Cette annĂ©e, la grippe va faire trĂšs mal".L'assurance maladie a prĂ©venu cette semaine : il faut se faire vacciner. En entreprise, comment ça se passe ? LANCEMENTDE LA NOUVELLE CAMPAGNE DE VACCINATION CONTRE LA GRIPPE "CETTE ANNÉE ENCORE, LA GRIPPE VA FAIRE TRÈS MAL." Quelques jours aprĂšs le lancement officiel Cette annĂ©e encore, la grippe va faire trĂšs mal." publiĂ© le 28.10.19. CommuniquĂ©s et dossiers de presse Maladies PrĂ©vention en santĂ© SantĂ©. L’hiver arrive Ă  grands pas, et, avec lui, la grippe saisonniĂšre. Forte fiĂšvre, fatigue intense, risque d’hospitalisation la grippe peut entraĂźner des complications graves chez les seniors ĂągĂ©s de 65 ans et plus, chez les personnes 12 million d'animaux ont dĂ©jĂ  Ă©tĂ© Ă©liminĂ©s, alors que trois millions d'autres restent encore Ă  abattre face Ă  l'expansion de la maladie dans le Grand Ouest. CETTEANNÉE ENCORE, LA GRIPPE VA FAIRE TRÈS MAL. AFF GRIP - 07/18 Parlez-en Ă  un professionnel de santĂ©. 65 ans et + Femmes enceintes Personnes a˜ eintes d’une maladie chronique VACCINEZ-VOUS . Title: CNAM_GRIPPE-AFFICHE Date: 10/22/2019 11:26:38 AM Lagrippe aviaire avait dĂ©jĂ  fait de la saison 2020-2021 une annĂ©e noire. PrĂšs de 500 Ă©levages touchĂ©s par la grippe – constituant autant de foyers possibles de transmissions -avaient Ă©tĂ© repĂ©rĂ©s, 3,5 millions de volailles avaient Ă©tĂ© abattues. Des records dĂ©sormais largement dĂ©passĂ©s. Le 10 mars, la France comptait Cette annĂ©e encore, la grippe va faire trĂšs mal.” La campagne lancĂ©e le 27 octobre rappelle Ă  quel point les symptĂŽmes peuvent ĂȘtre graves et pĂ©nibles pour le quotidien des qNbi. Hiver Par Jean-Guillaume Bayard En raison des mesures restrictives pour lutter contre la Covid-19, l’hiver 2019-2020 a Ă©tĂ© quasiment blanc en termes d’infections grippales. Ce qui fait naĂźtre des craintes pour la prochaine pĂ©riode hivernale alors que l’immunitĂ© naturelle se trouve rĂ©duite. monstArrr_/iStock PubliĂ© le Ă  09h00 L'ESSENTIEL Un expert de santĂ© britannique craint que l'Ă©pidĂ©mie de grippe ne soit pire que celle de Covid cet hiver. Une immunitĂ© naturelle plus faible contre la grippe pourrait entraĂźner davantage d'infections et des maladies plus graves. Une Ă©tude est en cours pour Ă©tuder la combinaison du vaccin contre la Covid et contre la grippe. Les vagues d’épidĂ©mies n’en finissent plus d’inquiĂ©ter. En plus du variant Delta qui constitue une menace mondiale de reprise Ă©pidĂ©mique de Covid-19, la prochaine pĂ©riode hivernale promet d’ĂȘtre celle de fortes infections grippales. La saison quasiment blanche qui a prĂ©cĂ©dĂ©, en raison des mesures sanitaires restrictives, n’est pas vraiment une bonne nouvelle. La baisse drastique du nombre de cas a considĂ©rablement rĂ©duit l’immunitĂ© naturelle faisant craindre un prochain Ă©pisode virulent. Cet hiver, l’épidĂ©mie de grippe sera plus grave que celle de la Covid ? Un expert de santĂ© britannique, le professeur Anthony Harnden, vice-prĂ©sident du ComitĂ© mixte sur la vaccination et l'immunisation, a rĂ©cemment lancĂ© l’alerte la grippe pourrait ĂȘtre plus dangereuse que la Covid cet hiver. “Je soulignerai qu'en fait, la grippe pourrait ĂȘtre potentiellement un problĂšme plus important cet hiver que le Covid. Nous avons eu une prĂ©valence de grippe trĂšs, trĂšs faible au cours des derniĂšres annĂ©es, en particulier pratiquement nulle pendant le confinement. Nous savons que lorsque la grippe circule