée canadien de la guerre. Tous ceux qui sont nommés ne sont pas allés outre-mer, mais on les a souvent embauchés sur la fin de la guerre pour compléter ce que les Anglais avaient fait jusque-là . La peinture de ceux du Groupe des Sept qui ont participé aux combats ou ont eu l’occasion de voir tout de suite après la guerre les dommages qu’elle avait causés, reste marquée par cette expérience. Une peinture de Jackson, un combattant, faite en Europe durant la guerre est à rapprocher d’autres qu’il a plus tard faites au nord de l’ et monumentsLes sculptures et monuments sont essentiellement des objets commémoratifs. Le monument aux morts fut particulièrement important après la guerre. On en trouve dans pratiquement tous les villages et villes de Benet, Le Poilu victorieux, 1920, monument aux morts une centaine d’exemplaires en France Walter Allward, Parc mémorial canadien de Vimy, 1935-1936, Nord-Pas de Calais, FranceConstantin Brancusi, La Colonne sans fin, 1937, Targu Jiu, RoumanieParc mémorial canadien de Vimy, Pas-de-Calais, 2013CinémaL’historien du cinéma Laurent Veray distingue quatre phases dans la représentation de la Première Guerre mondiale au cinéma. Durant le conflit même, le cinéma joue un rôle important. C’est la première fois que la guerre est filmée. Que ce soient des fictions, des documentaires ou les bandes d’actualité, les films servent la propagande il s’agit souvent de représentations patriotiques qui glorifient l’acte guerrier. Dans cette veine, le film La Bataille de la Somme, qui est réalisé à la demande du gouvernement britannique, sort en salles à Londres en 1916. Aux États-Unis, Charlie Chaplin réalise en 1918 le film The Bond, qui exhorte à la souscription aux Liberty Bonds ». Après la guerre, et surtout dans les années 1930, le cinéma représente la guerre dans une volonté pacifique, voire pacifiste. Puis la Seconde Guerre mondiale éclipsera la Grande Guerre pendant un temps, mais celle-ci fera un retour au cinéma dans les années 1960-1970, dans une vision plus transgressive et plus antimilitariste encore dans le contexte de la décolonisation, la guerre de 14-18 permet de dénoncer d’autres conflits. Enfin, dans les années 1990, avec le retour de la guerre en Europe et à Sarajevo, la Première Guerre mondiale est largement reprise et représentée, comme le point de départ de l’histoire européenne. Malins, McDowell, La Bataille de la Somme The Battle of the Somme, 1916Ce film britannique réalisé par Geoffrey H. Malins et John B. MacDowell en 1916, dès le début de la bataille de la Somme 1er juillet 1916, est considéré comme le premier long métrage documentaire sur la guerre. Il sort à Londres quelques semaines après cette date. Il montre les soldats en action, en mélangeant des événements réels et des actions reconstituées. L’objectif initial du film était de servir à remonter le moral de l’arrière afin de stimuler la mobilisation mais les images, qui laissent apparaître la violence de la guerre moderne, choquent au contraire. Trente salles projettent le film à Londres ; à l’automne 1916, 20 millions de Britanniques l’ont vu. La Bataille de la Somme compte parmi l’un des films que la censure canadienne accepte, et même, elle encourage sa diffusion. Abel Gance, J’accuse, 1919Ce film muet qui représente la mort de masse est l’un des tout premiers longs métrages pacifistes. Les morts y sont joués par des soldats permissionnaires qui retourneront au combat après le tournage. Le réalisateur y fait aussi figurer des gueules cassées. Abel Gance en réalisera une seconde version, parlante, en 1937. Le film met en relief deux hommes que tout sépare issus d’un même village. L’un, Jean Diaz, est poète et porte la joie de vivre, l’autre, François Laurin, est une brute qui rend sa femme, Édith, contrainte au mariage par son père, malheureuse. Jean et Édith tombent amoureux. La guerre éclate. Jean et François apprennent à se connaître pendant la guerre. Édith est déportée en Allemagne comme toutes les femmes de son village. Elle est violée par des soldats et parvient à s’échapper et rentre chez elle. Mais François meurt à la guerre, quant à Jean, il devient fou, il a des visions macabres qui dénoncent et accusent les