en trĂšs faible nombre, l'immunitĂ© diminue dans la population et qu'elle revient encore plus agressive. Donc, la grippe peut ĂȘtre vraiment, vraiment importante cet hiver”, a-t-il affirmĂ© Ă  l’émission Today de BBC Radio 4. La grippe est une maladie relativement courante mais qui peut ĂȘtre grave, voire mortelle, chez les jeunes enfants, les personnes ĂągĂ©es et les adultes souffrant de maladies chroniques. Or, chaque annĂ©e, entre 20 et 30% de la population verrait son immunitĂ© naturelle renforcĂ©e et stimulĂ©e par une exposition aux virus de la grippe. Ce qui ne sera pas le cas cette annĂ©e du fait de l’absence de circulation du virus. Cette absence d'exposition aux derniĂšres souches de grippe pourrait donc rendre la population plus vulnĂ©rable au virus lorsque celui-ci reviendra, quelle qu’en soit sa forme. Cette diminution de l'immunitĂ© naturelle est prĂ©occupante pour de nombreux experts de la grippe car une immunitĂ© naturelle plus faible pourrait entraĂźner davantage d'infections et des maladies plus graves. L’interrogation vaccinale La question du vaccin contre la grippe se pose Ă©galement. D’abord parce qu’il va falloir Ă©valuer la gravitĂ© des souches de grippe en circulation dans le monde et choisir lesquelles intĂ©grer dans le vaccin de l'annĂ©e. Avec la baisse du nombre de cas de grippe et de souches de virus en circulation au cours de cette annĂ©e quasi blanche, la tĂąche des experts pour le choix des souches Ă  mettre dans le vaccin est rendue encore plus compliquĂ©e. Il est difficile d’évaluer le potentiel de gravitĂ© d’une souche sur un aussi petit nombre de cas pour prĂ©dire quelles nouvelles souches circuleront en 2021-2022. Ensuite, parce qu’il ne faut pas que l’administration du vaccin contre la grippe et la Covid soit incompatible. Une Ă©tude menĂ©e actuellement cherche Ă  savoir si les vaccins contre la grippe et ceux contre la Covid peuvent ĂȘtre administrĂ©s en mĂȘme temps. L'absence de grippe prĂ©sente nĂ©anmoins un aspect potentiellement positif. Avec la diminution du nombre de cas, il est aussi possible que le virus n'ait pas eu autant d'occasions pour Ă©voluer. Cette diminution potentielle des mutations pourrait ĂȘtre associĂ©e Ă  une plus grande efficacitĂ© des vaccins. Henri Jongy68 ansRetraitĂ©Paris XVIIe Non. J'y suis un peu hostile. D'ailleurs, mon mĂ©decin de famille ne me l'a mĂȘme pas proposĂ©, car il connaĂźt mon point de vue sur la question. Je n'ai pas confiance dans les vaccins. Quand on voit ce qui s'est passĂ© l'annĂ©e derniĂšre avec la grippe H1N1, ça fait rĂ©flĂ©chir. En revanche, je me vaccine quand je dois voyager, parce que je n'ai pas vraiment le choix. »Philippe Jenvrin71 ansRetraitĂ©Planguenoual 22 Oui, mon mĂ©decin me le propose tous les ans, et la sĂ©curitĂ© sociale m'envoie le formulaire. En plus, ça ne mange pas de pain, ça me protĂšge et il n'y a aucun effet secondaire. D'ailleurs, j'essaie de convaincre mon entourage. En mĂȘme temps, je doute un peu. Est-ce que ne pas attraper la grippe, ce n'est pas davantage dans la tĂȘte que grĂące au vaccin ? »Orlandino Ferreira52 ansConsultant en managementNantes 44 Non, pas cette annĂ©e. L'annĂ©e derniĂšre, avec la vague de grippe H1N1, sous la pression familiale, je me suis fait vacciner, je crois qu'il y avait tout un contexte qui me poussait Ă  le faire. Mais cette annĂ©e, en revanche, je n'ai pas cĂ©dĂ© Ă  la pression de mes proches. D'ailleurs, autour de moi, personne ne parle plus de la grippe, que ce soit de la saisonniĂšre ou de la H1N1. A croire que la maladie a disparu. »Adrien Delporte61 ansVRPLes Lilas 93 Non, pas encore cette annĂ©e. Pourtant, je le fais en gĂ©nĂ©ral chaque annĂ©e. C'est sans doute un peu par nĂ©gligence ou par manque de temps. Ce n'est pas faute d'avoir reçu le papier de la SĂ©curitĂ© sociale, qui est en bonne place chez moi. Et c'est sĂ»rement une erreur car la grippe est une maladie qui touche tout le monde, les jeunes comme les moins jeunes, et quand elle frappe, elle peut faire trĂšs mal. »Diane Coriat20 ansEtudiante en designNeuilly-sur-Seine 92 Non, car j'ai un vrai doute sur ce que les fabricants mettent dans les vaccins. D'ailleurs, je ne suis vraiment pas pour les vaccins, je les redoute un peu, sauf ceux qui sont utilisĂ©s depuis des annĂ©es pour des maladies trĂšs rĂ©pandues. Et puis, j'imagine que se faire vacciner, ce n'est pas gratuit. Et comme on n'en entend plus parler, contrairement Ă  l'annĂ©e derniĂšre, je n'y ai pas pensĂ©. » Quoi de plus dĂ©sagrĂ©able que de se coucher avec la sensation de narine bouchĂ©e. Les obstructions nasales restent bĂ©nignes mais ont des consĂ©quences sur la qualitĂ© du sommeil notamment. Comment en venir Ă  bout ? RĂ©ponses avec le docteur Jean Louis Bensoussan, mĂ©decin qui coule, nez bouchĂ©, fatigue
 Ces symptĂŽmes provoquĂ©s par les rhinovirus de l’automne sont de retour en France. Selon les derniĂšres donnĂ©es de SantĂ© publique France, les interventions de SOS MĂ©decins pour "pathologies ORL et respiratoires" ont bondi de 58 % chez les enfants et de 25 % chez les 15- 74 ? Avec la sortie progressive de l'Ă©pidĂ©mie de Covid-19 et le retour Ă  une "vie normale", les Français baissent un peu la garde le gel hydroalcoolique est moins systĂ©matique, le masque tombe Ă  l'Ă©cole, les rĂ©unions festives sont plus frĂ©quentes... Rappelez-vous l'annĂ©e passĂ©e, nous Ă©tions soumis au couvre-feu, les cours universitaires avaient lieu en distanciel, le tĂ©lĂ©travail Ă©tait depuis la mi-septembre, les virus respiratoires saisonniers font leur retour et le nombre de rhumes et syndromes grippaux parmi les symptĂŽmes dĂ©sagrĂ©ables du rhume, il y a le nez bouchĂ© ! La sensation de ne pas pouvoir respirer avec le nez qui se bouche n’a absolument rien d’alarmant pour la santĂ©. Sauf qu’elle peut altĂ©rer le sommeil et dĂ©grader la qualitĂ© des bouchĂ© quelles sont les causes ?Le plus souvent, le nez bouchĂ© est Ă  une rhino-pharyngite rhume. Mais, plusieurs facteurs peuvent expliquer ce dĂ©sagrĂ©ment. Il peut s’agir d’une allergie, qui peut se manifester toute l’annĂ©e ou durant certaines saisons allergies aux pollens notamment noter que le tabac peut Ă©galement favoriser ces obstructions prĂ©cisons que la position allongĂ©e n’aide pas car elle implique une production accrue de sĂ©crĂ©tions faire pour attĂ©nuer la sensation de nez bouchĂ© ?Heureusement, il existe des solutions simples pour dĂ©boucher son positionnement pour dormir. "Adaptez la position de votre tĂȘte. L’idĂ©al est de surĂ©lever la tĂȘte et le haut du tronc avec des coussins ou un traversin pour Ă©viter cette sensation dĂ©sagrĂ©able", conseille le docteur Jean-Louis Bensoussan, mĂ©decin avant de se coucher, il est judicieux de se laver le nez avec de l’eau salĂ©e, ou Ă  base de soufre. Ou encore avec du sĂ©rum physiologique. Cette opĂ©ration permettra de dĂ©congestionner la zone du nez. Ces produits sont vendus