horreurs de la guerre et il finit par mourir également. » Léon Poirier, Verdun, visions d’Histoire, 1928Sorti à l’occasion de la commémoration des 10 ans de l’Armistice, ce film qui retrace la bataille de Verdun est à mi-chemin entre le documentaire et l’œuvre de fiction. Il est composé de trois actes ou visions » la Force, l’Enfer et le Destin. Lewis Milestone, À l’Ouest rien de nouveau, 1930 d’après le roman d’Erich Maria Remarque Raymond Bernard, Les Croix de Bois, 1931 d’après le roman de Dorgelès. Jean Renoir, La Grande Illusion, 1937 […] Deux soldats français sont faits prisonniers par le commandant von Rauffenstein, un Allemand raffiné et respectueux. Conduits dans un camp de prisonniers, ils aident leurs compagnons de chambrée à creuser un tunnel secret. Mais à la veille de leur évasion, les détenus sont transférés. Ils sont finalement emmenés dans une forteresse de haute sécurité dirigée par von Rauffenstein. Celui-ci traite les prisonniers avec courtoisie […] Mais les officiers français préparent une nouvelle évasion. » Stanley Kubrick, Les Sentiers de la gloire, 1957Dans ce film en noir et blanc d’après le livre éponyme de Humphrey Cobb, 1935, Kubrick aborde le rôle qu’ont joué certains officiers en défendant des soldats accusés d’abandon de poste. En 1916, un général veut faire fusiller la totalité des soldats encore en vie après un assaut, les accusant de lui avoir désobéi en refusant d’aller au front comme les autres… Il est tempéré par le colonel Dax seuls trois soldats désignés au hasard seront jugés et tués pour l’exemple »… Cette œuvre fut censurée en France pendant près de 20 ans, par peur de porter atteinte à la dignité de l’armée française ». Bertrand Tavernier, Capitaine Conan, 1996 d’après le roman de R. Vercel François Dupeyron, La Chambre des officiers, 2000 d’après le roman de M. Dugain Jean-Pierre Jeunet, Un long dimanche de fiançailles, 2004 d’après le roman de S. Japrisot Christian Carion, Joyeux Noël, 2005Ce film évoque la trêve de Noël de 1914 durant laquelle les camps ennemis ont fraternisé, au grand dam de l’état-major. Paul Gross, La Bataille de Passchendaele, 2007 Se déroulant durant la Première Guerre mondiale, La Bataille de Passchendaele raconte l’histoire du sergent Michael Dunne […], un soldat qui est brutalement blessé en France et qui retourne à Calgary émotionnellement et physiquement éprouvé. Lors de son séjour à l’hôpital militaire de Calgary, il rencontre Sarah […], une infirmière mystérieuse et attirante avec qui il développe une passion amoureuse. Lorsque le jeune frère asthmatique de Sarah, Davis […], s’enrôle pour combattre en Europe, Michael se sent contraint de retourner à la guerre pour le protéger. Michael et David, comme de milliers d’autres Canadiens, vont participer à la troisième bataille contre d’impossibles forces, qu’on appelle communément ?Passchendaele”. C’est une histoire de passion, de courage et de dévouement, qui montre l’héroïsme de tous ceux qui ont combattu à la guerre, et de ceux qui les ont appuyés. »Musique et chansonsComme les autres artistes, les musiciens et compositeurs français s’engagent dans la guerre. Arnold Schonberg, le père du dodécaphonisme, et Claude Debussy s’engagent par patriotisme, chacun dans un camp opposé. Le compositeur Maurice Ravel, qui rêve de participer à la guerre, sera cependant réformé à cause de sa trop petite taille. Certains musiciens compositeurs joueront à proximité des lignes pour soutenir le courage des soldats quatuor du général Mangin. La chanson a également joué un grand rôle dans les tranchées patriotique, grivoise ou contestataire, elle permettait aux soldats de se donner du courage. Enfin, l’arrivée des soldats afro-américains sur le continent européen va contribuer à la diffusion d’une nouvelle musique le jazz. Tout au long du XXe siècle, la Grande Guerre continuera à inspirer de grands noms de la chanson française. Claude Debussy, Les soirs illuminés par l’ardeur du charbon », 1917En février 1917, Debussy compose cette courte pièce, aux accents de désespoir et d’abandon, dont le titre est un vers de Charles Baudelaire. Gustav Holst, Les planètes, Mars, celui qui annonce la guerre, composée en 1914, créée