en pharmacie ou en parapharmacie. Ils se prĂ©sentent sous forme de sprays ou de petites fioles en peut Ă©galement avoir recours aux inhalations. Pour cela, on fait bouillir de l’eau et on met sa tĂȘte au-dessus Ă  distance pour respirer la vapeur chaude. "On peut y ajouter des huiles essentielles type menthe ou eucalyptus, mais ce n’est pas le plus important, l’essentiel est la chaleur qu’on respire et qui va aider Ă  fluidifier les sĂ©crĂ©tions nasales", prĂ©cise le docteur Bensoussan. On peut effectuer ces respirations de vapeur chaude durant 10 Ă  15 autre solution consiste Ă  respirer des mouchoirs jetables imbibĂ©s de quelques gouttes d’huiles essentielles. Attention Ă  l’usage de ces huiles. Elles doivent ĂȘtre manipulĂ©es avec prĂ©caution et faire l’objet de conseils prĂ©alables de votre pharmacien. Les femmes enceintes par exemple ne doivent pas y avoir recours. Cette technique est Ă©galement dĂ©conseillĂ©e aux personnes asthmatiques ou existe aussi des petites astuces qui concernent l’environnement dans lequel on se couche. On aĂšre la piĂšce oĂč on dort une dizaine de minutes le matin et pareil le soir et on Ă©vite les atmosphĂšres surchauffĂ©es mĂȘme s’il fait froid peut Ă©galement purifier l’air ambiant ou l’humidifier grĂące Ă  des diffuseurs ou des humidificateurs vendus dans le observez la frĂ©quence du phĂ©nomĂšne. "Si la sensation de nez bouchĂ© vous gĂȘne en permanence et dure longtemps, des examens approfondis peuvent s’avĂ©rer nĂ©cessaire. Et pour les personnes allergiques, la sensation peut disparaĂźtre avec des anti-histaminiques. Donc si on ne rĂ©sout pas le problĂšme rapidement avec des solutions classiques, il ne faut pas hĂ©siter Ă  consulter. Parfois cela peut s’accompagner de ronflements et dans certains cas laisser prĂ©sager une apnĂ©e du sommeil. Un trouble Ă  ne pas prendre Ă  la lĂ©gĂšre", met en garde Jean-Louis aussi Bouche sĂšche causes et solutionsToux grasse, toux sĂšche, toux nocturne... Comment les calmer ?Mal de gorge causes et traitements ?L'otite chez l'adulte symptĂŽmes, contagion, que faire ? Inscrivez-vous Ă  la Newsletter de Top SantĂ© pour recevoir gratuitement les derniĂšres actualitĂ©s Le chef du service des urgences pĂ©diatriques de Clermont-Ferrand tire la sonnette d’alarme le taux d’occupation des lits est proche de 100%, avec une affluence comparable Ă  celle connue lors des Ă©pidĂ©mies hivernales en dĂ©cembre et janvier. Une Ă©pidĂ©mie prĂ©coce de brochiolite en est responsable. Les urgences pĂ©diatriques du CHU de Clermont-Ferrand se dirigent vers une saturation. Fin octobre, le taux d’occupation des lits est proche de 100% On est dans des difficultĂ©s tous les jours pour trouver des places d’hospitalisation pour les bĂ©bĂ©s. Dans ce cadre-lĂ , on essaye d’ouvrir des lits en avance, initialement prĂ©vus au 1er dĂ©cembre, on essaye de les ouvrir dĂšs que possible. Il faut des bras et c’est difficile en ce moment. On ne peut pas ouvrir des lits sans personnel. On est complĂ©tement dĂ©bordĂ©s. On est submergĂ©s et inquiets pour la suite, car si ça continue de monter, je ne sais pas oĂč on va mettre les enfants », alerte Matthieu Verdan, chef du service des urgences pĂ©diatriques. Une aide supplĂ©mentaire a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© dĂ©bloquĂ©e une infirmiĂšre et une auxiliaire affectĂ©es aux urgences Ă©pidĂ©mie de bronchioliteResponsables de cette saturation, les infections respiratoires et une