en 1918Œuvre symphonique dans laquelle les rythmes martelés et les dissonances exaltent l’élan et le courage des combattants. Cette marche guerrière puissante et chaotique, parfois utilisée au cinéma, a influencé les compositeurs de musiques de films notamment John Williams musique de Star Wars. Maurice Ravel, Concerto pour la main gauche, 1929-1931Ce concerto pour piano et orchestre en un seul mouvement a été composé entre 1929 et 1931 et créé à Vienne le 5 janvier 1932 par le pianiste autrichien Paul Wittgenstein, qui avait perdu son bras doit sur le front russe. Cette œuvre, destinée à n’être jouée que de la main gauche, nécessite une incroyable virtuosité. La Chanson de Craonne, 1915Cette chanson contestataire fut censurée par le commandement militaire pour ses paroles subversives et antimilitaristes. Jacques Brel, La Colombe, 1959Cette chanson n’évoque pas la guerre de 14-18 en particulier, mais la guerre en général. C’est une chanson pacifiste écrite dans le contexte de la guerre d’Algérie. Barbara, Le Verger en Lorraine, 1962 paroles de J. Poissonnier Maxime le Forestier, Les Lettres, 1975Cette chanson, écrite à partir de lettres retrouvées dans un grenier, évoque la correspondance entre un mari mobilisé et sa femme. Michel Sardou, Verdun, 1979 Notes bibliographie - sitographieBrandon Laura, L’art de guerre canadien » sur le site du Musée canadien de la Françoise, Dagen Philippe dir., Histoire de l’art. Époque contemporaine. XIXe-XXe siècles, Flammarion, 1998 dernière éd. 2003.Milkovitch-Rioux Catherine , L’influence de la Grande Guerre sur la littérature française contemporaine », in Robert Gagnon, Yves Gingras, Actes du colloque Le Canada et la France dans la Grande Guerre », à paraître en Sophie, Représentations de la Grande Guerre le regard des peintres contemporain et quel usage a été fait de leurs réalisations ? », sur le site de l’exposition La guerre 14-18 de la Bibliothèque nationale de France. 1914-1918. La Grande Guerre à travers les arts », un documentaire interactif de Adrien Minard, Pierre-Henri Gibert, Cellules. Chefs-d’œuvre d’art militaire présentés au musée McCord », sur le site du musée McCord. Inventaire national des monuments commémoratifs militaires canadiens », sur le site de la Direction Histoire et patrimoine de la Défense nationale du Canada. La couleur des larmes. Les peintres devant la Première Guerre mondiale », sur le site du Mémorial de Caen. La propagande de guerre au Canada », sur le site du Musée canadien de la guerre. Le coquelicot du jour du Souvenir et le poème "Au champ d’honneur” », sur le site du Musée canadien de la guerre. Le spectacle "La Grande Guerre des Musiciens” », sur le site 14-18 Mission Centenaire. Les affiches », sur le site Les monuments aux morts, des œuvres d’art au service du souvenir », sur le site Chemins de Mémoire. Petite bibliothèque du Centenaire. Récits de guerre », sur le site 14-18 Mission centenaire. Tableaux de guerre. Chefs-d’œuvre du Musée canadien de la guerre. 1914-1918. 1939-1945 », exposition en ligne sur le site du Musée canadien de la de l’Association Wilfred Owen France. © Réseau Canopé, 2015
1. Les Otages Guerre 1h 45min Année de production 1939 De Raymond BernardAvec Annie Vernay, Saturnin Fabre Autres tags otages / prise d'otages 2. Charlot soldat Shoulder arms Comédie 40min Année de production 1918 De Charles ChaplinAvec Charles Chaplin, Charlie Chaplin Autres tags Film culte, Film muet, ils se mettent en scène 3. Les Sentiers de la gloire Paths of Glory Guerre 1h 28min Année de production 1957 De Stanley KubrickAvec Kirk Douglas, Ralph Meeker Durant la Première Guerre mondiale, le général français Mireau lance une offensive suicidaire contre une position allemande imprenable. Au moment de l'attaque, les soldats tombent par dizaines et leurs compagnons refusent d'avancer... Autres tags avocat / juge / procès / tribunal / justice, bataille / champ de bataille, Film culte, films controversés, les essentiels de Stanley Kubrick, long plan-séquence, peine de mort / condamné à mort, soldat / militaire 4. Lawrence d'Arabie Lawrence of Arabia Aventure Année de production 1962 De David LeanAvec Peter O'Toole, Anthony Quinn Le destin hors du