Ă©pidĂ©mie de bronchiolite qui survient trĂšs prĂ©cocemment et trĂšs brutalement », selon Matthieu Verdan. Il explique C’est une maladie liĂ©e Ă  un virus qui va toucher les bronchioles des enfants et principalement les tout-petits de moins d’un an. Il peut y avoir de la fiĂšvre mais ça se traduit surtout par une gĂȘne respiratoire, beaucoup de toux et parfois des difficultĂ©s alimentaires. Ces deux Ă©lĂ©ments font que parfois, ils ont besoin d’ĂȘtre hospitalisĂ©s. » Plusieurs virus peuvent causer cette maladie, comme celui de la grippe, de la rhinopharyngite, le VRS ou mĂȘme un coronavirus. " On en a vu beaucoup depuis environ 3 semaines"Cette annĂ©e, l’épidĂ©mie est trĂšs en avance On en a vu beaucoup depuis environ 3 semaines. Habituellement, l’activitĂ© en pĂ©diatrie est saisonniĂšre, il y a des pĂ©riodes oĂč on travaille plus que d’autres, oĂč il y a beaucoup plus de consultations aux urgences. C’est l’hiver. Souvent, ça concorde avec l’épidĂ©mie de bronchiolite qui a lieu tous les ans et qui, habituellement, commence en dĂ©cembre en rĂ©gion parisienne et dans l’est et qui arrive dĂ©but dĂ©cembre chez nous. La phase Ă©pidĂ©mique est plutĂŽt en dĂ©cembre. Ensuite il y a la grippe et la gastro-entĂ©rite qui s’étale un peu plus sur tout l’hiver. Les enfants sont plus malades sur la pĂ©riode hivernale et on a beaucoup plus de consultations sur les urgences pĂ©diatriques et beaucoup plus d’hospitalisations d’enfants », explique le chef de service des urgences pĂ©diatriques. Cette annĂ©e, tout le monde est touchĂ© en mĂȘme temps, de la rĂ©gion parisienne Ă  l’Auvergne."La crainte c’est qu’une fois qu’on a mis en place cette activitĂ©, on soit Ă  nouveau dĂ©bordĂ©s au-delĂ  de nos capacitĂ©s."Matthieu VerdanLe service va tenter d’ouvrir prĂ©cocement les lits de la pĂ©riode hivernale Habituellement, cette situation est anticipĂ©e avec l’embauche de personnel infirmier et l’ouverture de lits organisĂ©es tous les ans. Ça reprĂ©sente 12 infirmiĂšres et 6 auxiliaires de puĂ©riculture. Ça reprĂ©sente l’ouverture de 4 lits de surveillance continue, pour les enfants qui ne vont pas bien du tout et des 6 lits supplĂ©mentaires d’hospitalisation conventionnelle », avertit Matthieu Verdan. Mais mĂȘme si ces moyens supplĂ©mentaires sont avancĂ©s, cela risque de ne pas suffire La crainte c’est qu’une fois qu’on a mis en place cette activitĂ©, on soit Ă  nouveau dĂ©bordĂ©s au-delĂ  de nos capacitĂ©s. Je suis inquiet. On risque de devoir dĂ©programmer des activitĂ©s non-urgentes de la chirurgie, des bilans d’allergologie, pour mobiliser les personnels et les lits libĂ©rĂ©s sur l’épidĂ©mie. La pĂ©diatrie a donnĂ© un coup de main Ă  l’adulte puisqu’on a Ă©tĂ© assez peu touchĂ©s par l’épidĂ©mie de COVID, donc on a aussi lancĂ© l’alerte Ă  nos collĂšgues en leur disant que cette fois, ce serait peut-ĂȘtre nous qui aurions besoin d’aide pour qu’ils viennent renforcer nos Ă©quipes de pĂ©diatrie »."Cet Ă©tĂ©, on a eu un taux de passage aux urgences qui est restĂ© trĂšs Ă©levĂ©"Pas d’épidĂ©mie grippe ou bronchiolite l’annĂ©e derniĂšre, en raison des divers confinements et des gestes barriĂšres, mais une hausse de l’activitĂ© estivale Ă©tait dĂ©jĂ  constatĂ©e par le mĂ©decin Cet Ă©tĂ©, on a eu un taux de passage aux urgences qui est restĂ© trĂšs Ă©levĂ©, avec le mois d’aoĂ»t qui est normalement le plus calme de l’annĂ©e oĂč on a eu autant d’activitĂ© qu’en hiver. Depuis 3 semaines, on est passĂ© sur une activitĂ© qu’on a habituellement au plus fort des Ă©pidĂ©mies de l’hiver, comme en janvier. » Deux Ă©lĂ©ments expliquent cette affluence selon lui l’épidĂ©mie de COVID, qui aurait bouleversĂ© l’écosystĂšme des virus et provoquerait une diffĂ©rence dans le comportement des autres Ă©pidĂ©mies, mais Ă©galement moins d’observance prĂȘtĂ©e aux gestes barriĂšres On rouvre la porte aux infections virales dans une population qui n’a pas croisĂ© de virus depuis deux ans. Ça amĂšne des infections virales et des Ă©pidĂ©mies. Plus les adultes sont touchĂ©s et plus les enfants sont touchĂ©s », affirme Matthieu se prĂ©munir des infections respiratoiresPour Ă©viter d’engorger les urgences pĂ©diatriques, voici ses recommandations Il faut faire preuve de mesure et de discernement, sinon c’est lĂ  que les services sont au bord de la saturation comme chez nous en ce moment. Il faut distinguer le terrain. Plus le bĂ©bĂ© est petit, plus il est fragile et plus la maladie risque d’ĂȘtre compliquĂ©e et longue. Si vous avez un bĂ©bĂ© de moins de 3 mois qui prĂ©sente des symptĂŽmes, il ne faut pas tergiverser et venir consulter aux urgences pĂ©diatriques pour que le bĂ©bĂ© soit Ă©valuĂ© et qu’on puisse diagnostiquer. Il y a Ă©galement des signes de gravitĂ© si le bĂ©bĂ© ne rĂ©agit pas comme d’habitude, devient tout mou, ne termine pas ses biberons plusieurs fois de suite, respire trĂšs mal et change de couleur. Si l’enfant prĂ©sente ces symptĂŽmes, quel que soit l’ñge, il faut consulter aux urgences sans attendre. En revanche, si vous avez des enfants plus grands et qui ne prĂ©sentent pas les signes de gravitĂ©, il faut en prioritĂ© consulter son mĂ©decin gĂ©nĂ©raliste ou son pĂ©diatre, pour Ă©viter d’engorger les urgences. Ces enfants ont besoin d’ĂȘtre traitĂ©s mais le caractĂšre d’urgence n’y est pas ». Pour Ă©viter la bronchiolite, Matthieu Verdan enjoint Ă  respecter les mesures barriĂšres se laver les mains avant et aprĂšs avoir touchĂ© le bĂ©bĂ©,porter un masque, surtout si on a de la toux ou un rhume,avant 3 mois,limiter les visites aux adultes proches, Ă©viter les lieux publics bondĂ©slimiter autant que possible les contacts avec les autres enfants de la famille lorsqu’ils sont malades. Nouvelle communication "offensive", possibilitĂ© de faire le vaccin en pharmacie... Le gouvernement a lancĂ© officiellement lundi la campagne de vaccination contre la grippe avec un objectif augmenter le taux de protection des populations Ă  risque, en particulier les femmes enceintes et les "jeunes seniors". "Cette annĂ©e encore la grippe va faire trĂšs mal", proclame le slogan de la campagne publicitaire destinĂ©e Ă  "frapper les esprits", dĂ©voilĂ©e par le ministĂšre de la SantĂ©, l'Assurance maladie et SantĂ© publique France. Elle met en scĂšne un "personnage pernicieux" en combinaison hĂ©rissĂ©e de piquants pour personnifier le "mĂ©chant" virus. "Forte fiĂšvre, maux de tĂȘte, fatigue intense, courbatures, le film rappelle Ă  quel point la maladie peut ĂȘtre invalidante et comment, face Ă  ce flĂ©au, la vaccination s'impose comme la premiĂšre des protections", expliquent les autoritĂ©s sanitaires. "Loin de constituer une banale infection de type ORL ou respiratoire, comme on le pense souvent, la grippe est au contraire responsable de complications invalidantes et de dĂ©cĂšs, particuliĂšrement pour les personnes fragiles", a insistĂ© le directeur gĂ©nĂ©ral de la SantĂ© JĂ©rĂŽme Salomon, devant la