commun de l'officier britannique T. E. Lawrence, qui mena la révolte arabe contre l'occupant turc au cours de la Première Guerre mondiale. Adapté des Sept Piliers de la sagesse, son récit autobiographique. Autres tags adaptation d'un livre hors-fiction, biopic / biographie / Biographie romancée, d'après une histoire vraie, désert, Film culte, Film éponyme, flashback, fouet / fouetter, musique culte, personnage historique, TOP 100 American Film Institute - 1998, Top 100 British Film Institute 1999, Turquie / Turcs 5. Itchkéri Kenti Documentaire 2h 25min Année de production 2006 De Florent Marcie Un film sur l'humain dans la guerre et la résistance. Un film qui interroge notre mémoire. Autres tags Tchétchènie / tchéchènes 6. A l'Ouest, rien de nouveau All Quiet on the Western Front Guerre Année de production 1930 De Lewis MilestoneAvec Lew Ayres, Louis Wolheim L'adaptation de l'oeuvre de Erich Maria Remarque. De jeunes soldats allemands se retrouvent confrontés aux horreurs de la Première Guerre mondiale, qui ébranlent toutes leurs convictions. Autres tags adaptation de roman, Oscar du meilleur film, Oscar du meilleur réalisateur, TOP 100 American Film Institute - 1998 7. La Grande illusion Drame Année de production 1937 De Jean RenoirAvec Jean Gabin, Pierre Fresnay Première Guerre mondiale. Deux soldats français sont faits prisonniers par le commandant von Rauffenstein, un Allemand raffiné et respectueux. Conduits dans un camp de prisonniers, ils aident leurs compagnons de chambrée à creuser un tunnel secret. Autres tags différence culturelle, emprisonnement, évasion / évadés, Film culte, films controversés, prison / prisonnier / maison de correction, prisonnier de guerre, soldat / militaire 8. Johnny s'en va-t-en guerre Johnny Got His Gun Drame Année de production 1971 De Dalton TrumboAvec Timothy Bottoms, Don 'Red' Barry Durant la Première Guerre mondiale, un jeune soldat est blessé par une mine il a perdu ses bras, ses jambes et toute une partie de son visage. Il ne peut ni parler, ni entendre, ni sentir mais reste conscient... Autres tags amputation / mutilation, Grand prix du jury au Festival de Cannes, traumatisme de guerre 9. La Grande parade The Big parade Drame 2h 21min Année de production 1926 De King VidorAvec John Gilbert, Claire Adams Pendant la Grande Guerre, un jeune Americain de la haute societe s'engage. Sur le terrain, il tombe amoureux d'une jolie fermiere francaise. 10. L'Heure suprême Seventh Heaven Drame 1h 59min Année de production 1927 De Frank BorzageAvec Janet Gaynor, Charles Farrell Autres tags Oscar du meilleur réalisateur 11. Colonel Redl Oberst Redl Drame 2h 20min Année de production 1985 De Istvan SzaboAvec Klaus Maria Brandauer, Armin Mueller-Stahl Alfred Redl, originaire d'une famille modeste de Galacie, entreprend de devenir un officier exemplaire afin d'être accepter par l'aristocratie. Autres tags homosexualité / gay, suicide / suicidaire 12. L'homme que j'ai tué Broken Lullaby Drame 1h 16min Année de production 1932 De Ernst LubitschAvec Phillips Holmes, Nancy Carroll Autres tags Film culte 13. Les Fragments d'Antonin Drame 1h 30min Année de production 2005 De Gabriel Le BominAvec Gregori Derangère, Anouk Grinberg Cinq prénoms inlassablement répétés. Cinq gestes obsessionnels. Cinq moments de guerre. Antonin est revenu des combats sans blessure apparente. La sienne est intime, intérieure, enfouie... Autres tags amnésie / mémoire effacée, traumatisme de guerre 14. Sergent York Sergeant York Drame 2h 14min Année de production 1941 De Howard HawksAvec Gig Young, Gary Cooper L'histoire vraie de Alvin York, un fermier américain objecteur de conscience, qui partit finalement au front pendant la 1ère guerre mondiale où il fit acte d'héroïsme. Autres tags d'après une histoire vraie, héros, Oscar du meilleur acteur, soldat / militaire 15. Légendes d'automne Legends of the Fall Western Année de production 1995 De Edward ZwickAvec Nigel Bennett, Anthony Hopkins Dans le Montana, au début du 20e siècle, alors que le premier grand conflit mondial couve, le destin mouvementé de trois frères et de leur père. Autres tags automne, Film culte, les essentiels de Brad Pitt
film sur la première guerre mondiale