presse. Chaque annĂ©e, cette maladie virale touche 2 Ă  6 millions de personnes, entraĂźne des dizaines de milliers de passages aux urgences et fait morts en moyenne, a-t-il rappelĂ©. La campagne de vaccination, lancĂ©e le 15 octobre, vise en prioritĂ© les personnes "fragiles" face au virus plus de 65 ans, personnes atteintes d'une maladie chronique diabĂšte, insuffisance cardiaque ou respiratoire... ou d'une obĂ©sitĂ© sĂ©vĂšre et femmes enceintes, soit "plus de 13 millions de personnes". Toutes les personnes majeures Ă©ligibles peuvent retirer le vaccin Ă  la pharmacie "sur prĂ©sentation de leur bon de prise en charge de l'Assurance maladie" et se faire vacciner au choix par un mĂ©decin, un infirmier, une sage-femme et, nouveautĂ© 2019, un pharmacien volontaire. - Deux tiers des mĂ©decins vaccinĂ©s - AprĂšs deux ans d'expĂ©rimentation dans quatre rĂ©gions tests, la possibilitĂ© de se faire vacciner en pharmacie a en effet Ă©tĂ© gĂ©nĂ©ralisĂ©e. Quant aux infirmiers, leur rĂŽle est Ă©largi depuis l'an dernier, avec la possibilitĂ© de vacciner sans ordonnance l'ensemble des personnes ayant reçu un bon de la SĂ©curitĂ© sociale, y compris les femmes enceintes et ceux se faisant vacciner pour la premiĂšre fois. L'objectif est "de multiplier les occasions de se faire vacciner" pour augmenter la couverture vaccinale, "insuffisante avec moins d'une personne fragile sur deux vaccinĂ©e 46,8%", "trĂšs loin du niveau de 75% recommandĂ© par l'OMS", a soulignĂ© JĂ©rĂŽme Salomon. Ce chiffre est en rĂ©gression ces derniĂšres annĂ©es il Ă©tait de 58,7% en 2008, malgrĂ© une hausse de 1,2 point l'annĂ©e derniĂšre. Deux publics sont particuliĂšrement visĂ©s les "jeunes seniors", qui "se croient encore invincibles", et les femmes enceintes "qui ne savent pas les ravages que peut provoquer la grippe", a dĂ©taillĂ© Olivier Lyon-Caen, mĂ©decin-conseil national Ă  la Caisse nationale d'Assurance maladie CNAM. Chez ces derniĂšres, le taux de vaccination n'Ă©tait que de 7,4% selon les derniĂšres donnĂ©es connues 2016, souvent par crainte des effets sur le foetus, alors que la vaccination protĂšge au contraire contre les risques de fausse couche et de naissance prĂ©maturĂ©e qu'entraĂźne une grippe pendant la grossesse. Les pouvoirs publics insistent aussi sur la vaccination insuffisante des professionnels de santĂ©, pourtant "essentielle pour Ă©viter la transmission de la maladie" aux plus fragiles. Selon une Ă©tude publiĂ©e lundi, seuls 35% des professionnels de santĂ© travaillant en hĂŽpital ou en clinique Ă©taient vaccinĂ©s contre la grippe l'an dernier, un chiffre toutefois en nette progression par rapport Ă  il y a dix ans 25,6%. Une expĂ©rimentation sera menĂ©e pendant trois ans en Normandie et en Ile-de-France pour dĂ©terminer "quels sont les meilleurs moyens pour entraĂźner une adhĂ©sion optimale" chez ces professionnels. InterrogĂ© sur l'idĂ©e de rendre obligatoire le vaccin de la grippe dans cette population, le directeur gĂ©nĂ©ral de la SantĂ© a dĂ©clarĂ© que "tout ça fait l'objet de rĂ©flexions, mais on en appelle surtout Ă  leur mobilisation dans l'intĂ©rĂȘt des patients". L'hiver dernier, l'Ă©pidĂ©mie de grippe saisonniĂšre a entraĂźnĂ© une mortalitĂ© moins Ă©levĂ©e que la moyenne des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes, mais sur une pĂ©riode plus courte, avec dĂ©cĂšs estimĂ©s, selon un nouveau bilan de SantĂ© publique France.

cette année encore la grippe va faire trÚs mal